Un roman de fantasy, avec des elfes, des lutins, des fées, des bourdons magiques... et des métis ogro-nains. Dans l’immense ville de Scrougne, un garçon nommé Figuin vit très mal le racisme et la misère auxquels il est confronté. C’est alors qu’entre en scène un banquier... Froid, inusable, immensément riche, il cherche à l’être plus encore. Il décide de creuser un fossé au milieu de la population, afin de jeter une moitié aux trousses de l’autre – qui lui achètera des armes au passage. Il lui faut un garçon un peu paumé à endoctriner, pour l’envoyer se faire exploser au milieu d’une fête de quartier.
Pourquoi ce livre ? Je sais que mes rapports avec les œuvres de cette autrice sont compliqués. Soit ça passe, soit ça casse. Cela faisait pourtant un moment que j’avais repéré ce court roman. J’ai profité d’une période creuse pour m’y atteler.
Danse avec les lutins s’est malheureusement soldé par un abandon. Je me suis ennuyée ferme dans ce récit où les petites créatures féériques ont la part belle. Les ellipses successives empêchent l’immersion du lecteur et aucun attachement envers les personnages ne peut se faire, puisqu’on passe du coq à l’âne en changeant les lieux (surtout au début) et les époques. J’ai été déroutée à un moment où j’avais besoin d’avoir des repères.
J’ai perçu les messages véhiculés au travers des différents tableaux. Que ce soit des thèmes comme l’écologie ou le trafic d’armes qui s’alimente lui-même, la plupart des morales soulevées manquent d’originalité. La novation du discours se situe davantage dans la façon dont s’est amené, avec des moments cocasses ou des décalages de tons.
Malgré la maigre épaisseur de l’ouvrage, je n’avais pas atteint la moitié du roman que j’étais prête à lire en diagonale. Même ça, suivre de manière décousue les aventures de ces créatures ne m’intéressait aucunement : je n’avais aucune curiosité sur la façon dont l’autrice allait conclure son ouvrage. Résultat, j’ai fini par abandonner purement et simplement cette (dernière) lecture (de l’année).
Je ne sais pas ce qui a le plus pêché, entre une temporalité décousue, un manque d’attachement flagrant envers les personnages ou une intrigue qui n’avance pas. J’ai très vite senti que ce roman n’était pas fait pour moi et cela s’est confirmé quand j’ai compris que je n’avais aucune envie de connaître la fin. Ce sera donc un abandon.
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