26 juil. 2015

#47 - 27 juillet au 02 août 2015



Livres loisirs :


- Terminer Filles-des-Brumes, tome 1 - L'empire ultime de Brandon Sanderson

Synopsis :

Les brumes règnent sur la nuit,


Le Seigneur Maître sur le monde.

La jeune Vin ne connait de l’Empire Ultime que les brumes de Luthadel, les pluies de cendre et le regard d’acier des Grands Inquisiteurs. Depuis plus de 1000 ans, le Seigneur Maître gouverne les hommes par la terreur. Seuls les nobles pratiquent l’allomancie, la précieuse magie des métaux.
Mais Vin n’est pas une adolescente comme les autres. Et le jour où sa route croise celle de Kelsier, le plus célèbre voleur de l’Empire, elle est entraînée dans un combat sans merci. Car Kelsier, revenu de l’enfer, nourrit un projet fou : renverser l’Empire.







- Le Pacte des Marchombres, tome 3 - La Prophétie de Pierre Bottero (LC sans date limite)

Synopsis :


"L'ouverture est le chemin qui te conduira à l'harmonie. 
C'est en s'ouvrant que le marchombre perçoit les forces qui constituent l'univers. 
C'est en s'ouvrant qu'il les laisse entrer en lui. 
C'est en s'ouvrant qu'il peut espérer les comprendre." 








- Des cendres dans les bulles de Tsilla Aumigny

Synopsis :

Emma, égoïste, têtue, séductrice invétérée, ne vit que des histoires sans lendemain, entre deux soirées trop arrosées.
Danièle, timide, brillante, assidue, s'enferme dans le travail mais rêve d'une autre vie.
Elise, cynique, fataliste, révoltée, n'a aucune idée de ce qu'elle va devenir, ni du chemin qu'elle veut parcourir.
Emma, Danièle et Elise sont trois lycéennes et amies inséparables. Leurs vies sont mouvementées : entre le BAC qui approche, les fêtes, leurs histoires de cœur et leurs tracas quotidiens, elles n'ont pas le temps de s'ennuyer. Cette année plusieurs événements vont bouleverser leurs vies. À la fin, plus rien ne sera pareil. Plus jamais.






- L'attrape-coeur de Jerôme David Salinger

Synopsis :


Le roman, écrit à la première personne, relate la période où Holden Caulfield, expulsé du collège Pencey Preparatory trois jours avant les vacances de Noël, retourne à la maison familiale, à New-York. Il déambulera en ville avant de devoir annoncer la nouvelle à ses parents.
Âgé de dix-sept ans, Holden est plein d’incertitudes et d’anxiété, à la recherche de lui-même. Il vit son passage à l'âge adulte et comprend qu'il perd l'innocence de l'enfance. L'une des plus belles images de l'auteur pour exprimer ce passage est lorsque Holden demande au chauffeur de taxi où vont les canards lorsque l'étang gèle. Salinger dans ce roman décrit avec ironie et justesse la société américaine des années 1950.

20 juil. 2015

#46 - 20 au 26 juillet 2015



Livres loisirs :


- Avancer Filles-des-Brumes, tome 1 - L'empire ultime de Brandon Sanderson

Synopsis :

Les brumes règnent sur la nuit,


Le Seigneur Maître sur le monde.

La jeune Vin ne connait de l’Empire Ultime que les brumes de Luthadel, les pluies de cendre et le regard d’acier des Grands Inquisiteurs. Depuis plus de 1000 ans, le Seigneur Maître gouverne les hommes par la terreur. Seuls les nobles pratiquent l’allomancie, la précieuse magie des métaux.
Mais Vin n’est pas une adolescente comme les autres. Et le jour où sa route croise celle de Kelsier, le plus célèbre voleur de l’Empire, elle est entraînée dans un combat sans merci. Car Kelsier, revenu de l’enfer, nourrit un projet fou : renverser l’Empire.







- Le Pacte des Marchombres, tome 3 - La Prophétie de Pierre Bottero (LC sans date limite)

Synopsis :


"L'ouverture est le chemin qui te conduira à l'harmonie. 
C'est en s'ouvrant que le marchombre perçoit les forces qui constituent l'univers. 
C'est en s'ouvrant qu'il les laisse entrer en lui. 
C'est en s'ouvrant qu'il peut espérer les comprendre." 








- Harry Potter, tome 2 - La chambre des secrets de J. K. Rowling (LC)

Synopsis :

Une rentrée fracassante en voiture volante, une étrange malédiction qui s'abat sur les élèves, cette deuxième année à l'école des sorciers ne s'annonce pas de tout repos ! Entre les cours de potion magique, les matches de Quidditch et les combats de mauvais sorts, Harry trouvera-t-il le temps de percer le mystère de la Chambre des Secrets ? Un livre magique pour sorciers confirmés.

16 juil. 2015

Terre-Dragon, tome 1 - Le souffle des pierres






         Sur un territoire déchiré par les vents vivent d’étranges tribus soumises au règne d'un invisible roi-dragon. Le jour ou Aegir, l'enfant à la peau d'ours, échappe aux guerriers qui le gardent en cage, le destin du royaume bascule. Traqué sans relâche, Aegir croise la route de Sheylis, une apprentie sorcière chassé de son village. Un sortilège puissant va bientôt unir les deux adolescents contre leur volonté.


13 juil. 2015

#45 - 13 au 19 juillet 2015



Livres loisirs :


- Avancer Filles-des-Brumes, tome 1 - L'empire ultime de Brandon Sanderson

Synopsis :

Les brumes règnent sur la nuit,


Le Seigneur Maître sur le monde.

La jeune Vin ne connait de l’Empire Ultime que les brumes de Luthadel, les pluies de cendre et le regard d’acier des Grands Inquisiteurs. Depuis plus de 1000 ans, le Seigneur Maître gouverne les hommes par la terreur. Seuls les nobles pratiquent l’allomancie, la précieuse magie des métaux.
Mais Vin n’est pas une adolescente comme les autres. Et le jour où sa route croise celle de Kelsier, le plus célèbre voleur de l’Empire, elle est entraînée dans un combat sans merci. Car Kelsier, revenu de l’enfer, nourrit un projet fou : renverser l’Empire.







- Le Pacte des Marchombres, tome 3 - La Prophétie de Pierre Bottero (LC sans date limite)

Synopsis :


"L'ouverture est le chemin qui te conduira à l'harmonie. 
C'est en s'ouvrant que le marchombre perçoit les forces qui constituent l'univers. 
C'est en s'ouvrant qu'il les laisse entrer en lui. 
C'est en s'ouvrant qu'il peut espérer les comprendre." 








- La mécanique du coeur de Mathias Malzieu

Synopsis :

Edimbourg, 1874 : le jour le plus froid du monde. Lorsque Jack naît, son cœur gelé se brise immédiatement. La sage-femme le remplace par une horloge et le sauve. 
Depuis lors, il doit prendre soin d'en remonter chaque matin le mécanisme. Mais gare aux passions ! Le regard de braise d'une petite chanteuse andalouse va mettre le cœur de Jack à rude épreuve...

11 juil. 2015

Des souris et des hommes



Synopsis :

            « Lennie serra les doigts, se cramponna aux cheveux.
- Lâche-moi, cria-t-elle. Mais lâche-moi donc. Lennie était affolé. Son visage se contractait. Elle se mit à hurler et, de l'autre main, il lui couvrit la bouche et le nez. - Non, j'vous en prie, supplia-t-il. Oh, j'vous en prie, ne faites pas ça. George se fâcherait. Elle se débattait vigoureusement sous ses mains... - Oh, je vous en prie, ne faites pas ça, supplia-t-il. George va dire que j'ai encore fait quelque chose de mal.
Il m'laissera pas soigner les lapins. »



Mon avis :

            Toujours dans ma volonté d’approfondir mes connaissances des œuvres dictes classiques, je me suis lancée dans celui-là puisque j’ai eu la bonne surprise de le découvrir dans la bibliothèque de ma sœur (sûrement acheter pour le secondaire, car ce n’est franchement pas son genre de lectures habituel). C’est parti !

            J’ai eu beaucoup de mal à accrocher au récit et, pour être franche, je n’ai jamais réellement été emballée par l’ensemble. Je l’ai seulement fini parce que je me suis forcée de le faire, me répétant que ce serait intéressant pour ma culture générale, à utiliser dans une dissertation ou autre. Mais l’intérêt s’arrête là.

            La mise en forme du texte ne m’a pas du tout convaincue. La narration est des plus basique, va droit au but sans prendre le temps de détailler, de nuancer, de décrire, etc. C’est l’époque de l’Amérique en quête d’expansion, de richesses, de puissance, l’époque des paysages sauvages et atypiques. Pourquoi ne pas s’attarder à les décrire, ne serait-ce que quelques lignes ? De même, quand un personnage prend la parole, c’est que par « il dit », « il demande », « il dit », etc… C’est très rébarbatif et, moi qui déteste les répétitions, je fus rapidement lassée, voire ennuyée par ces termes.
            Dans le même style, les dialogues sont également très courts, ils vont droit au but et c’est extrêmement dérangeant parce que l’attention se concentre exclusivement sur le peu d’histoire mis en avant, si bien que cela devient rapidement long à lire… Je comprends que ce soit un style d’écriture, qui répond sûrement à des normes prescrites à l’avance, mais je ne trouve pas ce genre de règles très attachant, malheureusement.

            Les personnages sont, à l’instar du récit, très plats. Mis au service du propos de leur auteur, ce dernier ne leur prête aucune personnalité, aucune profondeur. De chacun (et je ne parle là que de George et son ami Lennie), on ne connaît que le passé récent, le présent (encore heureux) et leur sorte de projet qui tient plus du doux rêve que d’un projet concret. Ne cherchez pas de l’émotion dans cette œuvre, vous n’en trouverez malheureusement aucune.
            On découvre toutefois George, homme intelligent qui « se coltine » un compagnon de route simple. Dû à un accident, Lennie s’est vu perdre sa mémoire et seules quelques paroles de George lui restent en tête, comme le souligne avec surprise ce dernier à un moment du récit. Lennie est toutefois doué d’une force brute impressionnante, ce qui va d’ailleurs engendrer tous les problèmes jalonnant l’intrigue.

            La fin devrait apparaître comme des plus surprenantes et des plus cruelles, même si je ne vous dirai pas en quoi. Malheureusement, en raison d’une platitude tout au long de la lecture, je ne me suis pas sentie concernée par les diverses péripéties survenues et je n’ai donc rien ressenti, si ce n’est un léger effroi.

            Finalement, si je réfléchis bien, la seule chose que je retiens de ce livre, c’est le propos de l’auteur, qui sous-entend que les plus faibles et les plus différents de la norme sociale sont évincés. Mais l’idéaliste que je suis à mes heures perdues n’aiment pas trop cette interprétation et froncent même du nez.

            En conclusion, un récit qui me restera en travers de la gorge, en raison de l’absence de saveurs et d’émotions. Les personnages n’ont aucun caractère, la narration est plate, restreinte, seule la fin mérite une petite attention mais l’intérêt s’arrête là. Cela ne m’engage pas à lire d’autres œuvres de John Steinbeck, malgré sa renommée dans la littérature américaine.



9 juil. 2015

Le Pacte des Marchombres, tome 2 - L'Envol






Synopsis :

"Ses longs cheveux noirs tombant en rideau devant son visage, son attitude, position de combat ou figure de danse, l'énergie qui se dégageait d'elle...
La fille n'était plus une fille.
C'était un oiseau.
Prêt à l'envol."





Mon avis :

            Au même titre que le premier tome, j’ai du mal à me lancer dans cette chronique. C’est assez paradoxal, quand on sait que Le pacte des marchombres s’assimile à une Bible à mes yeux. Mais j’ai tellement peur d’en dire trop, de ne plus laisser assez de surprise, ou à l’inverse de ne pas en dire assez, de prodiguer cette envie de découvrir ce bijou de la fantasy française… Mais bon, comme on dit, il va bien falloir se lancer, ce que je m’apprête à faire.

            J’ai grandement apprécié le début de ce nouveau tome. Pierre Bottero a une manière bien à lui de faire pénétrer son lecteur dans le récit en innovant toujours dans la manière de s’y prendre. En ce qui concerne L’Envol, on atterrit au cœur d’un grand événement organisé par l’empire alavirien, puisqu’il s’agit d’un tournoi, composé de dix épreuves. Outre le fait que cet événement permet encore et toujours à Ellana de progresser sur la voie et la doctrine marchombre, il offre également un joli clin d’œil aux Ewilan, puisqu’on y retrouve plusieurs personnages clés de ces sagas. Une bonne façon de retrouver la prose de Pierre, n’est-ce pas ?
            Difficile d’évoquer le déroulement de l’intrigue sans révéler trop de détails. Ellana a mûri, que ce soit en âge ou en maturité. Il en va de même au sujet de son parcours, de sa progression sur la voie, bien plus complexe mais toujours aussi agréable à découvrir dans ce second tome. De nombreux rebondissements vont là aussi venir jalonner sa route, qui tendent vers le sourire du lecteur, de multiples pincements au cœur, beaucoup de larmes à plusieurs passages du livre. Ce livre se lit et se découvre au travers de nombreuses émotions qui nous submergent toutes de la même manière, dans la même intensité.
            On retrouve de nombreux composants déjà présents dans d’autres titres, tels que l’amour et l’amitié, la trahison, la confiance, et j’en passe, mais d’autres s’immiscent plus sournoisement, comme le doute pour ne citer que celui-ci. La voie du marchombre est propice à la remise en question, et Ellana, pourtant représentée comme une battante jusque-là, s’enfoncera dans les affres du doute et de la dépression. Une occasion pour Pierre de faire intervenir deux personnages tirés d’une autre de ses œuvres, écrite quelques années plus tard, mais également un magnifique principe que tout le monde devrait garder en mémoire (et que je ne citerais pas ici pour vous laisser la surprise, même si je le connais par cœur).
            La fin est là aussi un joli clin d’œil à d’autres titres, et on ne peut que se dire que la boucle est bouclée, qu’Ellana a trouvé sa place et que la prophétie est en marche… Prophétie. Etrange, c’est le titre du prochain tome !

            [/!\ Spoiler : Il était impossible que je rédige une chronique sans laisser trace de deux passages importants de L’Envol. Mais comme je vais les nommer et les évoquer avec plus de détails, ceux qui n’ont pas lu le livre devraient passer leur chemin s’ils veulent vraiment ressentir une émotion poignante lors de leur lecture.
            Vers les deux tiers du récit, le maître marchombre Jilano conduit sa jeune apprentie vers ce qui est alors sa dernière épreuve, même si personne sauf lui ne le sait encore. Une montagne, le froid d’un printemps naissant, des chaînes. Après la douleur, l’incompréhension et l’énervement, la libération et la reconnaissance interviennent. Et les larmes. Ellana est libre mais se sent perdue, veut rester apprendre encore et encore auprès de son maître. Elle comprend pourtant qu’elle doit voler de ses propres ailes si elle veut devenir marchombre à part entière. On ne peut que pleurer lors de ce passage, parce que Pierre insuffle tout simplement de l’émotion brute, avec des mots simples et poignants. Et puis, Jilano aussi pleure, alors pourquoi le lecteur devrait-il s’en priver ?
            Je me rappelle que, lors de ma première lecture, je m’étais demandée ce qui se passerait alors dans le dernier tome, si l’apprentissage d’Ellana était terminé. Mais ça, c’est une toute autre histoire !

            Le deuxième et dernier spoil portera également sur un passage vers la fin du livre. Alors que Jilano, à l’écoute du vent, perçoit la blessure de son ancienne élève, il va courir, sur plusieurs courts chapitres, à son secours. Or c’est dans un piège qu’il tombera. Pourtant, il ne luttera pas et, pour un nouveau moment intense et poignant, ces dernières pensées seront pour Ellana qui, lorsque la mort aura frappé, s’effondrera malgré qu’elle se trouve à des lieux de là.
            Quand je vous dis que Pierre Bottero nous fait vivre son livre, autant vous dire que je pèse mes mots. Parce que, pour ce second tome et malgré les quelques joies qu’on y découvre, ce sont surtout beaucoup de larmes qui en ressortent…]

            Malgré son mûrissement, Ellana n’a pas changé. Franche et imprévisible, elle sillonne la voie marchombre avec cette facilité qui la caractérise. Même si l’heure du doute va sonner, son retour sur la voie se fera dans une simplicité presque exaspérante, mais qui est toujours aussi bien amenée par l’auteur. Il n’empêche, sa douceur, son humour et sa combativité en font un personnage attachant que l’on prend plaisir à suivre.
            Et à ses côtés, toujours le grand Jilano qui s’efforce de prodiguer soins et conseils, des principes qui marquent l’esprit, même lorsqu’on referme le livre.

            Comme toujours, les choses sont dites avec une légèreté qui caractérise si bien la plume de Pierre Bottero. La douceur y ont également leur place, et c’est doublement intéressant par le fait que les sujets et thèmes évoqués sont parfois lourds de sens. Déclarer des notions complexes avec une simplicité si désarmante, voilà ce dont le Maître des Mots, ainsi appelé par un grand nombre des lecteurs, est capable pour conquérir les cœurs.

            En conclusion, j’ai retrouvé Ellana avec un immense plaisir. La voir douter et trébucher sur la voie marchombre la rend plus attachante, plus humaine, et cela a permis d’équilibrer la balance, elle qui avance habituellement sur la voie avec tant d’aisance. La plupart des thèmes sont lourds de sens et de portées, confinant à ce second tome un degré plus sérieux, plus supérieur encore à celui qui le précède, mais la simplicité et la légèreté avec laquelle Pierre évoque l’ensemble de l’œuvre amoindrissent la dureté et lui confèrent une harmonie qui s’apprécie. De la joie, des pincements au cœur, des larmes… Beaucoup de larmes… Pour un coup de cœur que je ne suis pas prête d’oublier (et que je relirai avec plaisir).





« La douleur infinie de celui qui reste. 
Comme un pâle reflet de l'infini voyage.
Qui attend celui qui part… »

Ellana Caldin

Les autres titres de la saga :
1. Ellana
2. L'Envol
- Saga terminée -

6 juil. 2015

#44 - 06 au 12 juillet 2015



Livres loisirs :


- Avancer Filles-des-Brumes, tome 1 - L'empire ultime de Brandon Sanderson

Synopsis :

Les brumes règnent sur la nuit,


Le Seigneur Maître sur le monde.

La jeune Vin ne connait de l’Empire Ultime que les brumes de Luthadel, les pluies de cendre et le regard d’acier des Grands Inquisiteurs. Depuis plus de 1000 ans, le Seigneur Maître gouverne les hommes par la terreur. Seuls les nobles pratiquent l’allomancie, la précieuse magie des métaux.
Mais Vin n’est pas une adolescente comme les autres. Et le jour où sa route croise celle de Kelsier, le plus célèbre voleur de l’Empire, elle est entraînée dans un combat sans merci. Car Kelsier, revenu de l’enfer, nourrit un projet fou : renverser l’Empire.





- Des souris et des hommes de John Steinbeck


Synopsis :

Lennie serra les doigts, se cramponna aux cheveux.
- Lâche-moi, cria-t-elle. Mais lâche-moi donc. Lennie était affolé. Son visage se contractait. Elle se mit à hurler et, de l'autre main, il lui couvrit la bouche et le nez. - Non, j'vous en prie, supplia-t-il. Oh, j'vous en prie, ne faites pas ça. George se fâcherait. Elle se débattait vigoureusement sous ses mains... - Oh, je vous en prie, ne faites pas ça, supplia-t-il. George va dire que j'ai encore fait quelque chose de mal.
Il m'laissera pas soigner les lapins.







- Terre-Dragon, tome 1 - Le Souffle des pierres d'Erik L'Homme (Emprunt)

Synopsis :

Sur un territoire déchiré par les vents vivent d’étranges tribus soumises au règne d'un invisible roi-dragon. Le jour ou Aegir, l'enfant à la peau d'ours, échappe aux guerriers qui le gardent en cage, le destin du royaume bascule. Traqué sans relâche, Aegir croise la route de Sheylis, une apprentie sorcière chassé de son village. Un sortilège puissant va bientôt unir les deux adolescents contre leur volonté.







- Le Pacte des Marchombres, tome 3 - La Prophétie de Pierre Bottero (LC sans date limite)

Synopsis :


"L'ouverture est le chemin qui te conduira à l'harmonie. 
C'est en s'ouvrant que le marchombre perçoit les forces qui constituent l'univers. 
C'est en s'ouvrant qu'il les laisse entrer en lui. 
C'est en s'ouvrant qu'il peut espérer les comprendre." 

5 juil. 2015

Les Anges déchus, tome 1 - Hush, Hush

Synopsis :

            L'amour ne faisait pas partie des plans de Nora Grey. Elle n'avait jamais été particulièrement attirée par les garçons de son école, même si sa meilleure amie, Vee, faisait tout pour ça. Mais ça, c'était avant l'arrivée de Patch.
Avec son sourire et ses yeux qui semblent voir à l'intérieur d'elle-même, Nora est attirée vers lui malgré elle. Mais après une série de rencontres effrayantes, Nora ne sait plus en qui avoir confiance. Patch apparaît partout où elle est et semble en savoir plus sur elle que ses meilleurs amis. Elle ne sait trop si elle doit lui tomber dans les bras ou s'enfuir. Et quand elle décide de chercher des réponses, elle entrevoit une vérité plus troublante encore.


Mon avis :

            Ce n’est pas la première fois que je lisais ce livre, mais tout comme 16 Lunes de Kami Garcia, j’ai inscris ce livre dans un challenge, en plus du fait que j’étais intéressée par la suite de la saga et je souhaitais me remettre quelques détails en place avant d’entamer le tome suivant. Ce fut également l’occasion d’une lecture commune avec Sanguine de Livraddict.
            Je fus bien heureuse de m’apercevoir que j’avais peu oublié très peu de choses, même si cela ne m’a pas empêché d’apprécier pleinement cette lecture.

            Le prologue laisse perplexe, puisqu’il en dévoile énormément sans vraiment s’appesantir sur les données, ce qui prodigue à la fois un effet confus et l’envie d’en apprendre davantage, d’éclaircir tout cela.
            La suite est vraiment entraînante. La rencontre entre Nora et Patch mêle à la fois la légèreté de l’humour et la tension défensive, si bien que j’ai de suite accrochée à ce « couple » explosif. L’enchaînement des péripéties se fait dans un rythme soutenu, ne laissant jamais place à l’ennui. Entre les attaques successives et la recherche de ou des agresseurs potentiels, le lecteur est pris dans une enquête (certes, pas digne d’un polar) mais à tout le moins accrocheuse, étant donné que des éléments surnaturels basculent dans le récit au cours des recherches de Nora, la protagoniste. De plus, de nouveaux personnages font surface au fil de l’intrigue, apportant leur dose de questions sans réponse et accroissant le suspens doué d’ambiguïtés.
            La fin se compose d’une double intrigue, où l’auteure compose entre une attaque qu’on pourrait qualifier d’extraordinaire puisqu’elle ne vient pas d’une créature terrestre et une attaque plus banale, une vengeance ou autre idée de ce type. Pour ce parallélisme de l’action ne perturbe aucunement la compréhension, au contraire le lecteur est complètement accaparé par cette brusque accélération du rythme.

            Dans toute cette intrigue, contrairement à ce que peut laisser penser la quatrième de couverture, l’amour entre deux des personnages est assez discret pour ne pas avoir envie de soupirer comme le donnent parfois envie d’autres livres dans le même genre. Face à l’électricité entre Patch et Nora, je me suis vraiment sentie concernée, voire proche d’eux, ce qui est un fait rare pour être souligné. Je pense néanmoins qu’il faut aimer cette touche de romantisme noir pour apprécier pleinement ce premier tome, sinon il ne vaut pas la peine d’aller jusqu’au bout...

Les personnages sont assez variés et attachants pour la plupart. Nora Grey est une jeune fille somme toute banale, travailleuse et très jolie, même si elle en reste humble. Sa meilleure amie Vee est tout l’inverse, formes arrondies et mauvaise élève. Si on oublie Marcie Millar, une petite peste que l’on ne croise que de temps en temps pour pimenter la vie au lycée puisqu’elle se fait une joie de se moquer de Vee, les visages féminins s’astreignent à ces deux meilleures amies, ce qui est peut-être dommage car l’attention est vraiment concentrée sur un public restreint. Il en va de même du côté des hommes, puisque hormis Patch Cipriano qui garde son caractère sombre, énigmatique et taquin et le duo Elliot et Jules, l’un étant aux premiers abords jovial et l’autre insaisissable.
            Si quelque chose me chiffonne sur les personnages, ce serait seulement l’absence d’adulte dans la quasi-totalité des récits. Certes, la mère de Nora apparaît de temps en temps, soulevant des problèmes plus sommaires tels que les difficultés de payer la maison. Hormis cela, les jeunes gens sont livrés à eux-mêmes, faisant le plus souvent ce qu’ils veulent. Je comprends qu’un livre doit vendre du rêve et s’accorder aux envies de ses lecteurs, mais dans un roman déjà fantastique, une petite touche de réalisme dans le récit n’aurait pas été de refus. Je tiens tout de même à préciser que ce point négatif n’est vraiment qu’un détail, ma lecture ne fut pas gâchée par cela !

            Le style est vraiment simple, c’est un plaisir de se glisser dans le récit car on s’attend à de l’humour, de la tension, de la légèreté, une petite touche d’inquiétudes et de violences sur la fin, en résumé des émotions vives qui permettent de mieux s’accrocher au récit. Le style se destine à un public adolescent et jeune adulte, au vu des termes simples et sans prise de tête.

            En conclusion, un récit plein d’entrain où les personnages, au nombre restreint mais tout de même attachants, se côtoient avec plus ou moins d’animosités. L’auteure compose avec une double intrigue, la complexifiant sans lui donner un aspect brouillon. L’amour naissant est exploité de façon très discrète, si bien que les dégoûtés de l’amour fleur bleue pourront tout de même y trouver leur bonheur. Un livre que j’ai pris plaisir à lire et relire grâce à sa légèreté, et j’espère entamer le second tome rapidement !




Les autres titres de la saga :
1. Hush, Hush
4. Finale
- saga terminée -

4 juil. 2015

Chroniques des Enchanteurs, tome 1 - 16 Lunes



Synopsis :


            J’ai longtemps rêvé de cette fille. Elle apparaissait dans un cauchemar où, malgré tous mes efforts, elle tombait sans que je ne puisse la sauver. Je me savais lié à elle d’une façon particulière. Et puis un jour, elle est arrivée en chair et en os dans au lycée de Gatlin, notre petite bourgade du Sud des Etats-Unis. Elle était belle et mystérieuse. Si j’avais su qu’en même temps que cette fille, dont j’allais tomber éperdument amoureux, surgirait aussi une malédiction... Nous étions menacés. Et cette fois, j’allais devoir la sauver... L’amour sera-t-il plus fort que le destin ?



Mon avis :

            Ce n’est pas la première fois que j’ai lu ce premier tome, mais ayant enfin la suite des aventures dans ma bibliothèque, j’avais besoin d’un petit rappel sur les détails, tout ça… Une lecture commune ayant été organisée, c’est avec plaisir que je me suis inscrite.

            Dans mon souvenir, j’avais assimilé l’histoire à la saga Twilight, mais en un petit peu plus complexe au niveau de l’intrigue et avec un couple inversé : la fille pleine de mystères et un garçon complètement accro à elle au premier coup d’œil. J’avais été grandement emballée par l’ensemble, raison pour laquelle j’ai acheté la suite de la saga. Aujourd’hui, je sens que j’ai évolué, mûri, car je n’ai pas retrouvé l’engouement de ma première découverte. Mais peut-être est-ce dû également au manque d’effets de surprise…

            Dés le début du récit, le décor est planté. Gatlin, ville (ou trou) perdue et conservatrice, où l’innovation et les étrangers ont du mal à trouver leur place, pour ne pas dire qu’ils sont en réalité inexistants. C’est assez comique et paradoxal de se dire que c’est dans ce genre d’endroit où rien ne se passe jamais que beaucoup de phénomènes étranges vont intervenir…
            Malgré un nombre de pages assez conséquent, l’intrigue se met rapidement en place. Les cauchemars d’Ethan, l’un des deux protagonistes, mis en avant nous interrogent et le lecteur cherche à en apprendre davantage. Heureusement, les réponses tombent très vite, suscitant à leur tour d’autres questions, et ainsi de suite. Jusqu’à la moitié du livre, nous évoluons dans une atmosphère sombre, dans l’attente du verdict concernant Lena. Les visions à travers le camée de Geneviève relancent d’autant plus le suspens et les énigmes. Cependant, arrivée à un peu plus de la moitié du livre, le rythme ralentit et j’ai ressenti comme un début d’ennui, alors que les personnages tournent en rond, comme si les auteurs avaient souhaité quelques nombres de pages mais n’avaient plus d’idée pour cela. Malheureusement, cela a contribué à perdre l’intensité de la tension, si bien que je me suis sentie moins concernée, moins désolée, par les événements qui accaparent Ethan et Lena.
            En revanche, j’ai beaucoup apprécié la date précisée dans le titre du chapitre. Puisque c’est le 11 février qui nous intéresse, et qu’il ne faut pas perdre de vue, cela permet de se situer dans le temps et de faire accroître la tension au fur et à mesure qu’on s’en approche.
            La fin est très étrange, je m’attendais à une grosse révélation… et je l’ai eu ! Mais je ne m’attendais pas à des nouvelles de ce type, si bien que je fus à la fois contente par cette surprise et déçue dans le sens triste par la teneur de cette dernière. Mais cela donne vraiment envie de lire la suite pour savoir comment les deux amoureux vont se dépatouiller de cette malédiction. Ma seule inquiétude se porte sur le tour dernier paragraphe, qui laisse à penser que l’intrigue risque de recommencer comme dans ce premier tome. Je laisserai tout de même la chance au second tome de me convaincre de son intérêt.

            Les personnages ne sont pas attachants, contrairement à ce que m’affirmaient mes souvenirs. Ethan est un jeune homme plein d’entrain, à la fois rêveur et très terre à terre, possédant une vision utopique des choses un peu décourageante. S’il possède très peu d’amis proches, il n’en est pas moins intégré et apprécié au lycée Jackson. A l’inverse, Lena est une étrangère très vite mal vue, d’autant plus qu’elle est la nièce de Macon Ravenwood, homme étrange qui n’est plus sorti de chez lui depuis une quinzaine d’années (étant différent, il est naturellement rejeté par la majorité de la population).
            Les personnages sont aussi nombreux que variés, entre la famille surprenante de Lena, les amis et connaissances d’Ethan,
Le coup de foudre qui l’a eu pour Lena m’a quelque peu blasée, parce que j’ai ressenti aucun basculement, aucune transition entre l’état de célibat accepté et celui d’amoureux fou. Il la rencontre, lui parle une fois, apprécie son aspect décalé et hop ! il tombe amoureux. D’ailleurs, ce fut si brutal et impromptu que je me suis demandée si, finalement, il ne l’aimait pas juste parce qu’elle était étrangère et qu’elle pouvait l’aider à fuir plus facilement son patelin perdu, lui qui déteste Gatlin… Mais bon, vint un moment où il fut reconnaître qu’ils forment plutôt un joli couple, même si cette impression s’est imposée à moi vers les toutes dernières pages (le jour de l’anniversaire à Lena, pour être plus précise).
De plus, j’ai grandement apprécié que l’amour ne soit pas toujours mis en avant. Le lecteur sait qu’il existe, qu’il unit les deux protagonistes, mais bien souvent l’anniversaire de Lena et ses conséquences, les recherches qu’il entraîne, permet d’écarter le déballage parfois rébarbatif des sentiments, ce qui m’a permis de mieux accrocher à l’ensemble du livre.

Le style est très simple, on sent que c’est loin d’être de la grande littérature. Mais j’ai grandement apprécié cette simplicité dans ce premier tome, car cela facilite la digestion de ce petit pavé. Il se lit en effet très vite, et c’est franchement un atout dans un récit pareil. Mais c’est un argument à double tranchant car, si cela m’a convenu parfaitement puisque je l’avais déjà lu, je pense que le style ne conviendra pas à tout le monde, notamment aux lectures les plus matures, ou simplement les plus âgés.
           
Et ce livre a bien gagné un petit point supplémentaire puisqu’il dénonce dans le même temps le rejet de l’imprévu et de l’étranger par les communautés confinées, un phénomène qu’on retrouve assez souvent dans la psychologie de notre époque. C’est une chose à en pas oublier et contre laquelle il faudrait lutter.


En conclusion, une histoire romantique où les sentiments s’effacent au profit d’une intrigue aux couleurs du fantastique et des énigmes. J’ai grandement apprécié les flashbacks par l’intermédiaire du camée, qui apportent des éléments de réponses autant que de nouvelles interrogations. Les personnages ne sont ni repoussants ni attachants, mais suffisamment travaillés pour susciter notre intérêt.



Les autres titres de la saga :
1. 16 Lunes
2. 17 Lunes + 2.5. Sublimes Lunes
3. 18 Lunes
4. 19 Lunes
- Saga terminée -