31 oct. 2016

Bilan mensuel #26 - Octobre 2016





Les Regrets de Joachim Du Bellay
Cette poésie s’est révélée être une surprise agréable par sa facilité 
de compréhension et le parcours du poète retracé. Ce ne sera pas une 
lecture au souvenir impérissable, mais je saurai à l’avenir que ce poète 
n’a pas une plume aussi sèche et complexe que d’autres auteurs de la même époque.



L'Ecole des Femmes de Molière
Entre l’agacement profond envers les personnages et l’amusement 
que les scènes cocasses suscitent, mon cœur balance. Si j’ai passé 
un agréable moment de lecture, le caractère des différents personnages 
ont bridé mon plaisir. Cela reste dans l’ensemble une bonne pièce.


Juste la fin du monde de Jean-Luc lagarce
Si la pièce se lit vite, il faut savoir prendre du recul pour ne serait-ce 
que tenter de comprendre la visée du dramaturge. Si ça peut-être intéressant 
à étudier, je vois mal lire et découvrir ce genre de pièces par moi-même 
dans le cadre d’une lecture loisir. Ce fut une expérience enrichissante 
mais j’espère qu’elle restera unique !


Vathek et ses épisodes de William Beckford
Ce fut une lecture divertissante, malgré l’intensité des saveurs et senteurs
qui plongeaient le récit dans des clichés. Entre les noms compliqués et
l’absence de détails descriptifs, le récit gagne en lourdeur et en stéréotypes
dont je me serai bien passée. Une bonne lecture, mais pas un souvenir impérissable non plus.


La mort de Philaé de Pierre Loti
Cela aurait pu être une lecture intéressante dans le rapport du contenu, 
avec la vision d’une Egypte dominée par le monde occidental. 
Malheureusement, l’ensemble est noyé dans un flot descriptif 
et il ne subsiste de ce naufrage la dernière satire du texte, contenue 
dans le post-scriptum. Lire un roman de deux cent pages pour 
un seul paragraphe intéressant, le dernier, ça pique…




Et parmi mes autres lectures du mois se trouvent 
- L'Adolescence Clementine de Clement Marot
- Les Orientales de Victor Hugo
Deux lectures que je n'ai pu chroniquer par manque d'envie et de contenu approprié.






...





Ma Pal ayant énormément changé, je m'arroge le droit (ahah XD) de laisser cette section
à vide pendant deux-trois mois.
Je remettrai à jour fin 2016 ou début d'année 2017 ;)






Avec des lectures principalement scolaires, difficile de ressentir un coup de coeur...








J'étais inscrite à 12 challenges.
Je me suis inscrite à 2 challenge.
Je me suis désinscrite à/J'ai terminé 4 challenges.

Total de mes challenges = 10







Je n'ai organisé aucun marathon. 







J'ai participé à aucune lecture commune.







Pas le temps :-(



La Mort de Philaé




Janvier 1907, l'officier de narine Pierre Loti débarque en Egypte. Pendant quatre mois, l'écrivain-voyageur se promène du Caire à Assouan, des rives du Nil au désert de Libye, de Louxor à Philae, poussé par le désir de capter le visage et l'âme d'un peuple. La mort de Philae, c'est la chronique d'un observateur hasardé dans l'Egypte du début du XXe siècle ; le brûlot d'un polémiste qui porte la plume dans la plaie d'un pays balafré par l'occupation britannique ; le livre d'un écrivain dont le style s'enchante au contact d'une civilisation avec laquelle il se sent de mèche. De la polémique et de la poésie : voilà avec quels ingrédients Loti a concocté cet ouvrage qui constitue le meilleur guide pour tous les voyageurs soucieux, comme lui, de s'aventurer au pays des pharaons.

C'est lundi, que lisez-vous ? [96]


Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books, il fut repris par le blog Galleane.


On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu'ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ?


28 oct. 2016

Vathek et ses épisodes




Atroce et infernal selon certains, avatar d’un 18ème finissant et catastrophique selon d’autres, quintessence du pré-romantisme et du solipsisme en version gothique selon d’autres encore, Vathek, s’il a reçu les hommages des plus grands de la littérature mondiale depuis sa publication à Paris, est avant tout l’un des classiques de la littérature romantique noire les moins bien établis. Depuis 1787, en effet, on ne lit qu’une version remaniée, souvent abrégée, de l’histoire du Calife Vathek.
C’est le but de la présente édition que de pallier cette manipulation génétique curieuse. L’édition de Didier Girard revient aux premiers états non seulement du texte de Vathek (l’édition de base proposée est celle de l’édition de Lausanne en 1786, jamais republiée depuis, et le lecteur pourra trouver un appareil critique complet avec les variantes par rapport aux éditions ultérieures) mais encore au texte intégral des Épisodes que leur auteur voulait voir publié avec le texte principal. Ainsi pourra-t-on lire, pour la première fois, la version initiale (‘Histoire des deux amis’) et fort différente du premier épisode (‘Histoire de Firouz et Firouzkah’) et pour chacun des autres (‘Histoire de la princesse Zulkaïs’ et ‘Histoire du prince Barkiarokh’) l’ensemble des variantes, permettant ainsi de revenir au texte de départ alors que toutes les éditions existantes de ce conte noir ont été jusqu’ici parcellaires, tronquées ou malencontreusement « corrigées ». Le texte du présent volume a été établi grâce à une étude minutieuse des manuscrits des Épisodes ainsi que des exemplaires des diverses éditions originales de Vathek.
Au-delà d’un retour au texte « premier », cette édition veut faire goûter au lecteur la prose si singulière et si convaincante de William Beckford que Stéphane Mallarmé rangea définitivement parmi les auteurs de littérature française, non pas par convention linguistique, mais au vu d’un style forgé aux exigences du cœur : « rien n’absout l’impéritie apportée au maniement des attaches de la phrase (où celle-ci se dissémine en l’ombre et le vague) ; mais que de conquêtes sur ces deux jumeaux néfastes, oui ! ». Dans cette édition fidèle aux hésitations de la plume, se dessine plus justement peut-être la poésie Beckford.

27 oct. 2016

Juste la fin du monde




Le fils retourne dans sa famille pour l'informer de sa mort prochaine.
Ce sont les retrouvailles avec le cercle familial où l'on se dit l'amour que l'on se porte à travers les éternelles querelles. De cette visite qu'il voulait définitive, le fils repartira sans avoir rien dit.

L'École des Femmes




Arnolphe, un riche vieillard, ridicule et jaloux, convaincu que beaucoup d'or et quelques précautions lui permettront de gagner le cœur d'Agnès, sa jeune et jolie pupille... Précautions bien inutiles ! Empêche-t-on une fleur de se tourner vers la lumière ? Enfermée dans la maison de son tuteur, élevée à l'écart des garçons de son âge, maintenue dans l'ignorance des choses de l'amour, Agnès, pourtant, ne peut détourner son regard du garçon qui se promène sous son balcon et lui parle si tendrement... " Le petit chat est mort... " dit Agnès au vieil Arnolphe. Mais l'amour, lui, est bien vivant. Et capable d'instruire rapidement la plus parfaite ingénue. Alors, d'Arnolphe ou d'Agnès, qui sera le plus rusé des deux ?

Les Regrets




En 1553, le poète originaire d’Anjou se rend à Rome afin d’assister son oncle, le puissant cardinal Jean Du Bellay. Vivre entre les ruines du passé et les splendeurs du présent, c’est la promesse d’un rêve éveillé pour notre auteur nourri d’Antiquité et de civilisation italienne. Pour l’humaniste qu’il est, c’est aussi se retrouver aux sources d’une culture qui rayonne sur toute l’Europe. Pourtant, l’« étrange » séjour romain s’apparente bientôt à une descente aux Enfers et ouvre la voie aux Regrets. Alternant l’élégie, la satire et l’éloge, Du Bellay y chante sa douleur et ses ennuis. Peut-être pour mieux donner à voir son habileté poétique…

1 oct. 2016

Bilan mensuel #25 - Septembre 2016






Coeurs de rouille de Justine Niogret
Ce livre est passé à un cheveux du coup de cœur. Je ne saurai dire 
ce qui m’a manqué pour qu’il obtienne ce Graal, peut-être une petite
 chose qui m’aurait empêché de lâcher le livre… Quoi qu’il en soit, 
la beauté des personnages, la force de la plume, ce récit haletant, tout fut 
mis en scène pour nous entraîner dans une magnifique descente en enfer. 
Peut-être que la morale est trop perceptible pour réellement m’emballer, 
en tout cas je suis entièrement d’accord avec le propos tenu. En bref, une 
excellente réussite de la littérature française que je recommande à tout public averti.



La 5e Vague - La Dernière Etoile de Rick Yancey
J’ai passé un moment divertissant avec ce troisième et dernier tome. 
J’ai retrouvé des personnages que j’appréciais énormément et je fus contente 
d’obtenir des réponses à certaines de mes questions. La plume enroule cela dans 
du papier léger qui rend la lecture attirante, sans pour autant laisser la signature 
d’un souvenir indélébile. La fin est toutefois excellente, avec une surprise 
déchirante qui permet de terminer sur une note à moitié originale. 
Dans l’ensemble, c’est une bonne saga que j’aurai eu plaisir à découvrir.


Chroniques d'au-delà du seuil, tome 2 - Le siège des dieux de Paul Carta
Cette lecture m’a enchanté au plus haut degré, elle fut même meilleure 
que celle du premier tome. Les personnages gardent leur fraîcheur 
et leur personnalité alors que les événements se complexifient 
et les révélations tombent. Ces dernières sont d’ailleurs originales 
et n’oublient aucune énigme, aucun mystère tenus jusqu’à lors en haleine. 
Pas de doute, ce second tome est un bijou de la Fantasy française 
que je recommande à tous les adeptes du genre.


Voyage de princesses de Misstigri et July Zaglia
Cet album est parfait pour passer le temps en toute beauté. 
Cependant il ne me laissera pas non plus un souvenir impérissable.


Beauregard, tome 2 - Le Tournoi des Ombres de Hervé Jubert
Si l'enquête tombe trop rapidement à mon goût, l'auteur met tout en oeuvre 
pour que son lecteur passe un excellent moment, et c'est à peu près réussi. 
Les personnages sont toujours aussi attachants, la plume se lit toute seule. 
le seul bémol reste à mon sens la mise à l'écart de l'humour, plus discret ici. 
Dommage, c'était le point fort du premier tome. Un peu plus mitigée donc, 
mais un bon tome quand même.



La Douleur de Marguerite Duras
Une oeuvre marquante qu'il faut absolument avoir lu dans sa vie 
pour comprendre une partie de l'Histoire étudié par un regard bien souvent oublié :
 celui de ceux restés en arrière. Une expérience marquante, poignante, 
qui n'est pas prête de me « foutre la paix ».



Derniers remords avant l'oubli de Jean-Luc Lagarce
Je me serai bien passée de lire cette pièce. 
Qu’est-ce que je pourrais ajouter d’autres ?


L'Ecole des Mères suivi de La Mère confidente de Marivaux
Ce recueil pourrait être excellent s’il ne présentait pas toujours la même
histoire vue sous différents angles. Au moins ne me suis-je pas ennuyée…


Le Roman de la Momie de Théophile Gautier
Ce livre se découpe en deux parties: la narration et la description, 
qui prend trop le pas sur les personnages et le récit pour donner un 
véritable contenu entièrement intéressant. Néanmoins ce fut une belle 
découverte, et peut-être relirai-je d'autres livres de cet auteur.






J'avais 725 livres papier en début du mois. J'ai ajouté 6 livres. J'ai lu 4 livres.
Aujourd'hui, j'ai 727 livres papier.





J'avais 143 e-books en début du mois. J'ai lu 4 e-books.
Aujourd'hui, j'ai 139 e-books.

Total de ma PAL en début de mois : 868
Total de ma PAL en fin de mois : 862






Je n'ai eu aucun coup de coeur ce mois-ci :(








J'étais inscrite à 12 challenges.
Je me suis inscrite à 0 challenge.
Je me suis désinscrite à 0 challenges.

Total de mes challenges = 12







Je n'ai organisé aucun marathon. 







J'ai participé à aucune lecture commune.







Pas le temps :-(



Le Roman de la Momie




Pharaon aime Tahoser qui aime Poëri. C'est à son retour d'Éthiopie que Pharaon porte un regard chargé de volupté sur la fille du grand prêtre. Lui qui rentre couvert de gloire, lui qui n'a plus rien à désirer du monde, roi, presque Dieu, se sent soudain esclave de la jeune Égyptienne. Mais Tahoser, merveille de beauté et de grâce, se languit d'un jeune homme aux prunelles sombres qu'elle a entrevu sur la terrasse luxuriante d'une maison. Aussi n'hésite-t-elle pas à se dépouiller de toute sa splendeur pour conquérir le cœur de Poëri l'exilé, l'Hébreu... Fastueuse histoire d'amour qu'un jeune lord anglais découvre dans le papyrus d'une tombe inviolée de la vallée des Rois. Ci-gît, avec encore toute l'apparence de la vie, une jeune femme morte depuis plus de trente siècle.

L'École des Mères suivi de la Mère Confidente




Pour vaincre le mal, faites-vous plus méchant que lui. L'homme est un loup pour la femme. Derrière le sentiment cherchez l'intérêt, derrière les mots le calcul.
A moins qu'aux ambitions parentales et aux sombres raisons d'argent l'ingénuité, les tendres rêveries du coeur, l'aspiration à un monde plus doux et plus confiant ne fassent entendre raison.
Telle est la trajectoire parcourue par le théâtre des Lumières et dont Marivaux touche ici les deux extrèmes : la comique noirceur d'une société où, une fois les masques tombés, la morale est mise en de cruels embarras ; le mirage exquis de la vertu, du rire et du sentiment réconciliés.