Kaamelott (BD), tome 02 - Les Sièges de transport

Le péril s'abat à nouveau sur Kaamelott. De puissants objets magiques ressurgissent des profondeurs de l'oubli et menacent de tomber entre les mains d'un dangereux Chef Viking. Qui gagnera la course pour Les Sièges De Transport ? La troupe d'élite de Kaamelott, les Seigneurs Perceval et Karadoc ? Ou Haki, dont la proue du Drakkar menace de fendre le sable des plages du Royaume de Bretagne ?

Pourquoi ce livre ? Ce n’est pas mentir que de dire que c’est “à cause” (ben oui, il m’a fait débuter une énième saga le bougre !) de Mister si je lis cette série de bande dessinée. Ca traînait dans sa bibliothèque et nous sommes tous les deux fans du format télévision, si bien que je n’ai pas résisté quand il a proposé de me les prêter. Presque quatre ans plus tard, je reprends la lecture de Kaamelott avec pour objectif de la finir rapidement.

Autant j’ai bien ri avec le précédent volume, autant Les Sièges de transport m’ont laissée de marbre. Très contente de retrouver les personnages, leur trogne, leur gouaille, et les situations catastrophiques dans lesquelles ils se plongent si aisément, je ressors néanmoins déçue que l’intrigue principale se porte sur ses fameux sièges. Les expressions et les scènes ne sont pas vraiment cocasses et j’ai davantage ri de la malchance de certains Vikings que des répliques des deux chevaliers de la Table ronde.

Dans le même esprit, c’est le combat d’Arthur pour se faire comprendre sur la césure entre chambre et bureau qui fait beaucoup rire, notamment grâce au comique de répétitions et aux faciès de ses interlocuteurs. Sauf que dans tout cela, rien ne concerne l’intrigue principale…

Le pire dans tout ça, c’est que je me suis rendu compte que j’attendais la fin de ma lecture avec impatience, mes yeux se baissant régulièrement sur le numéro de bas de page pour voir si j’approchais de la fin. Et je considérais que ça n’allait pas assez vite à mon goût. Je ressors ainsi avec le sentiment d’avoir rigolé tout en m’ennuyant, ce qui est paradoxal à souhait.

Comme je le disais, je suis tout de même contente de te retrouver des personnages que j’adore. Perceval et Karadoc sont fidèles à eux-mêmes, tout comme Arthur et son beau-père Léodagan. Reste dame Seli, qui me semble bien moins sèche que dans le support visuel, ce que je regrette car j’aime son franc parler et ses répliques telles des griffes acérées.

Quant aux illustrations, ce n’est pas le style que je préfère, c’est assez grossier par certains traits mais l’ensemble est compréhensible et efficace, on n’a pas besoin de rechercher le détail.

Je suis complètement mitigée face à cette lecture. D’un côté j’ai ri avec plaisir face au décalage de certaines scènes et aux expressions faciales. De l’autre côté je me suis ennuyée et j’avais hâte d’en finir avec cette lecture. J’ai conscience d’avoir mis 13, ce qui n’est pas si mal, mais j’ai le sentiment coupable de l’avoir fait par amour de la série plus que pour le réel potentiel de ce tome… Je vais tout de même lire la suite, par curiosité.

13/20

Les autres titres de la saga :
1. L'Armée du Nécromant
2. Les Sièges de transport
3. L'Enigme du coffre
4. Perceval et le dragon d'Airain
5. Le Serpent géant du Lac de l'Ombre
6. Le Duel des mages
7. Contre-attaque en Carmélide
8. L'Antre du Basilic
9. Les Renforts maléfiques
10. Karadoc et l'Icosaèdre
- saga en cours -