"Liquider
des agents du FBI est le meilleur moyen de s'attirer des emmerdes." Tueur
à la solde de la mafia de Chicago, le très professionnel Sal Cupertine aurait
dû faire graver cette devise sur la crosse de son 9 mm. A présent, il est un
peu tard : il en a abattu trois. Eu égard à ses états de service, ses
employeurs décident cependant de lui laisser une seconde chance. Transféré dans
un camion réfrigéré, notre tueur est savamment exfiltré vers le Nevada.
Je tiens
d’abord à remercier la plateforme NetGalley et les éditions Super8 pour ce
partenariat.
En conclusion, j'ai eu du mal à rentrer dedans mais une fois passés
les deux premiers chapitres, je n'ai pas su lâcher le livre. Si l'intrigue
reste plate et neutre, l'ambivalence des personnages à propos des notions de
bien et de mal rend la lecture savoureuse. La plume est douce, sans entre
unique. Dans l'ensemble, ce livre est sympathique et je le recommande a ceux
qui rêvent de polar sans tension haletante.
Après
le franc succès et le plaisir que j’avais ressenti en lisant Le contrat Salinger, j’avais hâte de me replonger dans une nouvelle parution de cette
édition.
Le
début fut pourtant un peu plus difficile à prendre en main. On découvre un as
du crime lié à une mafia américaine en pleine réunion avec des inconnus. A la
fin, il va se rendre compte que quelque chose d’anormal a eu lieu et il va
décider de les tuer dans un sursaut d’impulsivité qui va le conduire droit en
enfer.
Je
m’étais préparée à ce que l’intrigue soit lente à se lancer mais je ne
m’attendais pas à ce que cette longueur perdure une bonne partie du livre. Même
la fin se déroule d’une manière calme et contrôlée, comme si son statut de
rabbin avait totalement changé sa manière d’appréhender le monde. Une intrigue
lente du coup mais que j’ai pris à lire.
Je
fus tout de même légèrement mitigée sur la fin. En fait, cette fin change des
polars que je connais. Elle s'opère en douceur. L'énigme se résolve pourtant on
appréhende aucun "ennemi" dans ce livre, dans le sens où le tueur
change tellement de personnalité qu'il se place a la noirceur des autres personnages.
Du coup, j'apprécie qu'il y ait une nuance dans les notions de bien et de mal,
mais je fus déçue que la fin ne se fasse pas plus marquante que cela.
L'une des
grandes forces de cette intrigue repose sur l'opposition scénaristique entre le
pourchassé et le pourchasseur, le gibier et le chasseur. Cela permet de poser
les personnages sur un pied d'égalité et donc d'avoir une ambivalence entre
bien et mal.
En revanche,
je fus un peu plus perdue quant a la notion de temps passé. S'il arrive que l'auteur
évoque des semaines, cela ne tient que sur une ou deux phrases, ce qui est bien
peu pour se rendre compte de la durée de la cavale.
Les
personnages sont peu nombreux mais se ressemblent tous, dans le sens où ils ont
tous leur petite part de noirceur.
Sal Cuppertine
ou encore David Cohen est le personnage qui a le plus évolué. Passé de tueur à rabbin laisse forcement des traces et même s'il prêche les bonnes paroles de
Bruce Springsteen, ce qui prête a rire face a des gens éplorés, les principes
de vie que ses dogmes dégagent sont tout de même d'actualité et plein de bon
sens. Ce qu'il vit ne tend pas a le rendre attachant mais j'ai fini par
l'apprécier.
Jeff Hooper a
tout du bon fédéral qui aime remuer la merde au point d'en perdre son job. Si
je ne l'ai pas particulièrement trouvé attachant, je me suis habituée a sa
présence et son efficacité.
Les autres,
ils sont la pour renforcera crédibilité de l'ensemble et cela fonctionne a peu
près.
Quant a la
plume, elle est toute aussi douce et neutre que l'intrigue, elle ne nous tire
pas vers la fin mais nous fait apprécier chaque tournure de phrases.
Il faut que je le tente, celui-ci !
RépondreSupprimerYep, je te le conseille parce que hormis le début, il se lit plutôt bien ;)
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