22 sept. 2015

Le poids des secrets, tome 5 - Hotaru



Synopsis :

            A la saison des lucioles (hotaru), lorsqu'elle rend visite à sa grand-mère Mariko Takahashi, Tsubaki est loin de se douter que celle-ci lui confiera bientôt le secret qui ronge sa vie depuis cinquante ans, incapable qu'elle fut de le révéler à son mari. Etudiante en archéologie, Tsubaki apprend à travers cette confession les lois cruelles de la vie : l'innocence et la naïveté des jeunes filles sont souvent abusées par les hommes de pouvoir et d'expérience, et leur destinée s'en trouve à jamais bouleversée.



Mon avis :

            Il était tout bonnement impossible que je m’arrête en si bon chemin, raison pour laquelle j’ai enchaîné avec le cinquième tome du Poids des Secrets.

            Si ce dernier volume n’offre rien d’original quant aux faits révélés, il n’en garde pas moins son pourcentage d’intérêt puisqu’il nous révèle ni plus ni moins que le témoignage de Mariko, personnage au cœur de la tourmente lorsque la bombe détruisit la ville de Nagasaki. Plongé au cœur des secrets qui ont liés plusieurs familles, nous ne pouvons pas dire que ce sont de réelles révélations puisque nous sommes au courant de tout, mais le témoignage de Mariko apporte une touche d’émotion poignante qui relève encore l’attachement envers cette histoire.
            Dans cet ultime témoignage, alors qu’Obashan Mariko allège son fardeau avant de mourir, la majeure partie des personnages apparaissent comme pour étendre la fresque de l’œuvre sur un dernier appel et un dernier salut. La cruauté des uns nous frappe quand à l’inverse la bonté des autres adoucit les peines de la vie. C’est le grand résumé de ce livre, si je puis dire.

            L’émotion est également présente grâce au personnage principal d’Hotaru, Mariko. Présente dans le passé et le présent, ces remords font éprouver au lecteur de la pitié et de la compassion jusqu’à la fin.

            Le style d’écriture est toujours aussi exotique, aussi envoûtant. Il subsiste une simplicité dans le choix des mots, qui semble bien plus éloquent des phrases à rallonge ou des figures de style sans queue ni tête.
            Cette saga est courte, bien trop courte pour nous révéler tous les petits détails d’un secret. Elle reste cependant utile pour nous rappeler l’importance d’apprécier une chose sans en rechercher une explication et une cause. En là réside le message du livre, la beauté du monde se ressent dans l’observation et l’apparence, et non dans la recherche de connaissances.

            En conclusion, j’aurai été une fois de plus bluffée par la magnificence de l’écriture nippone, avec cette légèreté de la plume et cette divulgation percutante des émotions poignantes. Il aurait fallu plus de cinq tomes pour obtenir l’ensemble de tous les témoignages et donc de tous les détails des secrets qui nous entourent. Le message de l’auteure ici détermine la beauté du monde, qui réside dans l’appréciation et l’observation de ce qui nous entoure. Ce ne sera pas une saga coup de cœur, pourtant elle laissera forcément une trace…



Les autres titres de la saga :
1. Tsubaki
3. Tsubame
5. Hotaru
- saga terminée -

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