31 janv. 2016

L'Ange de la Nuit, tome 1 - La Voie des Ombres



Synopsis :

            Le tueur parfait n'a pas d'amis, il n'a que des cibles.
Pour Durzo Blint, l'assassinat est un art et il est l'artiste le plus accompli de la cité, grâce à des talents secrets hérités de la nuit des temps.
Pour Azoth, survivre est une lutte de tous les instants. Le petit rat de la guilde a appris à juger les gens d'un seul coup d'œil et à prendre des risques - comme proposer à Durzo Blint de devenir son apprenti.
Mais pour être accepté, il doit commencer pas abandonner son ancienne vie, changer d'identité, aborder un monde d'intrigues politiques, d'effroyable dangers et de magies étranges, et sacrifier ce qui lui est le plus précieux...


Mon avis :

            Nominé lors de ma troisième participation au challenge Livra’Deux pour PAL’ddict, je fus bien contente de tomber dessus puisqu’il me faisait de l’œil depuis quelques semaines maintenant et j’ai enfin pu le caser (de force) dans mon emploi du temps livresque.

                J’ai pourtant très vite déchanté. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : si l’histoire semblait prometteuse, avec son lot d’action et une ambiance pesante, sombre, jamais je ne classerai ce tome comme de la Dark Fantasy.

            Commençons d’abord par l’intrigue. Nous atterrissons d’emblée dans un univers impitoyable cerné de guildes en tout genre que des gens de notre société considèreraient plutôt comme des gangs. C’est là que nous découvrons notre protagoniste, Azoth, jeune garçon âgé d’une petite dizaine d’années et avec pourtant la tête sur les épaules. Car dans le Dédale, il vaut mieux en avoir dans la caboche pour survivre. Azoth se portera pourtant au-dessus du lot, avec ses ambitions indignes d’un garçon de son âge, et pourtant si normales étant donné son quotidien. Parvenu à ses fins malgré les épreuves traversées et les mises en garde redoublées, commence pour lui une quête initiatique… qui sera éludée du début à la fin ! A ce moment-là naquit ma frustration, car l’initiation d’un personnage permet d’être témoin de son évolution et par conséquent une meilleure attache ou au contraire une répulsion, selon la volonté de l’auteur, entre le personnage et le lecteur.
            Par la suite, alors que notre jeune « héros » découvre son nouveau quotidien, le lecteur est confronté à une multitude d’institutions ou de titres/rôles évoqués succinctement, mais qui gagneront pourtant toute leur importance au fil du récit. Or, j’ai eu du mal à m’adapter à tout ce système complexe des divers pouvoirs régissant la ville, car j’ai trouvé que cela avait été mal expliqué au tout début. L’ensemble aurait donc gagné en précision…
            Aussi, j’ai constaté une sorte de déséquilibre entre le début et la fin de l’intrigue. En effet, nous avons droit à une succession d’action sans lien apparent, mais qui permet tout de même une immersion dans la spirale de l’assassinat. Cela dure les deux tiers du livre, alors que l’action finale, où se succèdent un nombre incalculable de rebondissements, va s’étirer sur le dernier tiers, créant selon moi un effet de longueur.
            J’évoquais les rebondissements, et je dois dire qu’ils n’ont lieu que dans la dernière partie de l’œuvre, là où l’action se fait déjà des plus intenses. Si cela suscite une forte émotion, ce qui implique une certaine accroche, et complexifie agréablement l’intrigue, j’ai trouvé que l’auteur utilisait cet effet avec exagération. Mais bon, j’ai quand même été emportée dans ce tourbillon, m’écriant presque de surprise à certains moments. Cela restera donc dans les aspects positifs !
            En revanche, la fin est complètement pourrie ! Je ne sais pas ce qui s’est déroulé dans la tête de l’auteur à ce moment-là, sûrement qu’il devait y avoir un bruit de fond à la Twilight… Mais bref, l’auteur nous a bâclés ça sur une scène à l’eau de rose qui casse carrément de l’ambiance générale de l’œuvre.

            Parmi d’autres points qui m’ont déplu, on retrouve quelques petits détails sans grande importance, mais qui m’ont tout de même gênée.
            Premièrement, la formation des chapitres m’a vraiment laissée dubitative lors de certains passages. En effet, on termine parfois un chapitre dans un dialogue en cours (qui n’est pas fini, quoi) et le chapitre suivant débute sur une toute autre scène dans un tout autre endroit de la ville. Des transitions qui ont de quoi en laisser perplexe plus d’un…
            Deuxièmement, l’intrigue se déroule principalement dans une sorte de huis-clos, à quelques exceptions près, si bien que cela confère un sentiment d’étouffement et un univers assez mal exploité, outre la ville.
            Et enfin, l’intervention inopinée d’un deus ex machina (bon, là, je caricature un peu, mais l’idée reste la même) m’a tirée quelques grimaces. Azoth est quelqu’un de très débrouillard, très indépendant. Or là, il arrive à un point où cela ne suffit plus s’il veut survivre. De mon côté, j’ai trouvé cette intervention hors propos et légèrement décevante pour cette intrigue, même si un tel emploi dans la Fantasy reste une idée originale.

            Outre cela, il est vrai que ce premier tome se consacre à révéler toute la noirceur et la bassesse qui peuvent s’accumuler dans notre société, ce qui peut sûrement relier cette saga à la Dark Fantasy. Cependant, je trouve que cela n’est pas un critère suffisant, il manque des choses pour approfondie cet aspect de l’intrigue.

            Du côté des personnages, je ne souhaite pas trop m’attarder puisqu’ils dégagent peu de choses.
            Azoth a tout de l’enfant motivé et ambitieux qui ne laissera rien entraver ses plans. Comme je l’ai déjà fait remarquer, l’ellipse autour de son initiation fut une belle erreur, car on n’a pas pu suivre son évolution et les difficultés qu’il a du affronter.
            Face à lui, Durzo Blint semble être un maître très complexe et lunatique, cachant mal la tendresse qu’il éprouve pour ce jeune garçon.
            En parallèle l’univers s’enrichit d’une foule de personnages tous différents les uns les autres, que ce soit parmi les nobles de haut rang, des Rats de guildes ou encore des servants.
            Je tiens toutefois à émettre un petit avis sur le roi Aléine Gunder neuvième du nom, qui m’a bien fait rire par son immaturité et ses excentricités. J’avoue avoir de bons petits moments à ses côtés !

            La plume de Brent Weeks est des plus banales. Si elle permet de passer un bon moment par sa simplicité et sa force de caractère, elle n’en est pas plus extraordinaire que cela, pas des plus mémorables.

            En conclusion, un premier tome qui promettait une intrigue complexe, mais qui manque de netteté vis-à-vis de certaines choses essentielles. L’ellipse autour de l’initiation d’Azoth et l’absence d’explications approfondies sur certains détails m’ont rendu la lecture plus laborieuse. L’univers sombre et la plume simple et directe de l’auteur m’ont permis de passer un bon moment, cependant je m’attendais  à bien mieux pour ce premier tome.





Les autres titres de la saga :
1. La Voie des Ombres
2. Le Choix des Ombres
3. Au-delà des Ombres
- saga terminée -

30 janv. 2016

Tag Liebster Award : Mes petits secrets de lectrice



Nominée par le couple Deedr (du super blog D'Encre et de Rêves) la semaine passée, me disais qu'il était temps de faire mon petit article.

En règle générale, je suis contre toute forme de chaînes, mais vu que ça concerne la littérature, je ne refuse jamais =)

Petite précisions, dans les onze choses me concernant, je n'évoquerai que ce qui attrait à la lecture car je n'aime pas trop évoquer ma vie privée par ici ;)


Règles du Tag :
– Dire onze choses sur soi.
– Répondre aux onze questions de la personne qui t’as nominé.
– Nommer à ton tour onze nouveaux blogs et leur poser onze questions.
– Mettre des liens vers leur blog et les informer de leur nomination.
– Informer la personne qui t’as nominé que la tâche est accomplie.

Book Jar #2 - Février 2016



Rendez-vous réputé sur la blogosphère littéraire, j'ai décidé de rejoindre le mouvement (non non, je ne suis pas un mouton !) afin de sortir de ma PAL des livres que je ne lirai pas de ma propre initiative (ce qui est paradoxal puisque c'est moi qui les ai achetés ! XD).

Le principe de la Book Jar est fort simple ! On place dans une boîte des bouts de papier sur lesquels sont inscrits des titres et on tire au sort chaque mois l'heureux élu qui devra être lu. Ca me permettra de vider ma PAL en lisant des livres qui ne m'attireraient pas forcément sur le moment. 

Simple comme bonjour !


Au mois de Février, je voulais un roman qui me permettrait d'avancer dans une saga.
Et finalement, j'ai tiré au sort :


Multiversum, tome 2 - Memoria de Leonardo Patrignani




Résumé :

Après la catastrophe qui s'est abattue sur la terre, Jenny et Alex se trouvent plongés dans Memoria, une dimension mentale qui n'existe qu'à travers leurs propres souvenirs. Est ce pour eux l'espoir d'être réunis dans une vie nouvelle ? Ou un cauchemar dont ils ne peuvent s'échapper ?

Moyenne sur Livraddict : 16.1 pour 42 votes.

Je me souviens avoir été grandement déçue par le premier tome.
Les explications n'étaient pas très claires et l'intrigue me paraissait bâclée.
La fin me donnait tout de même l'envie de savoir la suite,
et voilà que je vais m'y coller !

Y'a plus qu'à ! :D

25 janv. 2016

#73 - 25 au 31 janvier 2015





- Avancer L'Epée des ombres, tome 1 - La caverne de glace noire de J. V. Jones

Synopsis :

Les Maleterres. Un lieu hostile, figé dans un éternel hiver. Au Nord, des clans guerriers en conflit. Au Sud, des seigneurs avides qui convoitent les territoires des clans. À 16 ans, Raif est un archer accompli. Sa vie bascule le jour où, de retour de la chasse, il découvre que les hommes du clan, parmi lesquels son père, ont été horriblement massacrés. Ash est la fille adoptive de Penthero Iss, haut-seigneur d’une forteresse. À 15 ans, elle est une très belle adolescente, mais elle est hantée la nuit par des cauchemars de glace et de sang. Ensemble, Raif et Ash s’enfuiront sur les Maleterres enneigées, poursuivis par les sbires de Penthero Iss…






- Avancer Chroniques d'un rêve enclavé d'Ayerdhal (LC personnelle)


Synopsis :

"On ne bâtit rien sur le désespoir, fors la haine, mais avec la colère et l'usure des souffrances qui se répètent, avec la faim et la peur du lendemain, avec nos seuls coudes serrés pour nous tenir chaud, et nos larmes en écho, et nos rires enfuis, un jour, avec juste ça, entre hommes et femmes, nous n'aurons plus besoin que d'un rêve pour nous éveiller."

Ce rêve, c'est Parleur, marcheur venu de nulle part, qui va l'apporter aux gueux et aux roturiers de la Colline, une année où l'hiver, la dîme et la disette se conjuguent pour les condamner à choisir entre la mort et la révolte.







- Terminer L'Ange de la nuit, tome 1 - La Voie des ombres de Brent Weeks

Synopsis :

Le tueur parfait n'a pas d'amis, il n'a que des cibles.
Pour Durzo Blint, l'assassinat est un art et il est l'artiste le plus accompli de la cité, grâce à des talents secrets hérités de la nuit des temps.
Pour Azoth, survivre est une lutte de tous les instants. Le petit rat de la guilde a appris à juger les gens d'un seul coup d'œil et à prendre des risques -comme proposer à Durzo Blint de devenir son apprenti.
Mais pour être accepté, il doit commencer pas abandonner son ancienne vie, changer d'identité, aborder un monde d'intrigues politiques, d'effroyable dangers et de magies étranges, et sacrifier ce qui lui est le plus précieux...






- Soeur des Cygnes, tome 2 de Juliet Marillier (Emprunt)

Synopsis :

Au domaine de Septenaigue, au cœur de la forêt, vivait une fratrie de sept enfants dont Sorcha, la benjamine, était la seule fille. Leur mère était morte, leur père toujours en campagne militaire contre les Britons. Mais un jour il décida de se remarier... Ainsi commence l'aventure de Sorcha. De l'Irlande aux côtes britanniques, une longue et douloureuse épreuve l'attend pour sauver ses frères d'une cruelle malédiction. Inspirée d'un conte de Grimm, Sœur des cygnes est une fantasy médiévale irlandaise, mais aussi le récit poignant des années de formation d'une jeune fille de caractère.

24 janv. 2016

Le Puits des Mémoires, tome 1 - La Traque



Synopsis :

            Trois hommes se réveillent dans les débris d'un chariot accidenté en pleine montagne. Aucun d'eux n'a le moindre souvenir de son nom, de son passé, de la raison pour laquelle il se trouve là, en haillons, dans un pays inconnu. Sur leurs traces, une horde de guerriers, venus de l'autre bout du monde, mettra le royaume à feu et à sang pour les retrouver. Fugitifs, mis à prix, impitoyablement traqués pour une raison mystérieuse, ils vont devoir survivre dans un monde où règnent la violence, les complots et la magie noire.


Mon avis :

            Qu’on se le dise, les éditions Scrinéo représentent vraiment une maison que j’affectionne par-dessus tout, ayant pu découvrir par des partenariats trois de leurs œuvres qui m’ont conquise au plus haut point. Gabriel Katz est également un auteur que je souhaitais particulièrement découvrir en 2016, étant donné la réputation qu’il a acquis sur les sites littéraires et la blogosphère. Nous sommes janvier, le premier tome fut rapidement dévoré, et je gage que la saga sera terminée d’ici la fin de l’année !

            Dés les premières pages, cette saga se détache par l’originalité alléchante d’une intrigue prometteuse. L’attention du lecteur se focalise sur trois personnages qui vont rapidement devenir attachants. Quelle en est la raison ? La perte de leur mémoire. Tous trois se réveillent en effet sans plus aucun souvenir de leur passé, de ce qu’ils étaient avant, de la raison de leur voyage entrepris (puisqu’ils se réveillent dans les restes d’un chariot), ni même de leur nom. Bien décidés à découvrir qui ils sont, ils se plieront à la tâche d’une multitude de travaux différents pour remonter la piste de leur identité et comprendre pourquoi des hommes sans pitié cherchent à les capturer. Quels méfaits ont-ils pu commettre pour que les soldats de tout un royaume les traquent et une récompense de cent mille écus soit proposée sur leur tête ?
            Les informations seront distillées au compte goutte, de manière à ce que le suspens demeure une partie du livre. Et quel suspens ! Si je redoutais que les révélations et rebondissement ralentit le rythme effréné de l’intrigue pour le faire tomber dans une platitude, cela a permis au contraire de titiller mon plaisir à la lecture, amenant de nouvelles interrogations, de nouvelles énigmes, que l’on souhaite éclaircir au plus vite.
            Dans la même continuité, la fin est tout simplement celle qu’il fallait. Au lieu de finir sur un combat épique comme beaucoup d’auteurs le feraient sans hésiter, Gabriel Katz a choisi l’option d’une fin ouverte, où tout est encore possible sur la suite de cette aventure trépidante. La curiosité du lecteur est ainsi encore intacte et de mon côté je m’empresserai de me jeter sur le second tome si je n’avais pas des priorités livresques auparavant…

            Finalement sur l’intrigue, et par rapport à ce que l’on apprend par la suite sur le passé des personnages, je regrette un peu que l’intrigue ne nous ai pas fait atterrir quelques mois auparavant. Bien sûr, l’intérêt de l’intrigue se porte à découvrir le pourquoi du comment, le tout distillé parcimonieusement par le biais de révélations appréciées, mais cela aurait permis de faire ressortir le contraste dans l’évolution des diverses personnalités des protagonistes, et j’aurai aimé voir ces contre-pieds (en fait, je propose surtout une petite prélude, là XD).

            Comme je le disais, les personnages ne savent rien de leur origine aux premiers abords, si bien que l’on apprend peu de choses sur eux. Nils, Karib, Olen, que des noms inventés sur le pouce afin d’avoir une impression de normalité mensongère. Inconnus sans souvenir, incapables de déterminer s’ils étaient de simples connaissances, amis ou ennemis auparavant, ils vont s’allier pour retracer le parcours de leur vie et reconquérir leur identité.
            Karib se présente rapidement comme le meneur de la petite bande, même si les décisions seront prises selon les avis de chacun. Travailleur et déterminé, c’est probablement le plus couard de la bande, d’autant plus qu’il rejette toute notion de violence.
            Nils (mon préféré des trois) est le plus sarcastique de la bande (vous apprenez la raison qui fait que c’est mon préféré). Cela ne l’empêche pas d’avoir un caractère droit et jovial, loyal envers ses deux compères. Il se découvre rapidement une dextérité au lancer de couteaux, une activité à laquelle il prend plaisir à s’entraîner.
            Quant à Olen, il se découvre une facilité à aborder les gens, par sa jeunesse et sa bonhomie coutumière. Il possède également une capacité d’improvisation qui les sortira un bon nombre de fois de la nasse, et charmer les femmes se révélera une bonne compétence. Ce dernier personnage trempe légèrement dans le stéréotype du flagorneur, mais l’auteur maîtrise cette caractéristique de manière à ce qu’elle soit facilement acceptée par le lectorat.
            Les autres personnages se multiplient en grand nombre, afin de mieux nous ancrer dans l’univers de la Fantasy. Entre les soldats de divers milieux et grades, les mercenaires, les nobles et le bas peuple, tout est mis en œuvre pour prodiguer cette impression d’une échappée dans un autre univers. Et c’est réussi !

            La plume de l’auteur est légère, envoûtante, nous entraînant dans le livre sans que l’on se rende compte que l’on tourne les pages de manière si fréquente. L’humour se porte également comme un facteur important dans le plaisir procuré par cette découverte. Discret mais là, il prodigue un positivisme certain à l’ensemble, accentuant le plaisir de parcourir les pages avec ces trois fameux personnages.
            Le style est à la portée de tous, que ce soit des adolescents ou des adultes, car le roman conserve une âme d’enfant tout en abordant des sujets matures.

            En conclusion, c’est un régal que d’être entrée dans cet univers que présente le Puits des Mémoires. Le style est léger, doux, envoûtant, l’humour m’a facilement tiré quelques sourires amusés tout comme la cocasserie de certaines scènes. L’originalité de l’intrigue place la barre haute pour ce premier tome, et j’espère que le suivant saura être à la hauteur.





Les autres titres de la saga :
1. La Traque
- saga terminée -

23 janv. 2016

Préludes au Trône de Fer, tome 1 - Le Chevalier errant suivi de L'Epée lige

Synopsis :

            Qu'il joute ou qu'il guerroie, le chevalier errant n'a d'autres attaches que celles de son cœur, d'autre code que celui de l'honneur. Il loue ses services aux causes les plus nobles et prend la défense des opprimés. Une ligne de conduite qu'a toujours suivie Ser Arlan de Pennytree, et qu'il s'est efforcé d'inculquer à son écuyer, Dunk. Mais la rencontre de ce dernier avec un garçon étrange, qui se fait appeler l'Œuf, changera à jamais son destin. Un an plus tard, Dunk et l'Œuf, désormais son écuyer, s'engagent au service de Ser Eustace Osgris, un petit seigneur acculé à la défaite par la Veuve Rouge. Leur mission, déjà ardue, va se compliquer du fait des relations qu'entretiennent les deux forces en présence !

Mon avis :

            Lire le Trône de Fer a toujours fait parti des mes bonnes résolutions depuis quelques années. Mais devant l’épaisseur de l’œuvre et l’envie de découvrir plein d’autres univers, cet objectif a toujours été repoussé. Cette année, mon compagnon et moi nous sommes décidés à tenter l’aventure dans une lecture commune (histoire de bien se motiver à deux).

            Il était important pour nous de commencer cette aventure par le commencement (logique !), donc par les préludes. Cela permettait une approche chronologique et par conséquent un apport de détails précédent l’histoire principale du Trône de fer.
            Seulement, j’ai trouvé que ces deux nouvelles n’amenaient aucun apport à l’intrigue première (que nous connaissons tous les deux grâce à la série adaptée par les studios HBO). Certes, nous avons droit à de plus amples détails sur les us et coutumes du royaume des Sept Couronnes, notamment lors d’un tournoi organisé par un haut seigneur (en ce qui concerne la nouvelle du Chevalier errant) et la mise au service d’un chevalier auprès d’un seigneur (comme l’évoquera la nouvelle de L’Epée lige).
            Certes, au travers des péripéties vécues par Dunk, le chevalier errant qu’on suivra tout au long de ces préludes, nous en apprendrons plus sur les conflits politiques opposant les diverses grandes maisons tant connues dans les tomes principaux, des conflits qui sont cette fois-ci actuels (dans le sens où ils ne sont pas exposés dans les archives puisqu’ils se déroulent en ce moment-même… Je ne vous embrouille pas, c’est bon ?), mais j’ai trouvé que les repères manquaient à cet apport, et cela gênerait la lecture de quelqu’un qui, comme moi finalement, ne maîtriserait pas assez l’univers du Trône de fer.

            En ce qui concerne les personnages, George R. R. Martin reste fidèle à lui-même et à son récit puisqu’ils sont multitudes. Certes, les protagonistes sont rares, on y trouve seulement messer Dunk (ou ser Duncan le Grand) et l’Œuf, incorrigible garnement qui souhaite devenir écuyer par tous les moyens, également quelques nobles et cela suffit. Mais l’auteur approfondit la matière en incorporant une foule de personnages secondaires servant de décors, pour justement ancrer le récit dans un cadre historique précis, un système politique précis, également pour instaurer une divergence notoire dans les classes sociales, etc. Nous voilà donc servis dans l’apport en détails, mais j’avouerai que j’ai parfois été perdue parmi ce grand nombre de personnages, notamment dans les princiers (qui sont multitudes !) qui sont trop nombreux pour un prélude. Il aurait mieux valu évoquer les majeurs et remettre à plus tard ceux annexes.
            Outre cela, j’ai apprécié Dunk, ce chevalier errant adoubé comme par erreur alors que sa classe sociale le destinait à devenir voleur ou assassin dans sa prime jeunesse ce qui lui procure un côté attachant. En revanche, j’ai vite été lassée par les pensées que l’auteur lui extirpait, celles où le protagoniste se rabaisse. Ce n’est pas tant le fait qu’il le fasse qui m’agaçait, plutôt la redondance de ces pensées… Cela casse le rythme de lecture et inscrit trop de répétitions dans le récit.
            Quant à l’Œuf, c’est le plus attachant des personnages par son caractère franc et jovial, un tantinet rebelle et casse-cou. Il participe au récit autant que Dunk et se montre plus loquace que ce dernier, ce qui apporte un souffle bienvenu à une intrigue très descriptive.

            Pour avoir débuté l’intégrale premier du Trône de Fer, je sais que les styles d’écriture sont similaires en tout point. A la fois lourd et intriguant, il nous donne l’envie d’en savoir plus et d’aller au bout du bout (même s’il va falloir plus d’un an pour finir une telle épaisseur de saga).

            En conclusion, un prélude intéressant à lire pour en apprendre davantage sur les coutumes des Sept Couronnes, mais qui n’apporte rien sur l’intrigue de la saga du Trône de Fer. Les personnages sont trop nombreux pour qu’on puisse pleinement adhérer à chacun d’eux mais les deux protagonistes dont on suit les aventures sont suffisamment attachants pour qu’on souhaite lire leurs aventures jusqu’au bout. Une bonne découverte pour les fans inconditionnels de la saga principale, mais que je ne recommande pas aux moins assidus de la série…





Les autres titres de la saga :
1. Le Chevalier errant suivi de L'Epée lige
- Saga terminée -

20 janv. 2016

La Salamandre

Synopsis :

 
            Catherine, dont la vie s'organisait autour du travail avec la haine des dimanches, le secours de la télévision, l'affection d'un chat et l'usage fréquent de somnifères, tourne le dos à la France pour s'installer au Brésil. Dépassant sa condition de touriste, elle quitte l'univers des agences de voyages pour celui des favelas. La violence avec laquelle les gens se traitent entre eux ne lui est alors plus épargnée. Dans ce récit d'un parcours absolu, Jean-Christophe Rufin livre une tragédie moderne, où l'héroïne semble soudain obéir à une loi profonde qui la pousse à se détruire et à s'accomplir en même temps. À travers ce portrait d'une femme qui se perd et se découvre, l'auteur reprend aussi un thème qui lui est cher, celui de la rencontre entre les Occidentaux et leur tiers-monde fantasmé. Loin de la vitrine exotique et du mythe révolutionnaire, il va au-delà de la vision idéalisée, tout au moins " idéologisée ", du tiers-monde, vers un monde ambivalent, fait à la fois de richesse et de violence, repoussant et attirant.

Mon avis :

            Je sais, les plus assidus sur ce blog sauront que Jean-Christophe Rufin n’est pas un auteur faisant parti de mon genre littéraire favori. Cependant, ma superbe prof de français en Première m’a fait découvrir cet auteur au travers de Globalia, lecture programmée pour le cours sur le roman. Et quel roman ! Je me rappelle avoir énormément apprécié cette découverte si bien que j’avais acheté par la suite plusieurs autres œuvres dont La Salamandre. Après un long séjour dans ma PAL, voilà que ma Book Jar a su en sortir ce titre.

            En parlant du titre, celui-ci est assez intriguant, car il y a dans cette œuvre aucun rapport avec une salamandre. Alors j’ai mené ma petite enquête pour comprendre le rapport entre ce petit animal et l’intrigue. Verdict : une salamandre est un amphibien capable, selon les croyances, de traverser et éteindre un feu (définition reformulée avec mes mots, s’il vous plaît). Autant dire que ma lanterne fut complètement éclairée (joli jeu de mots avec le feu, non ? XD Et pis je ne vous préciserai pas en quoi cela m’a éclairée, il faudra lire le livre pour comprendre, mouhahaha).

            Comme le présente la quatrième de couverture, ce livre relate la quête initiatique ou plutôt la remise à zéro de la vie de Catherine, femme quadragénaire qui n’a toujours vécu que pour le travail, en oubliant les rapports sociaux et les plaisirs d’une vie privée. Obligée de partir en voyage, elle optera pour le Brésil où elle retrouvera un couple de vieux amis à elle. Mais là où ils vivent « en aveugle » depuis des années, la touriste en apprendra davantage sur la véritable vie brésilienne grâce à l’apparition de Gilberto (« prononcé Giouberto), ou plus communément surnommé Gil.
            Si on n’observe que le rythme, le début est très rapide, s’enchaîne dans une mécanique propre à une vie trépidante et sauvage. Catherine découvre aux côtés de Gil la vie des brésiliens de basses conditions, vivant dans des taudis. Par les multiples descriptions et le regard de la jeune femme, l’auteur nous livre une telle reconstitution du pays qu’il prodigue l’impression qu’on s’y trouve pour de vrai. Malheureusement, le récit gagne en lenteur et en miroitement. Cela permet de rendre compte de la langueur dans ce que subit Catherine, mais offre également un contraste assez déplorable avec la vivacité de la première grosse moitié du livre. Personnellement, j’ai eu beaucoup de mal à adhérer à cette fin, que j’ai eu beaucoup plus de mal à digérer.
            Pourtant, le contenu de la fin n’est pas trop mal. Si on oublie la morale assez banale du renouveau et de l’espoir dans une situation des plus dramatiques, le récit se termine tout de même sur un air de douceur, avec un personnage qui a su reconquérir son corps et sa personnalité. Un beau message d’espoir, que je disais.

            Le nombre des personnages est très restreint, même pour un récit aussi court. Si par moment le nombre atteint cinq personnages dans l’intrigue, nous sommes le plus souvent concentrés sur seulement deux personnages, Catherine et Gil.
            Cette dernière eut le coup de foudre pour Gil dés le premier regard, malgré leur différence d’âge ou la personnalité de la femme qui ne l’a jamais amené à aimer. Lui n’est qu’une sorte de gigolo près à l’aimer de faux semblants en échange de cadeaux rêvés depuis toujours. Très vite, leur relation se complexifie sans jamais gagner en sentiments, rendant compte d’un univers sauvage et tortueux, ou la pauvreté et la misère se côtoient au quotidien.
            Les autres personnages, comme le couple d’amis ou le consul, apporte une touche réaliste supplémentaire à l’ensemble du récit. Par exemple, le couple d’amis permet de percevoir le ressenti et d’émettre des conseils de personnes de notre société afin de faire ressortir les aspects négatifs de cette relation mais également d’appuyer l’aspect malsain volontairement recherché (un peu dans le genre « on n’a qu’une vie, profite-en pour faire ce que tu veux de ton corps et ton argent du moment que tu ne tombes pas dans l’excès. »). Et le consul, lui, apporte la juridiction et la rectitude qui manquaient tout au long de cette découverte.

            Le style est vraiment abordable. Malgré ses prix et sa renommée, Jean-Christophe Rufin conserve un lexique simple afin de pouvoir être lu par un plus grand nombre de lecteurs, des adolescents comme des adultes. Cependant, il ne faut pas non plus rechercher un aspect poétique à son récit, l’auteur reste très terre à terre pour livrer au mieux la teneur de son roman. Personnellement, j’ai grandement adhéré à l’ensemble.   


            En conclusion, un livre appréciable par ses personnages d’anti-héros et le rendu sauvage et tortueux de l’intrigue. Malheureusement, le roman perd de sa valeur par la lenteur qui le gagne vers la fin du récit, alors que j’aurai apprécié une fin en apothéose. Un récit marquant, donc, mais peut mieux faire.


18 janv. 2016

#72 - 18 au 24 janvier 2016





L'Epée des ombres, tome 1 - La caverne de glace noire de J. V. Jones

Synopsis :

Les Maleterres. Un lieu hostile, figé dans un éternel hiver. Au Nord, des clans guerriers en conflit. Au Sud, des seigneurs avides qui convoitent les territoires des clans. À 16 ans, Raif est un archer accompli. Sa vie bascule le jour où, de retour de la chasse, il découvre que les hommes du clan, parmi lesquels son père, ont été horriblement massacrés. Ash est la fille adoptive de Penthero Iss, haut-seigneur d’une forteresse. À 15 ans, elle est une très belle adolescente, mais elle est hantée la nuit par des cauchemars de glace et de sang. Ensemble, Raif et Ash s’enfuiront sur les Maleterres enneigées, poursuivis par les sbires de Penthero Iss…







- Terminer Préludes au Trône de Fer, le Chevalier errant suivi de L'homme lige de George R. R. Martin (LC personnelle)

Synopsis :

Qu'il joute ou qu'il guerroie, le chevalier errant n'a d'autres attaches que celles de son cœur, d'autre code que celui de l'honneur. Il loue ses services aux causes les plus nobles et prend la défense des opprimés. Une ligne de conduite qu'a toujours suivie Ser Arlan de Pennytree, et qu'il s'est efforcé d'inculquer à son écuyer, Dunk. Mais la rencontre de ce dernier avec un garçon étrange, qui se fait appeler l'Œuf, changera à jamais son destin. Un an plus tard, Dunk et l'Œuf, désormais son écuyer, s'engagent au service de Ser Eustace Osgris, un petit seigneur acculé à la défaite par la Veuve Rouge. Leur mission, déjà ardue, va se compliquer du fait des relations qu'entretiennent les deux forces en présence !





- Terminer La salamandre de Jean-Christophe Rufin

Synopsis:


Catherine, dont la vie s'organisait autour du travail avec la haine des dimanches, le secours de la télévision, l'affection d'un chat et l'usage fréquent de somnifères, tourne le dos à la France pour s'installer au Brésil. Dépassant sa condition de touriste, elle quitte l'univers des agences de voyages pour celui des favelas. La violence avec laquelle les gens se traitent entre eux ne lui est alors plus épargnée. Dans ce récit d'un parcours absolu, Jean-Christophe Rufin livre une tragédie moderne, où l'héroïne semble soudain obéir à une loi profonde qui la pousse à se détruire et à s'accomplir en même temps. À travers ce portrait d'une femme qui se perd et se découvre, l'auteur reprend aussi un thème qui lui est cher, celui de la rencontre entre les Occidentaux et leur tiers-monde fantasmé. Loin de la vitrine exotique et du mythe révolutionnaire, il va au-delà de la vision idéalisée, tout au moins " idéologisée ", du tiers-monde, vers un monde ambivalent, fait à la fois de richesse et de violence, repoussant et attirant.





- Le Puits des Mémoires, tome 1 - La Traque de Gabriel Katz


Synopsis :

Trois hommes se réveillent dans les débris d'un chariot accidenté en pleine montagne. Aucun d'eux n'a le moindre souvenir de son nom, de son passé, de la raison pour laquelle il se trouve là, en haillons, dans un pays inconnu. Sur leurs traces, une horde de guerriers, venus de l'autre bout du monde, mettra le royaume à feu et à sang pour les retrouver. Fugitifs, mis à prix, impitoyablement traqués pour une raison mystérieuse, ils vont devoir survivre dans un monde où règnent la violence, les complots et la magie noire.





- L'Ange de la nuit, tome 1 - La Voie des ombres de Brent Weeks

Synopsis :

Le tueur parfait n'a pas d'amis, il n'a que des cibles.
Pour Durzo Blint, l'assassinat est un art et il est l'artiste le plus accompli de la cité, grâce à des talents secrets hérités de la nuit des temps.
Pour Azoth, survivre est une lutte de tous les instants. Le petit rat de la guilde a appris à juger les gens d'un seul coup d'œil et à prendre des risques -comme proposer à Durzo Blint de devenir son apprenti.
Mais pour être accepté, il doit commencer pas abandonner son ancienne vie, changer d'identité, aborder un monde d'intrigues politiques, d'effroyable dangers et de magies étranges, et sacrifier ce qui lui est le plus précieux...

15 janv. 2016

Le Guide du voyageur galactique, tome 1


Synopsis :

            Comment garder tout son flegme quand on apprend dans la même journée : que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d'autoroute ; que la Terre va être détruite d'ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d'une future voie express intergalactique ; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse, et s'apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie ? Pas de panique ! Car Arthur Dent, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide du voyageur galactique pour l'accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés.

Mon avis :

            Choisi par Anissa BnFk pour le challenge Choisir la prochaine lecture de sa PAL, j’étais enchantée d’entamer une saga aussi renommée que H2G2, également intitulée Le Guide du voyageur galactique. Il me semblait d’ailleurs avoir déjà regardé le film mais lorsque j’ai ouvert le lire sur les premières pages, je me suis laissée le bénéfice du doute (comme quoi, la mémoire n’est pas infaillible).

            Cependant j’ai très vite déchanté. Certes, l’auteur insère vraiment un style personnel et contrebalancé, mais c’est un style auquel je suis loin d’accrocher. Très carré et synthétique, j’avais l’impression d’être revenue au temps où je lisais des manuels de mathématiques… (Bon, j’exagère sûrement un peu, mais c’est pour que vous compreniez la teneur de la plume.) En effet, Douglas Adams ne s’embarrasse pas de décrire les paysages et les personnages, ou alors seulement en quelques lignes discrètes.
            Bien sûr, je peux tout à fait concevoir que ce style décalé, assez novateur, plaise à un grand nombre par son originalité et la rapidité de lecture que cela confère. De mon côté, je suis principalement envoûtée par les œuvres à la plume poétique, si bien que les 60% lus (eh oui, j’ai laborieusement persisté à parvenir à la fin du livre, en vain).

            Si le style ne m’a pas convenu, il en va de même pour l’humour. A la fois niais et lourd, j’ai eu du mal à comprendre comment pouvait-on accrocher à un tel genre de blagues (et pourtant, on dit que j’ai un humour assez spécial, noir, toussa toussa). Du coup, le seul point qui aurait pu contrebalancé l’effet détestable du style d’écriture a en réalité enfoncé cet effet justement détestable, ce qui rend le livre doublement horrible (c’est pas de bol, quand même).

            A côté de cela, j’ai plutôt bien apprécié la personnalité des protagonistes. Douglas Adams soulève le problème de la morosité humaine, ou du je-m’en-foutiste global.
            Pour tout vous dire, sans le résumé je n’aurai pas retenu les noms des différents personnages, pour vous dire à quel point ce livre m’a plu. Cependant, le caractère antipathique d’Arthur Dent et de son acolyte m’ont marqué, car ce n’est pas du tout ainsi que j’imaginais les réactions à l’idée d’une Terre détruite et des voyages dans l’espace.

            Si on arrête sur l’intrigue, je n’ai pas vraiment grand-chose à dire. C’est très long à démarrer, si bien que ça ne prodigue pas d’emblée l’envie d’aller jusqu’au bout de l’œuvre. Ainsi, c’est long, creux, il se passe peu de choses, on adhère ou on n’adhère pas selon le lecteur.

            Au final, j’ai apprécié une unique chose dans ce premier tome, c’est la présence en lui-même du Guide du voyageur galactique. Il apporte un peu de matière dans une œuvre où il en manque, prodiguant une petite bouffée d’oxygène à cette dernière.

            En conclusion, j’ai abandonné. Le style n’était pas fait pour moi, encore moins l’humour à la fois niais et lourdingue, et l’intrigue creuse. Je conçois que l’originalité plaise à certains, mais je n’ai accroché à rien. Je passe donc mon chemin pour l’ensemble de cette saga.





Les autres titres de la saga :
1. Le Guide du voyageur galactique
2. Le dernier restaurant avant la fin du monde
3. La Vie, l'Univers et le Reste
4. Salut, et encore merci pour le poisson
5. Globalement inoffensive
- saga terminée -