31 août 2015

#52 - 31 août au 06 septembre 2015



Livres loisirs :



- Le Pacte des Marchombres, tome 3 - La Prophétie de Pierre Bottero

Synopsis :


"L'ouverture est le chemin qui te conduira à l'harmonie. 
C'est en s'ouvrant que le marchombre perçoit les forces qui constituent l'univers. 
C'est en s'ouvrant qu'il les laisse entrer en lui. 
C'est en s'ouvrant qu'il peut espérer les comprendre." 










- Avancer Leïlan (intégrale) de Magali Ségura

Synopsis :

Il est un royaume mystérieux que l'on nomme Leïlan, le pays des Illusions. Depuis qu'un drame affreux a frappé la famille royale, ses frontières sont fermées et son peuple est opprimé par l'infâme duc Korta. Une rencontre pourrait tout changer : celle d'un jeune messager, Axel, et d'une envoûtante jeune fille aux yeux bleus... Mais un secret entouré de sorcellerie les sépare, un destin tragique qui empêche l'espoir de renaître. Pourtant, au royaume des illusions, les apparences sont trompeuses car un justicier insaisissable met les hommes du duc en échec. Qui est ce héros dont l'identité secrète est jalousement défendue ? Quelle est cette étonnante compagnie qui partage ses exploits ? Une chose est sûre : tout comme eux, vous tomberez amoureux des yeux de Leïlan.



- Central Park de Guillaume Musso (LC dés 29 août)

Synopsis :


Alice et Gabriel n’ont aucun souvenir de la nuit dernière…
… pourtant, ils ne sont pas près de l’oublier.
New York, huit heures du matin.
Alice, jeune flic parisienne, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l’un à l’autre sur un banc de Central Park. Ils ne se connaissent pas et n’ont aucun souvenir de leur rencontre.
La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Élysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin.
Impossible ? Et pourtant…
Les questions succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse ? D’où provient le sang qui tache le chemisier d’Alice ? Pourquoi manque-t-il une balle dans son arme ?
Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n’ont pas d’autre choix que de faire équipe. La vérité qu’ils vont découvrir va bouleverser leur existence…

30 août 2015

Harry Potter, tome 3 - Le prisonnier d'Azkaban




Synopsis :

            Sirius Black, le dangereux criminel, qui s'est échappé de la forteresse d'Azkaban, recherche Harry Potter. C'est donc sous bonne garde que l'apprenti sorcier fait sa troisième rentrée. Au programme : des cours de divination, la fabrication d'une potion de ratatinage, le dressage des hippogriffes... Mais Harry est-il vraiment à l'abri du danger qui le menace ?



Mon avis :

Nous voilà déjà sur le troisième tome des aventures de Harry Potter ! Autant dire que l’on ne voit pas le temps défiler, c’est impressionnant !
Comme toujours, ce livre est lu avec Randall dont voici sa chronique.

Ce troisième tome a son importance dans la suite de la saga puisque le danger qui rôde cette fois-ci dans ce tome concerne directement Harry, alors que ce dernier n’était précédemment que lié par hasard aux dangers des couloirs de Pourdlard. La narration gagne donc en importance et en intérêt.
Comme toujours, c’est un plaisir de retrouver Harry et le traditionnel chapitre chez les Dursley. Les mésaventures qui s’y déroulent à chaque épisode prêtent à sourire et c’est encore pire ici, avec la célèbre scène de la tante. Seulement, nous ne tardons pas à retrouver le sérieux de l’intrigue avec l’apparition d’un gros chien hargneux, alors que notre jeune sorcier fuit la maison tutoriale. Ainsi, l’auteur nous propose d’emblée une différence de tons, dont le dernier suscite l’intérêt du lecteur. La suite des événements contribuent d’ailleurs à accentuer cela, en dégageant des énigmes dont les réponses n’arrivent qu’à la fin.
Arrivé à l’école Poudlard, nous retrouvons un rythme de croisière entre les cours et la recherche des réponses aux questions. Sirius Black, le premier homme à s’être évadé de la grande prison d’Azkaban, cherche à attraper Harry afin de venger Voldemort, dont il était le serviteur. Comme je le disais plus haut, l’intrigue tourne davantage autour de Harry et l’intrigue s’assombrit encore puisque l’on se rapproche des crimes et du passé noir de Voldemort.
La fin est pour le moment la meilleure des trois premiers livres. Plus complexe, plus sombre, elle a tout pour plaire aux plus jeunes comme aux plus matures des lecteurs. Cependant, comme j’ai pu le signaler sur mon suivi Livraddict, les fins sont souvent plus courtes en comparaison des films, si bien que je suis toujours surprise par cette rapidité. Heureusement que cela ne gâche pas le plaisir !

En ce qui concerne les personnages, nos trois jeunes sorciers et les amis qui les entourent gagnent en maturité ce qui est très intéressant. Si on conçoit que le lecteur a l’âge de Harry, il évolue autant que lui et cela doit se remarquer donc c’est vraiment bien maîtrisé.
Dans les nouveaux personnages, on compte le nouveau professeur contre les Forces du Mal, le professeur Lupin. Généreux et jovial, compétent et pédagogue, il a tout pour être le professeur parfait aux yeux des élèves de Gryffondor. Pourtant, la maladie dont il semble pris tous les mois jette un voile de mystère supplémentaire, que peu perceront avant la fin.
Les énigmes concernant Sirius Black sont également fort bien maîtrisées. D’abord présenté comme fou, l’auteure distille progressivement des éléments biographiques du prisonnier échappé, et les dernières révélations pimentent le tout. Autant dire que quand on ne connaît pas du tout l’histoire, c’est tout simplement un rebondissement retentissant.

Quant au style d’écriture, il n’évolue pas autant que les personnages ou l’intrigue. Pourtant il s’intensifie quelque peu et c’est vraiment plaisant que de tourner les pages du roman.

Revenant sur le point qui m’avait perturbée au tout début du premier tome, nous avons enfin eu les éclaircissements dans ce tome-ci, si bien que je sais enfin le fin mot de cette énigme. Je vais pouvoir dormir en paix, héhé !

             En conclusion, un troisième plus intense que les deux précédents, que ce soit du point de vue de l’intrigue ou des personnages. Le style d’écriture ne gagne pas en maturité, mais l’ensemble reste vraiment plaisant à découvrir, posant ainsi les bases pour les tomes futurs.





Les autres titres de la saga :
3. Le prisonnier d'Azkaban
- saga terminée -

27 août 2015

Des cendres dans les bulles

Synopsis :

Emma, égoïste, têtue, séductrice invétérée, ne vit que des histoires sans lendemain, entre deux soirées trop arrosées.
Danièle, timide, brillante, assidue, s'enferme dans le travail mais rêve d'une autre vie.
Elise, cynique, fataliste, révoltée, n'a aucune idée de ce qu'elle va devenir, ni du chemin qu'elle veut parcourir.
Emma, Danièle et Elise sont trois lycéennes et amies inséparables. Leurs vies sont mouvementées : entre le BAC qui approche, les fêtes, leurs histoires de cœur et leurs tracas quotidiens, elles n'ont pas le temps de s'ennuyer. Cette année plusieurs événements vont bouleverser leurs vies. À la fin, plus rien ne sera pareil. Plus jamais.

Mon avis :

            Je tiens tout d’abord à remercier l’auteure Tsilla Aumigny qui a eu la patience d’attendre une réponse à sa proposition de partenariat envoyée en février et la gentillesse de me faire parvenir son roman malgré ma réponse trèèèès tardive. Cela m’a permis de connaître un livre de ma wish-list qui n’était pas forcément prioritaire, mais que j’aurai regretté avoir loupé.

            J’ai d’abord été étonnée par l’organisation de l’intrigue. En effet, chaque chapitre est divisé en trois parties afin d’avoir le point de vue de chacun des personnages, Danièle, Elise et Emma. Mais si cela m’a légèrement gênée dans mon entrée dans l’histoire, j’ai finalement apprécié ce choix de narration puisque cela donne une personnalité propre à ce roman. De plus, il permet de mettre en avant les trois protagonistes sur un même plan et, même si le lecteur a la possibilité de choisir sa préférence dans les trois personnalités qui nous sont offertes, ne favorise aucun d’entre eux.

            L’intrigue est assez intéressante, même si je pense que le sujet tombe dans la banalité. On découvre trois meilleures amies aux personnalités différentes mais très attachées à leur lien exclusif. Il est inutile de rappeler les caractéristiques de chacune, étant donné qu’on peut les découvrir sur la quatrième de couverture. Si l’ensemble du récit se déroule très rapidement, après tout on découvre une année entière sur un nombre restreint de pages, les personnages restent cohérents et cela ne peut être qu’un plus dans ce genre de romans.
            Le point positif également, c’est que les adolescentes sont assez différents pour permette à la plupart des jeunes lecteurs de retrouver des points communs avec elles, et donc de mieux s’attacher à ce qui leur arrive et mieux appréhender l’univers qui les attend au tournant.

            Le style d’écriture est quant à lui très intéressant car il mélange plusieurs caractéristiques distinctes. En effet, l’auteure mêle légèreté et rapidité avec un nombre incalculable d’énumérations, qui à la fois alourdissent le texte mais ajoutent également une note douce et poétique à son ensemble. C’est quelque chose qui ne plaît pas forcément à tout le monde, mais personnellement j’ai trouvé cela peu commun, bien tenté et assez envoûtant. Cela confère un rythme de croisière à notre lecture, ne restait plus qu’à se laisser couler dans les pages.

            Il faut reconnaître que le point fort de ce roman repose sur cette illusion, cette copie, de la réalité. Tsilla Aumigny présente l’année de la Terminale à ces lecteurs, d’un point de vue scolaire, le stress provoqué par les révisions et le baccalauréat, etc, mais également l’envie des jeunes de prendre plus de liberté, de faire des découvertes, seul ou à deux… Je ne dirais pas que c’est également l’occasion aux plus vieux de prendre justement un coup de vieux, mais l’idée est là !
            La fin est triste, on ne peut qu’espérer qu’elles se retrouvent, regagnent cette complicité qui les liait des années auparavant. Mais le temps a passé, l’eau a coulé sous les ponts, elles ont évolué selon leur vécu et l’auteure respecte là encore l’aspect représentatif de la réalité.

            En conclusion, selon les âges l’intrigue a un impact différent sur le lecteur, entre la représentation de l’année de la Terminale pour les élèves qui ne connaissent pas encore ce tournant crucial et les plus âgés qui ressassent leurs souvenirs. L’intrigue, pouvant être perçue comme banale, a su être relevée à merveille par le talent d’écriture de l’auteure. Je fus en effet charmée par sa plume, sa façon d’exprimer les choses, avec un étalage d’énumérations et de poésie. Une agréable surprise que je ne regrette pas d’avoir découvert.
           

Encore merci à l’auteure Tsilla Aumigny pour ce partenariat !


Invisibilité




Synopsis :

Stephen est invisible depuis toujours.


Une malédiction impossible.



Jusqu'au jour où Elizabeth le voit.



Elle seule peut briser le sort.



Au risque de les séparer à jamais.




Mon avis :

            Je tiens tout d’abord à remercier la Team Livraddict et les éditions Michel Lafon pour m’avoir sélectionné et envoyé ce roman. Les livres de cette auteure me faisaient de l’œil depuis quelques mois et j’ai enfin pu tester son style grâce à ce partenariat.
            Malheureusement, je fus quelque peu déçue par cette première découverte. Je ne vais pas m’étendre sur les détails de cette déception dans cette introduction, mais je souhaite préciser que je m’attendais à quelque chose de plus travaillé, plus consistant alors que j’ai eu l’impression tout au long de l’œuvre de seulement effleurer le sujet… Dommage.

            Une fois n’est pas coutume, je vais commencer par donner mon avis sur les personnages. Leur nombre en est très restreint, je pense même qu’il doit – à vue de nez – tenir sur les doigts de deux mains. Dans un univers travaillé et étendu, le nombre minime est une force car il focalise l’attention sur des points précis du récit. Cependant, l’univers du roman reste ici très vague, s’étend en réalité sur un immeuble et un sonotorium, pour ne citer que les deux endroits prépondérants, si bien qu’il aurait fallu davantage de personnages afin de complexifier le récit.
            Parmi ces personnages, on retrouve les péripéties d’un trio constitué de Stephen, jeune homme invisible aux yeux de tous…sauf d’une personne, Elizabeth. C’est au détour d’un couloir de leur immeuble (lieu majeur que j’évoquais au paragraphe précédent) que les deux jeunes adultes se sont rencontrés, de manière inexplicable puisque le garçon savait depuis son enfance être victime de cette malédiction sans pour autant en connaître les raisons et les conséquences. Cette rencontre va ainsi poser le pied dans un rouage « complexe », créant un chemin d’énigmes. Le troisième membre du trio n’est autre que le jeune frère d’Elizabeth, Laurie. Âgé de quatorze ans, il apporte de la fraîcheur au sein d’un couple tendu – peut-être un peu trop parfois.
            En parallèle, d’autres personnages interviennent dans le récit pour le faire progresser, intensifier la réflexion ou les énigmes, que ce soit celles du lecteur ou des personnages eux-mêmes. On découvre ainsi le père de Stephen, bien qu’il reste la plupart du temps dans l’ombre, la mère d’Elizabeth, même si elle est dans le même cas de figure que le père du protagoniste, ou encore Millie et Saul, qui apportent une touche de fantastique dans un récit prometteur qui stagne une bonne partie du récit dans le terre-à-terre.
            De ce que je retiens globalement sur les personnages, c’est qu’ils sont très stéréotypés, pas assez approfondis, ne possèdent pas vraiment de caractère qui leur est propre. Ils tendent tous vers cette quête d’aider Stephen, mais en restant dans une sorte de brouillon. Malgré les différences d’âges, aucune maturité ni force de caractère ne ressortent réellement dans ce roman. Par conséquent, je n’ai éprouvé aucun attachement pour aucun d’entre eux ; pire, j’ai eu du mal à garder un intérêt pour le récit dans son ensemble… De plus, je trouvais les dialogues légèrement pompeux ou surfaits, les personnages n’ayant pas du tout les réactions que devraient avoir un adolescent dans la réalité. Dans certaines situations, c’en était au point que je plissais du nez ou alors je « me marrais » tristement…

            En ce qui concerne le récit, je fus là aussi déçue par les rouages du récit. Certes, j’ai apprécié être directement plongé dans le surnaturel et l’élément perturbateur, c’est-à-dire la rencontre entre Stephen et Elizabeth, mais la suite m’a complètement laissée de marbre. J’ai trouvé les explications à la malédiction bancales, accusant notamment un méchant là encore trop stéréotypé, qui crée le mal juste pour le mal. J’aurai souhaité une cause plus phénoménale qu’une simple « géguerre » familiale… Et je n’évoque même pas la fin de l’intrigue, qui est vraiment ridicule pour un livre de cette importance en termes du nombre de pages. Mais bon, ce n’est pas comme si je m’y attendais, malheureusement.
            De plus, j’ai ressenti beaucoup de difficultés à m’adapter au changement de trame principale en plein récit, passant de la malédiction de Stephen au don d’Elizabeth (don dont nous savons d’ailleurs peu d’informations sur le pourquoi du comment elle le détient). Cela aurait pu être sympathique, aurait pu relever le niveau du récit, mais j’ai au contraire l’impression que ce fut mal maîtrisé, si bien que je n’ai pas du tout accroché à ce changement. Après, je suppose que c’est un effet qui plaît ou ne plaît pas selon l’humeur du lecteur et l’ensemble du roman.
Sur le plan psychologique, j’ai là aussi été sceptique… Je conçois que les coups de foudre existent, même dans notre réalité (et ce même si je n’en ai encore jamais eu la preuve !). Cependant, le côté émotionnel est trop intense et prend trop le pas sur le reste de l’intrigue, cela confère un aspect irréaliste à la relation entre Stephen et Elizabeth alors que l’équilibre du roman repose entièrement sur l’ambiance du couple.
           
            Enfin, le style est très accessible. Sans réserver de surprise, le style d’écriture se veut direct, sans trop détailler. Grâce à cela, le livre se lit très rapidement, pour ne pas dire d’une traite, et je vois là l’unique point positif de ce roman.


            En conclusion, ce roman n’est pas assez travaillé, les personnages bien trop stéréotypés, les dialogues surfaits. Le seul point positif concerne le style d’écriture, simple et accessible. Je pense que l’intrigue aurait été plus accrocheuse et gagnerait en maturité si l’ensemble avait été plus travaillé, approfondi. Cela ne m’empêchera pas d’essayer les univers respectifs des co-auteurs, mais je suis néanmoins plus réservée sur ces futures découvertes.




24 août 2015

#51 - 24 au 30 août 2015



Livres loisirs :



- Le Pacte des Marchombres, tome 3 - La Prophétie de Pierre Bottero

Synopsis :


"L'ouverture est le chemin qui te conduira à l'harmonie. 
C'est en s'ouvrant que le marchombre perçoit les forces qui constituent l'univers. 
C'est en s'ouvrant qu'il les laisse entrer en lui. 
C'est en s'ouvrant qu'il peut espérer les comprendre." 










- L'Alchimiste de Paulo Coelho

Synopsis :

Un jeune berger andalou, Santiago, part à la recherche d'un trésor enfoui au pied des pyramides. Il découvrira pendant son périple la clef d'une quête spirituelle. 'L' Alchimiste' est le récit d'une quête, celle de Santiago, un jeune berger andalou parti à la recherche d'un trésor enfoui au pied des Pyramides. Dans le désert, initié par l'alchimiste, il apprendra à écouter son coeur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve.




- Persuasion de Jane Austen

Synopsis :

Sous le vernis d'un genre, chacune des phrases de Jane Austen attaque les conventions, traque les ridicules, et finit avec une grâce exquise par pulvériser la morale bourgeoise, sans avoir l'air d'y toucher. Les héroïnes de Jane Austen lui ressemblent, elles aiment les potins mais détestent bavardages, grossièreté et vulgarité. La pudeur, le tact, la discrétion, l'humour sont les seules convenances qu'elles reconnaissent... Et si Jane Austen mène les jeunes filles au mariage, c'est fortes d'une telle indépendance qu'il faut souhaiter au mari d'être à la hauteur !

20 août 2015

L'Attrape-coeurs




Synopsis :

       Le roman, écrit à la première personne, relate la période où Holden Caulfield, expulsé du collège Pencey Preparatory trois jours avant les vacances de Noël, retourne à la maison familiale, à New-York. Il déambulera en ville avant de devoir annoncer la nouvelle à ses parents.
Âgé de dix-sept ans, Holden est plein d’incertitudes et d’anxiété, à la recherche de lui-même. Il vit son passage à l'âge adulte et comprend qu'il perd l'innocence de l'enfance.



Mon avis :

            Ne connaissant cet auteur de nom seulement, je n’ai jamais ressenti la curiosité de le découvrir par moi-même. Pourtant, quand j’ai croisé sa route dans la liste du BBC Challenge, mon intérêt s’est arrêté sur lui et je me suis donc lancée entre les pages de ce livre. N’ayant pas lu d’autres avis avant ma lecture, je ne savais pas à quoi m’attendre, si ce n’est à un « classique  jeunesse ». J’étais donc loin de me douter que je n’arriverais jamais à terminer ce livre…
            Mon avis promet d’être court, et je m’en excuse d’avance, mais il faut bien avouer que je n’ai pas atteint la moitié du livre. J’essaierai tout de même de rester la plus objective possible.

            Le début commençait pourtant bien. Le lecteur est d’emblée projeté dans l’univers du narrateur, un univers dur mais dépeint au travers des yeux d’un adolescent un peu simplet ce qui adoucit cette dureté des traits. L’absence flagrante d’intrigue m’avait pourtant fait tiquer, mais j’espérais en découvrir une en progressant dans ma lecture, espoir vain.
            L’absence de dialogues étalés et intéressants du point de vue du contenu m’a également dérangé. En effet, cela aurait permis de donner un rythme et d’amplifier l’intérêt du livre là où la narration ne sert qu’à alourdir le texte, elle qui ne rapporte que de la psychologie. J’ai ainsi eu beaucoup de mal à m’attacher au protagoniste et à son univers étrange.

            Le personnage me paraissait en particulier décalé avec la réalité, représenté comme une sorte d’animal puisque il fait toujours « wouaf » ou je ne sais quelle onomatopée apparentée au chien. Je me doute que l’auteur a fait exprès, mais cela m’a semblé trop osé et trop stupide pour que j’apprécie réellement de lire cela sur un certain nombre de pages…

            Le style juvénile et direct donne tout simplement l’impression d’écouter quelqu’un parler, et non lire un texte. Pourtant, si cela peut paraître attrayant à première vue, cela devient rapidement lourd, lassant et ce fut une des principales raisons qui m’ont faite abandonner ce roman. Dommage, j’avais vraiment l’impression que cela partait bien. Après, je pense que c’est un point qui plaît ou ne plaît pas ; il faut donc tester par soi-même et ne pas s’en tenir à mon simple avis.

            En conclusion, un style direct intéressant mais un personnage décalé dans un univers sombre et dur. J’aurai apprécié ce genre de narration si elle avait été une nouvelle, mais là j’ai vite décroché. Je ne pense pas retenter cet auteur un jour.



17 août 2015

#50 - 17 au 23 août 2015



Livres loisirs :



- Le Pacte des Marchombres, tome 3 - La Prophétie de Pierre Bottero

Synopsis :


"L'ouverture est le chemin qui te conduira à l'harmonie. 
C'est en s'ouvrant que le marchombre perçoit les forces qui constituent l'univers. 
C'est en s'ouvrant qu'il les laisse entrer en lui. 
C'est en s'ouvrant qu'il peut espérer les comprendre." 










- Invisibilité de Andrea Cremer

Synopsis :

Stephen est invisible depuis toujours.
Une malédiction impossible.
Jusqu'au jour où Elizabeth le voit.
Elle seule peut briser le sort.
Au risque de les séparer à jamais.









- Harry Potter, tome 3 - Le Prisonnier d'Azkaban de J. K. Rowling


Synopsis :

Sirius Black, le dangereux criminel, qui s'est échappé de la forteresse d'Azkaban, recherche Harry Potter. C'est donc sous bonne garde que l'apprenti sorcier fait sa troisième rentrée. Au programme : des cours de divination, la fabrication d'une potion de ratatinage, le dressage des hippogriffes... Mais Harry est-il vraiment à l'abri du danger qui le menace ?

13 août 2015

Fils-des-Brumes, tome 1 - L'Empire Ultime

Synopsis :

            Les brumes règnent sur la nuit,
Le Seigneur Maître sur le monde.

La jeune Vin ne connait de l’Empire Ultime que les brumes de Luthadel, les pluies de cendre et le regard d’acier des Grands Inquisiteurs. Depuis plus de mille ans, le Seigneur Maître gouverne les hommes par la terreur. Seuls les nobles pratiquent l’allomancie, la précieuse magie des métaux.
Mais Vin n’est pas une adolescente comme les autres. Et le jour où sa route croise celle de Kelsier, le plus célèbre voleur de l’Empire, elle est entraînée dans un combat sans merci. Car Kelsier, revenu de l’enfer, nourrit un projet fou : renverser l’Empire.

Mon avis :

            Je remercie d’abord Slytheerin du blog Les lectures d'Alice de m’avoir sélectionné ce titre pour le challenge LDPA où nous étions inscrite en binôme. Cette lecture me tapait dans l’œil depuis un moment, même si je n’osais pourtant pas me lancer. Voilà la chose faite et je ne l’en remercierai jamais assez de m’avoir fait découvrir cette petite perle de la Fantasy !
Pour avoir lu Cœur d’acier et Légion du même auteur et avoir grandement apprécié, j’étais pressée d’entrer dans une œuvre plus imposante de sa plume, avec néanmoins la crainte de ne pas savoir digérer un pavé de mille pages. Mais, comme le dit la célèbre expression, c’est passé comme une lettre à la poste !

Comme tout bon prologue qui se respecte, celui-ci ne laisse pas présager le reste de l’intrigue. Enfin le lecteur devine tout de même vers quoi l’histoire tend mais sans en connaître les raisons, la manière, les personnages. Ce prologue est également l’occasion de décrire succinctement le monde dans lequel on va évoluer, avec les Skaas esclaves et les familles bourgeoises qui détiennent le pouvoir et la richesse, mais qui vivent néanmoins sous le joug du Seigneur Maître depuis un millénaire.
Dés le prologue, c’est un monde complexe et travaillé qui s’offre au lecteur. Et, de mon côté, cela a tout bonnement amplifié mon envie de me plonger dans cette œuvre.

Le reste de l’intrigue est tout aussi complexe. Je ne vais pourtant pas m’étaler énormément dessus, afin de ne pas vous supprimer les éléments de surprise.
Là encore, Brandon Sanderson maîtrise à merveille son univers original. Il insuffle d’abord sa magie, l’allomancie, avec dextérité et lenteur, permettant de se retrouver facilement dans les différents métaux et les diverses appellations de leur pouvoir, de leurs caractéristiques. Cela peut paraître très difficile à appréhender au début, mais on se fait rapidement à leur exploitation et cette dernière se fait de manière très appropriée tout au long du récit. Un vrai régal, rien que pour cela !
De plus, l’auteur manie l’intrigue de façon à ce que le lecteur soit partagé entre le monde militaire, la préparation de la rébellion Skaas et les intrigues de la cour, notamment grâce à l’intervention de Vin. Le registre se modifie et évolue à chaque changement, et on ne peut pas dire que l’histoire nous laisse du temps pour s’ennuyer.
Quant à la fin, du moment que l’on a apprécié le reste de l’histoire, elle est très touchante, pleine de rebondissements. La mort d’un personnage auquel on s‘attend le moins va faire basculer la narration sur un rythme accéléré, plus chaotique, et j’ai franchement eu du mal à lâcher le livre. Jusqu’au bout les énigmes sont conservées dans le flou et ce n’est qu’à la toute fin que les révélations tombent avec délice. Sincèrement, j’en redemande !

[/!\Spoiler : La mort de Kelsier m’a tout de même fait un grand choc. Je me doutais qu’il mourrait dans la trilogie, son rôle faisait que c’était nécessaire pour la survie de la rébellion. Cependant, je ne m’attendais pas à ce que sa disparition tombe aussi soudainement, brutalement, dans le récit et je n’ai pas pu m’empêcher de verser ma petite larme. C’est également là que l’on se rend compte que Brandon Sanderson maîtrise pleinement ses effets de surprise…
Enfin, je ne pensais pas que le Seigneur Maître tomberait aussi facilement non plus. Pour être franche, je m’attendais à ce que ce morceau d’intrigue fasse un bout de chemin avec nous, que ce soit la chute du troisième tome. Nouvel élément de surprise donc, qui pose une ultime énigme : sur quoi va reposer le récit des deux tomes suivants ? Quelques détails laissent deviner l’intrigue en question, mais il faudra le lire pour en apprendre davantage !]

Les personnages sont mis en valeur de telle sorte qu’ils ne semblent jamais faire partis des stéréotypes. Ils possèdent tous une personnalité qui leur est propre, avec leur humour, leur coup de gueule, leur bouderie, etc. Chacun d’entre eux m’ont paru humain au fil du récit, et c’est un réel plaisir que de suivre les aventures de chacun.
Kelsier pourrait en particulier tomber du côté du stéréotype. Meneur d’hommes au caractère bien trempé et au charisme puissant, les doutes de la jeune Vin quant aux véritables désirs de ce chef de bande reflètent ceux du lecteur, à juste titre. Mais la joie de vivre que le voleur inspire et la part d’ombres, de brumes, qui l’entoure finissent par absoudre cette crainte. Kelsier devient progressivement attachant, renforçant la peine que l’on peut ressentir à certains moments du récit.
Vin est quant à elle plus craintive. Et il y a de quoi, avec la vie de voleuse qu’elle mène depuis son enfance, à loger dans des planques miteuses ou à tenter d’éviter les coups. Dés son apparition dans le récit, elle sait détenir un pouvoir, sans pouvoir mettre un nom dessus. Ainsi, c’est son épanouissement dans la bande de Kelsier en tant que femme et son apprentissage de l’allomancie qui nous seront relatés jusqu’à la fin, jusqu’à ce qu’elle devienne une jeune fille forte et déterminée. Son évolution est pourtant lente et se tisse selon les péripéties qu’elle rencontrera, si bien que tout se fait en douceur.
Bien d’autres personnages jonchent ce tome, comme Hal, Brise, mais il serait trop long de tous les évoquer. Il faut juste savoir que l’ensemble forme un tout cohérent et harmonieux, une ambiance dans laquelle on a plaisir à se plonger.
Le Seigneur Maître, l’ennemi de notre petite bande attachante, est invisible la plupart de l’histoire, entretenant un voile de mystère autour de lui. Son histoire nous est certes dévoilée au fil de l’intrigue de façon détournée, mais cela reste assez subtil pour que les révélations ne se fassent réellement qu’à la toute fin de l’œuvre.

Le style d’écriture est tout simplement envoûtant. A la fois simple et détaillée, la narration se lit toute seule, portée par de la douleur et de la sensibilité. En le formulant ainsi, j’ai conscience d’en faire trop, de vouloir « vendre le produit ». Mais je vous assure que me plonger dans cette lecture m’apaisait réellement, et c’est rare que je ressente cela lors d’une lecture, notamment dans ce genre de littérature.

Et je ne peux pas finir cette chronique sans parler de l’interprétation. Bon, on sent venir cette dernière, mais il faut tout de même la formuler. Les Skaas écrasés par la noblesse, les grandes familles de Luthadel, cela fait très sujet redondant sur le réveil de la conscience collective, etc.
En parallèle, l’intervention du personnage Sazed, à la mémoire mécanique, est très intéressante, notamment sur la religion. A chaque demande de Kelsier, Sazed propose une religion différente. Le lecteur n’en prend pas forcément conscience dans le récit, mais vers la fin Sazed évoque cela à Vin, en expliquant que de milliers de religions ont existé et qu’elles ont toutes leur charme et leur vice. Dans une société où les combats religieux redoublent d’ardeur et où là laïcité gagne de l’ampleur, je trouve que le thème prêt à la réflexion.

             En conclusion, de l’émotion poignante, des personnages attachants et travaillés à souhait, un style d’écriture envoûtant et une intrigue originale autant que la magie qui la compose, ce premier tome a tout le potentiel pour conquérir les cœurs des amoureux de la Fantasy. A lire une fois dans sa vie. Un coup de cœur pour moi, tout simplement.





Les autres titres de la saga :
Hors série - L'Alliage de la justice
0. Le Onzième Métal
1. L'Empire Ultime
- saga en cours -

12 août 2015

Harry Potter, tome 2 - La Chambre des Secrets




Synopsis :

            Une rentrée fracassante en voiture volante, une étrange malédiction qui s'abat sur les élèves, cette deuxième année à l'école des sorciers ne s'annonce pas de tout repos ! Entre les cours de potion magique, les matches de Quidditch et les combats de mauvais sorts, Harry trouvera-t-il le temps de percer le mystère de la Chambre des Secrets ? Un livre magique pour sorciers confirmés.



Mon avis :

            Comme le premier tome, La Chambre des Secrets fut relu dans le cadre d’une lecture commune générale sur Livraddict, mais aussi une lecture commune plus « intime » avec Randall.
            Je ne pense pas que je vais énormément m’étendre sur cette chronique, étant donné que bon nombre d’avis circulent déjà sur la blogosphère et que la plupart des lecteurs ont déjà leur propre opinion sur ce livre. Mais bon, je m’y colle quand même.

            J’ai beaucoup apprécié la remise dans le bain de ce second tome. On retrouve les Dursley, famille d’accueil de Harry. Ce schéma rappelle non sans surprise le début d’intrigue du tome précédant et je trouve que cela fait un joli clin d’œil.
            Il faut aussi prendre en compte que ce début implante énormément d’énigmes sur la suite des aventures du jeune et célèbre sorcier et on cherche à en savoir plus sur les propos de Dobby, un certain elfe de maison. Il n’est pas difficile de comprendre avec l’intervention de ce nouveau personnage que la prochaine année d’études à Poudlard ne sera pas de tout repos.
            Et en effet, les rebondissements jonchent ce second tome, avec une multiplication des péripéties et des accidents qui accroissent l’intérêt de l’œuvre.
            Mon seul regret concernant l’intrigue sera en fait lié à la toute fin. En effet, je m’attendais à ce que le combat contre l’ennemi de la Chambre des Secrets soit plus long que cela, peut-être plus épique aussi (même si le terme ne correspond pas vraiment, j’en ai conscience). Or, un coup de fourchette (bon, d’accord, un coup d’épée si vous préférez) et le monstre meurt. J’ai légèrement froncé les sourcils quand même (en sachant que mon souvenir de cet ultime combat devait être faussé par la performance du film).

            En parlant du film, je trouve un peu dommage qu’il ne s’attarde pas davantage sur les détails du livre. Par exemple, Lockhart embauche à la Saint-Valentin des nains qui serviront à déclamer les poèmes et compositions des amoureux à celui qui les attire. Je peux comprendre que cela ne corresponde pas à l’ambiance générale de l’intrigue, mais cela aurait rajouté une touche d’humour et de légèreté dans une histoire bien sombre, tout en important des « coutumes » de sorciers.

En ce qui concerne les personnages, j’ai apprécié retrouver Harry et sa bande, qui m’ont paru bien plus travaillé que dans le premier tome où ils apparaissaient comme superficiels et stéréotypés. Bon, je le concède, ils résolvent les énigmes avec toujours autant de facilité, ce qui peut sembler agaçant, mais cela a moins amoindri mon plaisir que pour L’Ecole des Sorciers.

Le style est toujours adapté pour donner envie aux enfants de développer leur amour pour les livres et faire découvrir aux adultes des intrigues légères et entraînantes. Un peu plus de maturité ne serait pas de refus, mais le tout n’en reste pas moins agréable.

Cette découverte en version originale du second tome est telle que dans mon souvenir. L'intrigue, le cœur de l'action, prend encore du temps pour se mettre en route, qu'on ait la chance de retrouver Harry dans sa famille, puis à l'école en classe avant d'oublier toute scolarité pour se confronter au problème. C'est un excellent tome, meilleur que le premier puisqu'on en découvre un peu plus sur le monde de la magie et ses institutions, même si pour le moment cela reste des noms, on n'y met pas encore les pieds.
        Le film, à deux exceptions près et des moindres, est très fidèle à l’oeuvre en version originale, parfois au mot près, c’est un petit bonheur de pouvoir remettre les voix des acteurs sur les dialogues du livre.


En conclusion, une seconde intrigue entraînante mais néanmoins sombre, où les personnages gagnent en maturité. Les diverses péripéties montrent à quel point l’école n’est pas aussi intouchable que les sorciers peuvent le croire, et c’est vraiment intéressant de se projeter dans l’imagination de l’auteure. Le seul bémol sera pour la fin, où le combat qu’on attend tous est trop rapide à mon goût.




Les autres titres de la saga :
2. La Chambre des Secrets
- saga terminée -