29 juil. 2017

A comme Association, tome 7 - Car nos coeurs sont hantés




Réveillé en fanfare par Fafnir, son sortilège-espion, Jasper s'apprête à partir sur les traces du dangereux chamane. Lorsque Jean-Lu, venu à la rescousse, tombe sur trois sbires évanouis sur le pas de la porte, il lui faut inventer une nouvelle série de mensonges - un art très prisé par l’Association ces derniers temps. Mais les ennuis ne s’arrêtent pas là. Jasper, devenu ennemi public numéro un, est pourchassé par des Anormaux enragés, par un Mage rancunier et même par mademoiselle Rose, transformée en chef de guerre ! Si notre magicien en herbe découvre les secrets des mondes qui l’entourent, il lui manque encore de nombreuses réponses ; à commencer par le mystère des pouvoirs de Nina ! Heureusement, Ombe est là pour le guider, que ce soit pour affronter un loup-garou ou une jolie fille...



Je continue mon périple au cœur de l’Association par le biais d’une lecture commune sur l’intégralité de la saga. À raison d’un tome par moi, j’ai l’impression de passer ma vie aux côtés de Jasper et Ombe. Ce qui me convient parfaitement !
Par contre, il devient difficile d’éviter les spoils sur les précédents tomes comme sur celui chroniqué, faudra pas m’en vouloir si un détail s’échappe de mon cerveau…

Ce tome-ci est un concentré d’actions et de révélations, donnant un rythme palpitant à cet avant dernier volume de cette série ô combien intense.
D’abord l’action. Il se passe tellement de choses et en même temps si peu qu’on en deviendrait fou. On avance, on recule, tout le monde est pris en filature par tout le monde, on en serait presque perdu (en tant que lecteur) si Erik ne maîtrisait pas son scénario d’une main de maître. Jasper suit Otchi, Otchi suit Walter, Mademoiselle Rose suit Jasper en espérant remettre la main sur Walter. Et Walter nous surprend à faire du copinage avec ceux que Jasper a combattus par le passé. Y’a également de l’action plus épique, des combats… Bref, c’est intense et les pages défilent sans qu’on y prête véritablement attention, avides que nous sommes d’en savoir plus sur toute cette folie.
Puis le rythme décroît, l’action s’essouffle et le calme revient pour un nouveau temps, celui de la discussion. Mademoiselle Rose, Walter, Jasper, tous mettent cartes sur table pour tenter de comprendre les derniers événements. Les révélations découlent, débouchent sur des promesses à la fois alarmantes et alléchantes. Je ne parle même pas de la toute dernière surprise, un magnifique cliffhanger qui donne envie de se jeter sur le prochain tome sans attendre !

Je trouve également intéressant que le rythme soit interrompu par des dessins du carnet d’Otchi, qui permettent de comprendre le personnage, lui donner une personnalité et un background conséquents alors qu’on ne côtoie pour ainsi dire jamais le personnage de près.

Ce tome signe également la complexification des personnages. Bon, Jasper évolue peu, il suit la ligne conductrice de la réflexion efficace, saupoudrée d’humour un peu bancal. Enfin, il fait rire quand même, c’est le principal ! Ombe gagne légèrement en mystère aussi, sûrement par les renseignements qu’un loup-garou nous apporte sur leur relation (je reste vague, c’est fait exprès, m’en voulez pas).
C’est davantage Mademoiselle Rose qui gagne en personnalité, dans ce tome. On la voit agir, réagir, interagir (j’ai plus de mots en -gir), de manière surprenante, ça ne colle pas avec l’idée qu’on se faisait de ce personnage un peu plat, transparent, et pourtant autoritaire. Toutefois j’aime beaucoup son évolution et je suis pressée de voir ce qu’elle nous réserve dans le dernier volume. Quant à Walter, il reste fidèle à lui-même, mou du genou et paternel.
Et, encore et toujours, une petite pensée pour le sort Fafnir, qui va avoir la vie dure et la coque cabossée. Je dois dire que je me suis tellement attachée à ce petit scarabée que j’ai eu peur pour lui, c’est vous dire !

La plume est toujours aussi efficace et mordante, elle contribue à ce qu’on ne voit pas le temps défiler lors de la lecture. Bref, je ne m’en lasserai jamais.



De nouveau un tome efficace porté par un humour grinçant et un rythme effréné. Pas le temps de souffler, les éléments s’enchaînent et ne se ressemblent pas, ce qui n’empêche pas qu’ils s’emboîtent parfaitement. Entre action pulvérisatrice et révélations retentissantes, on en redemande encore et encore !



17/20






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