20 juil. 2017

Le Cycle d'Alamänder, tome 1 - La Porte des Abysses




Jonas Alamänder, mage et détective, vient de perdre sa maison confisquée par un royaume voisin. Accom­pagné d’Edrick, l’un des soldats chargés de lui apprendre la nouvelle, et de son fidèle valet Retzel, un facétieux petit démon, il part pour Ker Fresnel, capitale de Kung-Bohr afin d’y plaider sa cause.
Jon se trouve contraint de mener l'enquête sur le meurtre mystérieux de Pallas, conseiller du roi, et de déjouer un complot visant Ernst XXX. Les aventures se succèdent, au cours desquelles l'enquêteur montre autant de talent dans l'art de sa magie que de maladresses dans ses relations humaines.
Pendant ce temps, Maek, un jeune garçon aux penchants morbides, affronte un champ de blé carnivore, afin de rallier la fameuse école des assassins "T’Sanks".



Je tiens tout d’abord à remercier la Team Livraddict et les éditions Leha pour ce partenariat.

Je me dois d’avouer que c’est la couverture tout simplement splendide de Marc Simonetti qui m’a convaincue de demander cette œuvre, en plus de l’humour que semblait promettre le résumé avec, entre autre, le démon Retzel.

L’histoire s’alterne en deux parties : Jonas Alamänder, magicien paisible qui apprend la destruction proche de sa maisonnette située dans les bois en raison d’une annexion du territoire par le royaume voisin. C’est probablement avec lui que l’on devrait percevoir l’humour de l’œuvre, par les diverses mésaventures et autres découvertes qu’il subira au cours de son voyage, destiné à plaider sa cause au roi. Malheureusement, j’ai eu beaucoup de mal à ressentir de l’amusement en lisant les parties le concernant, ce qui fut un premier frein à mon plaisir.
La deuxième partie concerne Ian Maek, jeune garçon au préalable paysan mais qui va connaître un besoin insatiable d’entrer dans les rangs d’une mystérieuse école d’assassins. Pour y arriver, il va devoir affronter bien pire que la solitude et la mort, il va devoir redoubler de courage et de détermination, parfois de folie, pour parvenir à ses fins. Les révélations concernant ce personnage m’ont surpris, je me doutais que le parallélisme entre les deux n’étaient pas à faire, j’étais néanmoins loin de penser que les divergences se comptaient dans cette unité (je suis obligée de rester vague pour ne pas enlever le plaisir de la découverte). Une surprise dotant plus détonante que l’école T’Sank est évoquée dans l’une comme dans l’autre des deux parties. Mais là encore, je ne peux m’étaler sur la question.

J’en suis navrée, mais malheureusement je n’ai pas réussi à finir cette lecture. A dire vrai, je n’ai pas dépassé le premier quart. Si j’ai ri une fois au cours de ma découverte, j’ai surtout ressenti une parfaite indifférence à l‘égard des personnages et de leurs aventures, voire même de l’ennui dans les moments les plus creux.
Le livre atteint facilement les cinq cents pages. En tant que lectrice, je m’attendais à une intrigue dense, avec un univers riche et exploité. Si je fus satisfaite sur le second plan, au bout des cent cinquante pages l’intrigue peinait à démarrer. Cette impression de patiner dans la semoule au cours d’une lecture ne pardonne jamais en ce qui me concerne…

Les personnages font preuve d’une certaine constance mais d’un autre côté on en apprend très peu sur eux. D’accord, Jon est un magicien patenté qui sait faire preuve d’humour et de compassion, mais hormis cela les détails n’affluent pas. Idem pour Maek, dont la noirceur de son silence en révèle bien plus que ses propres paroles. En vérité, mon personnage préféré reste Retzel, ce facétieux démon qui apporte une touche de fraîcheur et de légèreté dans un univers épais et lent.
J’ai également une pensée pour le passage avec les dieux. Là, je le reconnais, j’ai été fortement amusée par leurs échanges. Si on omet les discrets coups bas, les divinités cassent le quatrième mur de manière tout à fait plaisante. Bon ils promettaient aussi du changement par la suite, ce que je n’ai pas vu mais peu importe, l’idée en elle-même était sympathique.

La plume en elle-même n’est pas déplaisante, elle manque peut-être de personnalité. Elle n’en est pas moins agréable et permet de parfaitement visualiser une scène, ce que parfois un livre de Fantasy peine à réaliser. Néanmoins elle n’aura pas suffi à combler l’ennui de l’intrigue…



Ce sera pour moi un abandon que j’espère ne pas avoir à regretter. Ce livre avait probablement du potentiel, chose démontrée par les multiples avis positifs que l’on retrouve sur la toile, notamment sur la fiche de Livraddict. Pour ma part, je fus déçue par une action qui tarde à démarrer, par des personnages trop discrets, neutres, ou par des promesses non tenues. Entre indifférence et ennui, j’ai préféré m’arrêter avant d’entamer une énième panne littéraire cette année.



07/20





Les autres titres de la saga :
1. La Porte des Abysses
2. La Citadelle de nacre
3. La Nef céleste
- saga terminée -


2 commentaires:

  1. Dommage, ce n'est jamais un moment très agréable d'en arriver à abandonner un livre :( . Pour ma part, j'en suis bientôt à la moitié et j'adore, l'humour me convient parfaitement et je suis prise dans l'histoire que je trouve certes pas très dense mais confortablement entraînante (si j'ose dire ça comme ça). J'espère que ta prochaine lecture te plaira davantage ^^

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    1. Oui, je m'en veux un peu surtout que c'est une petite structure éditoriale, les abandons sont comme du poison pour elles. En plus, je sentais que la suite avait du potentiel mais il faut attendre tellement de temps... et puis oui, c'est "l'humour" qui m'a le plus gênée, je ne le percevais pas (alors que tout le monde me considère comme une bonne rigoleuse ^^).
      Mais je suis contente de voir que tu apprécies, il en faut =) J'espère que ça aura été ainsi jusqu'au bout du tome ! =)

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