Arthur et les Minimoys, tome 3 - La vengeance de Maltazard

C'est juste à ce moment-là que son père décide de partir plus tôt que prévu et s'impatiente déjà au volant de sa voiture. Affolé, Arthur a juste le temps de prévenir son grand-père Archibald : peut-être pourra-t-il faire quelque chose à sa place... mais imaginer Sélénia entre le vie et la mort lui est insupportable. Avec la complicité de son chien Alfred, il va échapper à la surveillance de ses parents et rejoindre en pleine nuit la maison de ses grands-parents. Bientôt minuit : heure fatidique où le rayon de lune frappera la longue-vue d'Archibald et déclenchera l'ouverture du passage vers le monde des Minimoys. Malheureusement un nuage glisse de la nuit et s'apprête à cacher la lune...

Pourquoi ce livre ? Ayant terminé la précédente lecture au boulot et ne sachant pas quoi lire, c’est une collègue stagiaire qui a subi la lourdes responsabilité de choisir ma prochaine lecture. Après une stagiaire qui a opté pour Bohème, la précédente lecture, l’autre a sélectionné ce livre-ci.

Ce tome m’a encore une fois énormément déçue. Les films, hormis le second, dégagent énormément de rythme et d’humour, présentant une intrigue différente à chaque opus.

Ici, c’est l’ennui total. Luc Besson amorce une intrigue mais se cantonne à positionner les personnages dans une psychologie, divaguant sur le caractère entièrement débile du père ou encore ce qu’a pu faire Selenia lorsqu’elle était petite, trois à quatre chapitres qui ont pour seule fin de préciser la manière dont la reine des Minimoys a trouvé la mort. Beaucoup de longueurs qui n’ont que pour seul objectif de retarder le démarrage de la véritable intrigue, ce qui survient - je vous le donne en mille - au cours du dernier chapitre.

J’ai donc eu l’impression de perdre mon temps avec ce troisième tome puisque j’aurai tout aussi bien pu passer directement au volume suivant, je n’aurai pas été dépaysée.

Les personnages sont travaillés en revanche, ce dont il valait mieux puisque l’auteur dresse leur psychologie du début à la fin. Cependant les personnages possèdent cette naïveté que l’on retrouve de plus en plus dans les récits de jeunesse, de fait je n’ai su m’attacher à aucun d’entre eux. Toutefois je ne doute pas qu’un jeune lecteur trouvera son bonheur auprès de ces personnages mignons et chaleureux.

La plume n’est pas non plus exceptionnelle. Elle délivre son semblant d’intrigue avec une facilité qui permettra au jeune public d’accrocher sans résistance.

Je me répète sûrement mais cette saga est à découvrir uniquement à l’âge d’un enfant, en guise de premier roman jugé plus mature. Les personnages sont chaleureux mais n’attireront pas la sympathie d’un jeune adulte, l’intrigue ne décolle véritablement qu’à la fin pour nous lâcher bêtement, obligeant à lire la suite pour découvrir la réelle action de cette seconde moitié de saga. Un procédé que je déteste par-dessus tout. Grosse déception donc, et j’affirme ne lire la suite et fin que parce qu’elle ne compte que cent pages...

08/20

Les autres titres de la saga :
1. Arthur et les Minimoys
2. La cité maudite
3. Le vengeance de Maltazard
4. Arthur et la guerre des deux mondes
- saga terminée -