Charlie a gagné la fabuleuse
chocolaterie de Willy Wonka, qu'il survole maintenant à bord d'un
extraordinaire engin, le grand ascenseur de verre, en compagnie de toute sa
famille. Mais une fausse manœuvre projette l'ascenseur dans l'espace. Un espace
qu'ils découvrent peuplé d'être fantastiques et monstrueux, les Kpoux
Vernicieux, terreurs de l'univers interstellaire, contre lesquels ils vont
livrer une terrible bataille.
Mon
avis :
Ayant lu le premier tome y’a de cela
une paire d’années, je me suis lancée dans cette lecture le cœur léger et l’esprit
plein d’attentes. Je fus tellement déçue que j’ai failli ne pas aller jusqu’à
la fin du tome, bien qu’il ne prenne pas beaucoup de temps à lire…
Une fois n’est pas coutume, je vais
commencer par les personnages. Je ne sais si ce sont eux qui m’ont agacée dés
le début de l’œuvre, mais je n’ai jamais ressenti autant d’indifférence pour
autant de personnages dans un même livre. Charlie est presque invisible dans ce
tome, contrairement à ce qu’annonce le titre éponyme, ou alors il n’intervient
que sous la demande de Willy Wonka. Si la morale d’un livre, dédié à la
jeunesse qui plus est, repose sur l’idée qu’il faut s’en remettre sous l’ordre
de quelqu’un d’autre, je ne suis pas sûre d’apprécier (je suis trop friande de
liberté). Les grands parents de Charlie m’ont eux aussi énervé : mis à
part râlés comme seuls les vieux savent le faire (que je suis mauvaise langue…),
ils ne servent à rien et je vois mal comment ils auraient pu me faire si j’avais
lu le livre à six ou dix ans. Je ne parlerai pas des parents de Charlie, aussi
invisibles et inutiles que ce dernier. Finalement, seul Willy Wonka, le bouffon
entre autre, est resté digne d’intérêt. Et encore, c’est vraiment pour dire qu’un
unique personnage est intéressant.
Du côté du président américain, bien
que cela puisse faire rire selon le degré d’humour que l’on a (il paraît que j’en
ai beaucoup mais là…), je ne voyais pas du tout l’intérêt de l’inclure dans l’œuvre.
L’intrigue est plate. Roald Dahl
nous envoie dans l’espace aux côtés de Charlie, mais il donne surtout l’impression
de laisser sa plume tracer des courbes sans réfléchir, balançant des idées pêle-mêle,
comme elles lui viennent. Alors je suis d’accord, il faut garder en tête que c’est
un livre dédié à la jeunesse et je suppose, du moins je l’espère, que les
enfants prennent plaisir à lire ce roman. Mais j’avais escompté que ce dernier
attire également les « enfants » un peu plus âgés, je fus donc déçue…
Pourtant, l’imagination joue un part
importante dans l’évolution de l’intrigue et cela n’aurait pu que me plaire si
j’avais lu cela à un tout autre âge. Mais ici, c’est vraiment trop brouillon
pour plaire à une âme mature (je m’envoie des fleurs au passage, désolée !).
Et je viens de prendre conscience
que je ne me souviens déjà plus de la fin… C’est pour vous dire à quel point ce
livre m’a marquée…
Le seul point positif de ce roman
finalement, c’est le style d’écriture. Léger, en harmonie avec le reste, c’est
sûrement grâce à lui que je suis parvenue à lire le dernier mot… J’aurai
sûrement abandonné sinon.
En
conclusion, une lecture décevante marquée par des personnages soit
invisibles, soit agaçants, avec une intrigue et une imagination brouillonnes.
Je pensais que Roald Dahl serait une référence en matière de littérature
jeunesse, je me rends compte que mon avis est faussé…
J'avais adoré le premier tome mais je garde des souvenirs assez négatifs de ce deuxième tome! Alors je comprends ta déception.
RépondreSupprimerJe suis contente de voir que l'on partage le même avis sur les deux tomes de Charlie :)
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