Après la guerre sans merci qui a
déchiré la galaxie, la paix règne désormais sur Drasill. Mais un nouveau péril,
plus terrible encore, va tirer Chien-de-la-lune de son exil: une armada
gigantesque déferle sur Planète Morte, anéantissant tout sur son passage.
L'envahisseur semble invincible. Seul le vaillant capitaine peut mener la
contre-attaque et sauver l'univers. Même s'il doit pour cela s'allier à son
pire ennemi : l'homme qui a enlevé celle qu'il aimait...
Mon
avis :
Après la grande réussite des deux
premiers tomes, je me devais de céder à l’envie de découvrir ce dernier volume,
les dernières aventures de Vrânken de Xiantrailles.
Comme le laissait présager la fin du
second tome, c’est sur une toute autre histoire que nous embarquons cette
fois-ci. Mais ce n’est pas mentir que de dire que ce troisième volume semble
dés le début être le meilleur de la saga. Et ce fut le cas !
Dés le premier chapitre, le lecteur
ressent la terreur que peut susciter la menace qui arrive sur le système
solaire de Drasill. Pour la vaincre, il faudra l’union tous les clans et monter
une flotte unie sous la même bannière. Si il a lu auparavant les deux tomes
précédents, le lecteur comprend d’emblée que ça ne sera pas chose facile.
Une histoire entièrement différente
donc, et je pense qu’il n’est pas nécessaire de lire les autres livres de la
série, si ce n’est pour mieux comprendre les références à l’histoire passée, les
caractères des différents personnages et leurs diverses relations, qu’elles
soient amicales ou hostiles.
Il faut aussi savoir que ce
troisième volume est bien moins dédié à la jeunesse, de par sa trame plus sombre
et plus complexe. C’est d’ailleurs sûrement pour cette raison que je fus
davantage conquise par ce tome-ci, même si cela n’annihile pas le plaisir
ressenti à la lecture des deux autres.
Il est cocasse de voir les
personnages normalement ennemies être obligés de s’allier. Mais il est
également étonnant d’être témoin de l’admiration qu’ils ont entre eux, preuve d’une
grande maturité. Je ne pense pas que vous me contredirez lorsque je dis que c’est
lassant les petites guerres puériles entre les personnages, simplement pour une
histoire d’honneur ou d’ego.
Quant à l’intrigue en elle-même, j’ai
aimé le fait que tout s’enchaîne sans qu’on ait besoin d‘attendre le dénouement
final. Cela n’empêche pas de sentir une légère tension gonflée au fur et à
mesure qu’on approche de la fin.
De plus, l’histoire évolue sur deux
plans différents, le réel et le spirituel, le mystique par l’intermédiaire de
Mörgane qui mène une toute autre bataille dans les limbes, face à un jeune
enfant. Cette double action permet d’intensifier le rythme et de chasser l’ennui,
qui avait déjà bien du mal à s’installer.
Les rebondissements sont également
au rendez-vous, et je dois avouer que certains m’ont rendue joyeuse, d’autres
énervée et d’autres encore triste. Mais le bon côté est que j’ai ressenti des
émotions à la lecture, et je pense que l’on ne peut que réagir face aux
aventures de nos chers comparses.
Malgré le chaos dans l’action, la
plume reste toujours aussi droite et fluide, un pur délice que de se laisser
prendre au piège des mots…
L’idée de l’auteur d’insérer une
sorte de journal de bord tenu par Mârk est également très bien trouvée et
employée, puisqu’elle permet de situer certain événements, de rappeler ceux qui
se sont déroulés dans les tomes précédents, de glisser parfois une note d’humour
et, à la toute fin, de tirer une conclusion en douceur, mais avec suffisamment
de force pour un pincement au cœur. Eh oui, j’ai regretté devoir tourner la
dernière page…
En
conclusion, des personnages attachants et droits les uns envers les autres,
un décor plus sombre, de nombreux rebondissements et des émotions intenses qui
m’ont fait vivre cette intrigue avec passion. C’est le dernier tome de la
série, mais ce fut également le meilleur, comme si les deux premiers s’abaissaient
pour glorifier celui-ci. Un coup de cœur, tout simplement !
Les autres titres de la saga :
3. Seigneurs de guerre
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