Alex vit en Italie, Jenny en
Australie. Ils ont seize ans. Un lien subtil les unit depuis toujours : un
dialogue télépathique qui surgit sans prévenir, dans un état d'inconscience.
Jusqu'au moment où les adolescents décident de se rencontrer pour la première
fois. Mais le jour de leur rendez-vous, ils sont là tous les deux au même
endroit, cependant ils ne peuvent se voir... Ils découvrent qu'il existe une
infinité d'univers parallèles et que la réalité qui les entoure n'est qu'une de
ses multiples dimensions. Une vérité qui bouscule totalement leur existence,
détruisant toute certitude sur leur monde. Comment Alex et Jenny pourront-ils
se retrouver pour vivre leur amour ? Alors même que leur destin semble lié à
celui, inéluctable, de la Terre...
Mon
avis :
Des années que ce livre est sorti,
et j’avoue avoir été attirée par les magnifiques couleurs de la première de
couverture. Alors en tombant dessus à la bibliothèque, je ne me suis pas
vraiment poser de questions, savoir si je l’empruntais ou non !
Multiversum
est le genre de livres spécialement dédiés aux adolescents. L’ « action »
nous entraîne dés les premières pages dans une histoire palpitante sur fond apocalyptique
et histoire sentimentale. Cependant, les nombreux défauts qui le jonchent m’ont
très vite sautée aux yeux et terminer cette lecture fut pour moi un calvaire
interminable…
L’intrigue nous relate la manière dont deux adolescents
issus de pays différents, donc de langues différents, sont reliés par un lien
télépathique faible qui ira en se développant au fil de l’intrigue. Si cela
commençait bien grâce à un élément déclencheur intervenu avant le lancement de
l’histoire, ce qui est une idée plus ou moins originale dans un tel récit, j’ai
trouvé ce lien télépathique bidon et leurs échanges extravagants : par le
biais de la langue différente (l’un étant italien et l’autre australienne),
comment parviennent-ils à communiquer clairement ? De plus, leurs
sentiments évoluent de façon trop rapide et irréaliste. Quatre ans qu’ils
tentent de discuter entre eux, au moyen d’une communication courte, ils ne se
sont jamais vus et pourtant ils savent qu’ils sont déjà amoureux de l’autre. C’est
trop brouillon, trop creux, ou trop surfait.
Aussi, si j’ai bien apprécié la personnalité de Marco,
sa double facilité à ingurgiter et accepter les propos de son ami Alex et à
proposer une théorie sur ses phénomènes paranormaux ne prodiguent pas un effet
réaliste au récit. Non parc que si un ami débarquait chez vous en parlant de
lien télépathique et de voyage dans l’espace, vous ne le traiteriez pas de fou
(et encore, le terme est faible !) ? Bien sûr, tout cela est
expliqué dans l’ultime rebondissement de ce tome, un rebondissement
malheureusement trop prévisible pour que j’en tire un plaisir de lecteur
satisfait.
A l’inverse, j’ai grandement apprécié l’absence
prépondérante de l’action, pourtant énormément développé dans ce genre
littéraire. Or ici, la psychologie et la quête de l’autre prime avant tout,
effaçant cette action pour le moins discrète. Bien sûr, cela serait encore
mieux si la psychologie était intéressante à découvrir, ce qui est loin d’être
le cas, mais il faut quand même accepter que l’idée de base était attrayante.
Ainsi, au fil du récit mon engouement
s’est vite transformé en calvaire général, et j’ai d’ailleurs bien cru ne pas
parvenir à achever ce bouquin (au risque de m’achever moi-même). Néanmoins, mon
déplaisir a atteint l’apothéose à la fin, notamment à l’épilogue qui ne sert
strictement à rien. J’ai trouvé l’idée floue, mal amenée, non expliquée, le
dernier rebondissement tellement prévisible.. Bref, l’auteur s’est laissé
dépasser par les événements.
Les personnages se posent dans le
même élan que l’intrigue. Ils sont creux, dégagent peu d’aura et sont très
caricaturaux.
Alex, le premier des deux
protagonistes, paraît trop mature et sûr de lui malgré tous les événements
anormaux auxquels il est confronté. Bien loin de ressentir la peur et de nier
les faits, il se porte au devant des problèmes en décidant de plonger jusqu’au
cou dans cette aventure, au risque d’y laisser la peau. Et tout ça, sans
ressentir la moindre appréhension. Vous l’aurez compris, je n’ai pas eu l’impression
d’avoir affaire à un humain à peine âgé de dix-huit ans…
En parallèle, nous découvrons Jenny,
jeune fille australienne couvée par ses parents. Aussi « inhumaine »
que son compagnon télépathe, elle tombe amoureuse de lui sans jamais l’avoir
rencontré mais éprouve du remord et le renie au moindre obstacle sur sa route.
Ainsi, si Alex fait preuve d’une trop grande assurance, à l’inverse elle a un
caractère trop changeant et l’ensemble prend une couleur brouillonne mal
maîtrisée.
Je n’évoquerai même pas le
comportement des parents, qui n’éprouvent que de la colère et de la sévérité là
où devrait reposer le soulagement.
Marco, malgré quelques côtés
négatifs évoqués dans le paragraphe concernant l’intrigue, est finalement le
personnage qui m’a le plus attirée puisqu’il possède une personnalité plus
forte et surtout plus cohérente. S’il se trouve emprisonné dans une situation
difficile, il fait preuve d’une grande force morale, combattive, et j’ai
énormément apprécié cela. Le problème étant que le rebondissement le concernant
m’a tout de même gâchée un peu le plaisir lié à lui…
Le style est assez simple,
nécessaire au vu du public visé C’est sûrement grâce à cette facilité déconcertante
de lire rapidement ce livre que j’ai pu en venir à bout.
Néanmoins, si on se confronte
seulement à la forme et non au contenu, j’ai trouvé toutes les idées mal
ficelées, assez brouillonnes, et le style ne dégageait rien. Ce fut une lecture
vide, creuse, ennuyeuse.
Et le paradoxe improbable !
Malgré tous ces défauts et les grimaces que cela m’a tirée, j’ai tout de même
envie de lire le second tome pour découvrir si l’auteur maîtrise mieux ou non
son projet…
Les autres titres de la saga :
1. Multiversum
2. Memoria
3. Utopia
- saga terminée -
Pour etre tres honnete utiliser une notion hypothetique qui n est pas sure voir impossible d exister comme les univers paralleles et le voyage temporel, pour faire une intrigue c est deja une erreur a eviter mais dont plein d auteurs tombent dans le panneau et ce qui donne des histoires presques tordues. Dans interstellar on utilise le voyage dans le temps mais par symbolique jamais il n a aussk bien evoque et donner de l intensite dans la necessite humaine de trouver un monde habitable ou survivre en montrant le viellissement sur terre comme le temps qui s ecoule avant la mort de l humanite. En plus n parlant de la telepathie je sais pas mais jenny n a pas eu peur la premiere fois que ca lui est arrive? X) c esr pas relate dans le bouquin? Et puis je sais pas toi mais des que j entend parler de litterature jeunesse c edt souvebt histoire lente presque pas d action, un style de gamin pour les gamins et psychologie de façade, ce qui explique ma réticence a la littérature de l imaginaire
RépondreSupprimerEuh jeunesse XD
SupprimerCertains auteurs gèrent bien les mondes parallèles (genre Philip Pullman dans A la Croisée des mondes). Mais dans Multiversum, rien n'est cohérent, tout est mal expliqué et dégage ainsi un effet brouillon pas très appréciable.
SupprimerAprès je suis d'accord avec toi, c'est un sujet épineux qu'il faut vraiment bien maîtrisé, avec une symbolique nécessaire ou autre, pour donner du sens à l'ensemble. Malheureusement, ce n'est pas le cas ici.
Quant à Interstellar, je suis entièrement d'accord avec toi *-*
Content que nous soyons du meme avis :-* d'ailleurs en parlant d'univers parallele, lis waylander 3 de gemmell, tu verras une magnifique symbolique en rapport avec waylander :o
RépondreSupprimerJe n'ai pas du tout lu les Waylander mais je sais que je dois m'y coller :) Je verrai bien quand j'y serai :-*
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