22 nov. 2022

Les Extraordinaires et Fantastiques Enquêtes de Sylvo Sylvain, détective privé, tome 4 - De bois et de ruines




Perdu dans les brumes de l’opium du lotus et du souvenir, Sylvo Sylvain pensait que tout était fini. Il se trompait.
Dans un Panam dévasté par la guerre civile, Pix et Le Bras viennent le tirer de la fumerie où il s’était réfugié car la nouvelle Médiane, celle qui lui est si précieuse, celle qui pourrait sauver la Forêt, a été enlevée. Toujours-Verte a un besoin vital de lui.
Dans ce quatrième et dernier volume des Extraordinaires & fantastiques enquêtes de Sylvo Sylvain, détective privé, Sylvo et ses amis vont devoir affronter des armées, des criminels, les éléments, des magiciens, des créatures abominables mais surtout… leur passé pour accomplir leur quête, sauver Panam et la Forêt et peut-être, enfin, trouver la paix avec eux-mêmes.



Pourquoi ce livre ? Mon rapport avec cette saga est compliquée. Jusqu’à maintenant, rentrer dans chaque tome est un calvaire ; cependant une fois dedans, je prends un immense plaisir à découvrir ce nouveau Panam et l’elfe qui y enquête.

C’est pour cela que j’ai cru que cela le ferait avec De bois et de ruines. Oui, le début fut difficile, d’autant plus difficile que le précédent tome a frôlé le coup de cœur, n’eut été la difficulté à entrer dedans - comme je l’expliquais ci-dessus. Le ton change radicalement pour revenir à ce qu’on connaît dans les premier et second opus. Or je n’ai jamais réussi à revenir dedans… Et ma chronique va être très concise, car j’ai fini par lire en diagonale, curieuse de connaître la fin sans parvenir à m’intéresser au chemin (ça ne plairait pas à Orelsan).

Bref, le premier point négatif repose sur l’intrigue en elle-même. Loin d’être creuse, elle ne réserve pourtant aucune surprise dans son début - je ne me permettrai pas de juger les deuxième et troisième tiers. Je m’attendais au retour de certains personnages, tout comme à l’annonce qui va ébranler notre pauvre Sylvo.

J’étais certes très contente de retrouver des visages connus de Panam ou de la Forêt où a grandi notre héros affaibli, cependant les relations ne sont pas au beau fixe et le ressentiment est omniprésent. Ajoutez à cela des personnages un peu creux, qui ne m’ont pas intéressés plus que cela, j’allais forcément décrocher.

Quant au style, retrouver un style plus terre-à-terre colle bien à l’ambiance, l’univers apocalyptique de ce Panam aux abois, cependant je préférais évidemment le style envoûtant du troisième tome de la saga.



Ça ne s’est pas terminé par un abandon uniquement parce que j’étais curieuse de savoir dans quel état Sylvo allait finir. De ce côté-là je ne suis pas déçue, j’apprécie même ce sacré revirement. Mais je n’ai pas aimé le cheminement des personnages, si bien que j’ai décroché à de nombreuses reprises, finissant par lire en diagonale pour éviter l’enlisement. De manière générale j’aime beaucoup les personnages mais je n’ai pas réussi à m’attacher à eux dans ce dernier volume. J’ai bien aimé la série globalement, dommage que ce dernier tome ne m’ait pas emportée.



09/20




Les autres titres de la saga :
1. Rue farfadet
2. Avant le déluge
3. Confessions d'un elfe fumeur de lotus
4. De bois et de ruines
- saga terminée -


2 commentaires:

  1. Oh quel dommage. J'ai adoré ce tome, et j'ai trouvé que la fin était juste (c'est un truc qui m'intriguait beaucoup, comment allait-il pouvoir finir son histoire ?).

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    1. Alors je suis d'accord sur le fait que c'était compliqué de finir autrement et que, avec le recul, c'est ce qu'il fallait pour nos personnages. Je l'ai probablement lu au mauvais moment, malheureusement. Maintenant, je garde en tête la beauté du tome 3, il m'accompagnera longtemps

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