Cette fois, c'est l'histoire de la
Belle au Bois Dormant qui va se prendre un petit coup de neuf ! Bien sûr, on y
retrouvera tous les éléments classiques de ce conte (le beau prince, la
terrible malédiction, la jeune fille endormie et le château hanté) mais de
nouveau revus à la sauce moderne ! Toujours aussi drôle et sexy.
Mon
avis :
Enchantée par la lecture du second
tome, j’ai enchaîné sur ce tome final sans attendre pour enfin terminer cette
saga (ça en fera au moins une de faite dans toutes celles entamées !).
Comme son prédécesseur, cet opus est
l’occasion de marier divers contes connus de notre enfance, comme la Belle au
Bois Dormant mais également, la Bête et la Bête, le Petit Chaperon rouge, etc. Si
j’ai eu peur que ce flot de récits entraîne un effet brouillon calamiteux, avec
un lecteur (moua) perdu dans les détails de tous ces contes, l’auteure maîtrise
assez bien son sujet pour ne pas nous perdre dans cette broussaille. Ainsi, si
certaines choses étaient prévisibles dans cette intrigue, d’autres m’ont
étonnement surprise, si bien que mon intérêt allait crescendo au fil de ma
lecture.
Je fus quand même un peu plus
mitigée quant à la « prolifération » des relations amoureuses.
Certaines sont logiques, coulent de source (nous sommes dans un conte, et il
est difficile de l’oublier). Cependant, d’autres sont un peu surprenantes,
allant jusqu’à réécrire des contes célèbres. Si cela confère une tournure
ironique et un joli bras d’honneur à la morale prédéfinie, il n’en reste pas
moins que ce n’est clairement pas une lecture pour les lecteurs masculins.
Et comme dans tout conte qui se
respecte, heu… non, oubliez ça. Parce que si la fin est positive pour certains
des personnages, alors qu’ils peuvent rentrer paisiblement au bercail avec le
sentiment d’avoir accompli leur quête avec brio, il n’en reste pas moins que
cette fin est triste pour d’autres. C’est le goût du sacrifice qui nous est révélé
ici.
Je n’ai pas envie de trop m’attarder
sur les personnages car cela risquerait de spolier méchamment l’œuvre.
On retrouve quand même la reine
Belle et le prince, qui forme un couple équilibré où se mêlent envoûtement et
schizophrénie. Si le premier intervient souvent dans les récits merveilleux, le
second accentue cet effet de modernisation des contes.
On découvre également le Petit Chaperon
rouge et son amant, qui n’est vraiment chose pas courante dans les contes. Mais
je ne peux pas vous en dire plus, héhé !
Enfin, les autres personnages sont
mis au service des intrigues royales et politiques, avec toujours cette
séparation clairement délimitée entre le bien et le mal. Rien de très original
dans cet aspect-là de l’intrigue.
Le style est aussi léger que dans
les deux précédents tomes, et j’ai pour ma part apprécié ce mélange de
familiarités dans les termes, vifs et piquants. Bien sûr, ce n’est pas un style
auquel on s’attache tous les jours, mais une fois de temps en temps cela fait
du bien !
Dans l’ensemble, j’ai adoré cette
réécriture de contes. L’auteure fait la part des choses en respectant certains
éléments clés de ces derniers tout en modernisant l’ensemble avec nos valeurs
et nos coutumes actuelles, si bien que chacun peut se glisser dans la peau d’un
ou des personnages. Cela n’est peut-être pas la saga de l’année, encore moins
du siècle, mais j’ai apprécié la découvrir.
Les autres titres de la saga :
1. Poison
2. Charme
3. Beauté
- saga terminée -
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