Lark et Roko : deux mercenaires parmi les plus doués et les plus chers.
Le premier est un ancien peau-épaisse, un humain modifié pour résister aux conditions de travail dans l'espace. Après trente ans de métier, il décide de raccrocher et de rejoindre les siens.
Le second, formé par Lark, déteste les Peaux-Épaisses. Depuis une affaire qui a mal tourné, il les chasse pour revendre leurs peaux, véritables combinaisons spatiales vivantes. Quand on l'engage pour éliminer le clan de Lark, son chemin va à nouveau croiser celui de son ancien mentor.
Lark parviendra-t-il à retrouver et sauver son clan ?
Et Roko assouvira-t-il enfin sa vengeance ?
Une seule certitude : il y a des comptes à solder... d'un côté comme de l'autre.
Pourquoi ce livre ? Je ne sais plus pourquoi ce roman a rejoint ma PAL, si ce n’est que j’aime beaucoup Laurent Genefort en général. C’est finalement Mister qui me fait sortir ce titre de ma bibliothèque, grâce à un petit challenge qu’on fait entre nous.
Je suis contente d’avoir fait sortir cette relique de la PAL mais je n’ai pas aimé. Les Peaux-épaisses est un roman de science-fiction dur, avec énormément d’hémoglobines. Dès le départ, j’ai grimacé à de multiples reprises en assistant à l’avalanche de violence, parfois gratuite à mes yeux. Multiplier les blessures au cours d’une torture alors qu’il était clair que la victime allait parler, ça ne se cautionne pas. Le caractère du personnage le défend, mais je ne suis pas du tout d’accord.
Par la suite, j’ai eu le sentiment d’évoluer dans un blockbuster hollywoodien avec des gros bras survitaminés et des répliques de grosses brutes qui laissent entendre que c’est tout dans le muscle et rien dans la cervelle. C’est un récit de vengeance, de traque acharnée entre un élève et son maître. Ca s’arrête là. Le propos m’a complètement échappé en raison de ses personnages manichéens. J’ai donc lu ce roman sans m’impliquer avec une seule hâte : le finir et passer à autre chose !
Pour un roman de science-fiction un peu space opera, on manque clairement de détails sur le décor des planètes, colonies, etc. Je n’ai pas réussi à me projeter dans cet univers parce qu’on reste concentré sur la poursuite et les préparatifs de combat, au détriment de tout le reste.
Par ailleurs, je suis étonnée que pour un maître de la science-fiction, le peuple des Peaux-épaisses soit humanoïde. Je suppose que je n’ai pas bien compris s’ils descendent de la race humaine, avec quelques modifications morphologiques, ou si c’est une race extraterrestre. Là encore, j’ai manqué de détails et d’explications.
Tout au long de ma lecture j’ai également déploré deux personnages principaux qui présentent des similitudes dans leur caractère. Difficile ainsi de discerner Lark, le maître, de Roko, l’élève qui le traque. Ce fut d’autant plus compliqué de savoir qui est qui que dans les chapitres on côtoie les deux sans réelle transition. Autant avouer de suite que je ne me suis pas attachée à eux.
Ca manque également de personnages secondaires pour approfondir l’univers. En dehors d’Anson, les autres personnages se limitent aux gros bras de l’équipe de choc de Roko, des noms dont on apprend plus de détails sur la façon dont ils meurent que sur leur caractère et leur passif.
Pas plus d’atome crochu avec le style d’écriture. C’est souvent le cas quand je n’aime pas du tout une intrigue et ses personnages, la plume seule ne peut pas relever le niveau. Ici, le style se lit bien, avec une efficacité exemplaire, mais manque toutefois de saveurs, d’une certaine âme.
Je ressors franchement déçue et je suis allée au bout parce que le roman est court, autrement j'aurais abandonné. Les personnages n'ont aucune personnalité, l'intrigue est plate et linéaire, on n'a aucun décor et la plume est triste, sans saveur. Ma note traduit uniquement la facilité à lire ce livre, presque mécaniquement. Je suis contente de passer à autre chose.
07/20
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