11 janv. 2023

Projet Dernière Chance




Ryland Grace est le seul survivant d'une expédition spatiale de la dernière chance. S'il échoue, c'est le sort de l'humanité et la Terre tout entière qui sera en péril.
Mais pour l'instant, il ignore tout de cela. Il ne se souvient même pas de son propre nom, et encore moins des objectifs de sa mission. Il sait seulement qu'il est resté en sommeil très, très longtemps. Et il vient de se réveiller pour découvrir qu'il se trouve à des millions de kilomètres de chez lui, avec deux cadavres pour toute compagnie.
Ryland se rend compte peu à peu qu'il doit faire face à une tâche impossible. Filant à travers l'espace, il lui faut trouver la clé d'un mystère scientifique insondable... et combattre un fléau qui laisse présager l'extinction de notre espèce.
Alors que chaque minute compte et que des années-lumière le séparent de l'être humain le plus proche, il est seul pour relever cet incroyable défi...
Mais l'est-il vraiment ?



Pourquoi ce livre ? Je ne suis pas particulièrement adepte des parutions d'Andy Weir. J'ai abandonné Seul sur Mars, j'ai plutôt apprécié Artemis et j'en garde un bon souvenir. Nominé pour le Prix Livraddict catégorie Science-fiction, je me suis décidée à lui laisser sa chance, d'autant plus que j'avais l'occasion de le lire gratuitement.

Ça ne l'a malheureusement pas fait. Projet Dernière Chance reprend un élément qui a fait le succès de Seul sur Mars, à savoir un personnage seul dans l'espace. Ajoutez à cela un ingrédient qui plaît souvent en ce moment, l'amnésie, et vous obtenez le début de cette intrigue.

Dès le début, j’ai senti que ça ne collerait pas. Je ne me suis pas sentie concernée par les problèmes du héros, dont le prénom m'échappe déjà. Je ne me suis pas sentie concernée par la fin du monde entrevue dans ce début d'intrigue, je ne me suis pas sentie investie par les pauvres explications scientifiques, ce qui fait l'intérêt du livre je suppose. J'insiste sur le pauvre, car on revient bien souvent sur la ligne de Petrova et je considère que ça manque d'explications autour de ce phénomène, alors que l'auteur sait qu'il écrit de la science-fiction light, un roman page-turner plus que de la hard SF, de fait le lecteur peut être perdu : ça nécessite un devoir de vulgarisation, d'explications, même sur quelque chose qui a pu être totalement inventé. Voir la ligne de Petrova sur toutes les pages sans avoir une idée précise du "truc" m'a frustrée.

Ça se lit pourtant bien, c'est un fait que je ne peux pas contredire. Moi qui n'adhérais pas à l'intrigue, j'étais tout de même emportée par la simplicité et l'efficacité du style.



J'ai eu le sentiment que tout reposait sur du vent : un style efficace mais une intrigue et un héros qui ne m'ont jamais captivée. Je savais d'avance que j'avais du mal avec cet auteur, je ne ressors pas étonnée de cet énième abandon. Je vais retenter avec Seul sur Mars, mais sinon je m'arrêterais là avec Andy Weir.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire