Charlie est un petit garçon qui vit
avec son papa et sa maman, mais aussi avec ses quatre grands-parents. Tout ce
monde est entassé dans deux pièces seulement car la famille de Charlie est très
pauvre. Lorsque son papa perd son travail, la situation devient dramatique, ils
meurent presque de faim. Mais dans la ville où ils demeurent, il y a une
mystérieuse chocolaterie : nul n'y entre ni n'en sort jamais. Son propriétaire,
Mr Wonka, lance un grand concours : les cinq gagnants pourront visiter l'usine
et gagner des sucreries pour toute leur vie. Mais les enfants mal élevés
doivent se méfier : ils seront punis par où ils auront péché.
Mon
avis :
Une fois n’est pas coutume, et
puisque je connaissais déjà le contenu de ce tome-ci, j’avais commencé cette
saga par le second tome avec Charlie et
le grand ascenseur de verre. N’étant pas comblée par les péripéties et la
plume de l’auteur, je redoutais un peu plus la lecture de ce premier tome, mais
je fus finalement rassurée.
Le début m’a grandement étonné. Je m’attendais
à ce que l’on entre rapidement dans le vif du sujet, que l’on entre rapidement
dans la chocolaterie de Willy Wonka, alors que l’auteur prend le temps d’évoquer
la famille de Charlie et sa situation précaire. Vient ensuite le temps où il étale
les trouvailles des différents tickets. Tout cela se déroule sur cinquante ou
cent pages, et c’est en vérité assez long, bien que le style soit simple et entraînant.
Cependant, ce léger ennui est très vite chassé une fois que l’intrigue amène la
découverte de la chocolaterie, et il ne nous reste plus qu’à savourer les
scènes cocasses et l’humour débridé et dériant de Roald Dahl.
Les personnages sont très
caricaturaux. Les personnages au mauvais fond sont poussés au paroxysme de la
chose, et je ne parle même pas de la folie de Willy Wonka. Certes, cela permet
d’accentuer la simplicité et l’innocence de Charlie et sa famille, cela amène
également le rire, mais j’aurai davantage apprécié une petite touche de finesse
dans leurs traits. Je retiens toutefois que ce livre est destiné à un public
jeune et je ne doute pas que ce sont le genre de personnalités qui sera
susceptible de les amuser un maximum. De plus, les personnages sont pour la
plupart, pour les « gentils » attachants, et c’est un plaisir que de
les suivre.
Comme j’ai déjà pu le glisser, le
style d’écriture est très simple et très entraînant. Ce n’est certes pas de la
grande littérature, mais la plume de l’auteur contribue à prendre plaisir à
livre ce classique de la littérature jeunesse.
Mais au travers de tous ces
personnages, Roald Dahl chercher à émettre une morale dans laquelle les toutes
bêtises ou mauvaises actions, mauvais caractères, mauvaises éducations seront
forcément punis un jour ou l’autre, comme le sont Augustus, Violette, Veruca et
Mike, selon leur mode de vie.
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