21 nov. 2019

La Peau des rêves, tome 4 - L'Aube des cendres




Anja, la sirène, a découvert un peu tard la nature maléfique de Rain, son amant. Grièvement blessée, elle est sauvée de justesse par Lorelei, la fiancée de celui-ci. Toutes deux découvrent rapidement qu'une seule personne est capable d'arrêter ce monstre : Milan, son jumeau disparu. Car Rain, de plus en plus puissant, étend son emprise sur le clan d'Ishtar. Bientôt, cela ne suffira plus à étancher sa soif de puissance. Il lui faudra plus d'esclaves, plus de conquêtes - ycompris parmi ses alliés. Pendant que Lorelei reste auprès de Rain, dont la folie ne cesse de croître, Anja, rongée par un mal qui l'affaiblit de jour en jour, se lance sur les traces de Milan, celui qu'elle a sauvé. Encore faudra-t-il, si elle le retrouve, le persuader d'affronter une nouvelle fois son frère...



Pourquoi ce livre ? Pour la même raison que le troisième opus, j'ai dans l'optique de dégager quelques sagas en cours de ma PAL et c'était tombé sur celle-ci, puisqu'elle ne comptait plus que deux tomes courts. Satisfaite par le précédent volume, meilleur que le souvenir qu'il me reste des deux autres, je m'engageais dans celui-ci avec un peu moins d'appréhension.

Suite directe du troisième volume, L'Aube des cendres reprend là où on s'est arrêtés. Les personnages sont toujours la proie aux doutes mais un sentiment émerge doucement : la détermination. Il va en falloir, pour révéler au grand jour l'âme la plus noire…

Beaucoup de parlottes et finalement peu d'actions concrètes, c'est ce que je reprocherai à l'ensemble de cette saga…
L'univers était pourtant prometteur. Dans une ambiance post-apocalyptique violent mais sans tirer vers l'horreur, le décor est planté pour filer une critique d'une humanité qui aime assouvir un besoin de puissance sur les plus faibles, les plus différents de la "normalité". Bien sûr, une action édulcorerait probablement la satire, pourtant je trouvais que cela manquait à l'appel dans une intrigue qui se veut jeunesse. Par ailleurs, je trouve que la quête sur son identité n'est plus assez développée dans ce dernier opus…
La fin m'a donc laissé une désagréable sensation d'inachevé… Ce fut cruel de ressentir cette sensation qu'elle venait trop tôt, sans que tout le propos soit traité, et l'accueillir pourtant avec gratitude, désireuse d'en finir…

Les personnages m'ont semblé bien plus fades que dans le précédent volume. Ils subissent ainsi un manque de traitement et on s'attache bien moins…

Quant au style, il reste fidèle à lui-même, intéressant pour un jeune public, agréable pour un adulte.



Dans l'ensemble, je reprocherai toujours à cette saga de ne pas utiliser le décor. Celui-ci n'est en effet qu'un prétexte à l'histoire et n'apparaît pas vraiment. On ne sait jamais où on est ni quels sont les paysages… Les personnages manquent également de profondeur, alors que c'était une force de la saga. L'intrigue est autrement sympathique, desservie par une plus agréable. Mais pour le moment il est clair que je ne suis pas pleinement emportée par les écrits de cette actrice, en dehors de Shâhra.



10/20




Les autres titres de la saga :
1. Nuit tatouée
2. Nuit brûlée
3. Les Chimères de l'aube
4. L'Aube des cendres
- saga terminée -


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