Le steampunk invite à revisiter le passé, à renouer avec les racines de notre société. Dans cette anthologie, on vous emmène au commencement de l'industrialisation, au moment où tout était encore possible pour la planète et pour l'Homme. Et si les choses s'étaient passées autrement ? Pour le meilleur ou pour le pire, ou juste différemment. Prenez place dans notre machine à remonter le temps !
Pourquoi ce livre ? Oneiroi, je connaissais la maison d'édition sans jamais oser sauter le pas, ce qui est souvent le cas avec les petites structures éditoriales - malheureusement, je sais. C'est en les croisant à L'Ouest hurlant, nouveau festival des cultures de l'imaginaire basé à Rennes, que j'ai fini par me lancer, en douceur certes avec ce recueil de nouvelles Steampunk.
Si vous ne savez pas ce qu'est le Steampunk, je vous invite à lire la préface de l'éditrice, Camille Ragot, qui résume bien ce qu'est le genre en donnant quelques détails. Si vous ne savez pas ce qu'est le Steampunk, je vous invite à vous plonger dans ce recueil, dans lequel les rouages de l'ère industrielle illustrent parfaitement le genre.
D'amour et d'acier ouvre le bal avec brio. Dès les premiers mots j'ai été happée par la plume de Francis Jr Brenet, qui joue avec la langue française aussi bien que Jean-Philippe Jaworski à mes yeux - excusez du peu ! L'univers est fascinant, l'auteur s'empare et s'approprie les codes du genre pour en faire quelque chose d'unique, avec ces humainciers. Je déplore simplement une révélation prévisible et une fin trop mignonnette. Étant donné l'évolution de l'intrigue, on aurait pu avoir quelque chose de plus cinglant. Je garderai tout même un excellent souvenir de cette nouvelle. (18/20)
L’aventure se poursuit avec Beautés d’Audrey Pleynet. Je pense avoir découvert cette autrice avec une ou plusieurs nouvelles, notamment grâce aux recueils des Utopiales, mais je me trompe peut-être… Dans tous les cas j’ai beaucoup apprécié ce récit, même si la subtilité du message écologique est un peu anéantie par trop de précisions. Entre la nature bafouée par la superficialité et le besoin de considération au détriment de ce qui nous rend unique, cela reste une nouvelle aux sujets forts, qui devrait selon moi être posée de force dans toutes les mains, et ce dès le collège. Un bon moment donc, porté par un style direct. (15/20)
J'aime beaucoup Emmanuel Chastellière pour ses romans mais je ne sais pas pourquoi, je ne parviens pas à apprécier son univers basé sur Célestopol, construit à partir de nouvelles. Ca s’est mieux passé avec L’Homme sans rivage, me laissant porter par les mots et les idées. J’ai ressenti énormément d’émotions à cette lecture, notamment vers la fin lorsque le personnage s’adresse aux cétacés. (14/20)
Je connais bien l’univers de Romain d’Huissier pour avoir lu et apprécié Les Chroniques de l’Étrange. J’avais hâte de replonger dans l’univers asiatique et Fengshui et vapeur de jade m’a bien contentée sur ce plan, retravaillant le mythe des kitsune - j’ai l’impression de voir ces créatures partout en ce moment. J’ai moins ressenti le côté Steampunk dans cette nouvelle, cela dit ça ne m’a pas dérangée tant j’ai été embarquée dans cet univers. (14/20)
Un bon recueil de nouvelles, avec des surprises là où je n’en espérais pas. Le côté steampunk fut très varié dans ces quatre récits, ce qui m’a énormément ravi. On sent que les auteurs et autrices ont réfléchi à la question et cherché à innover dans le décor sans perdre de vue leur intrigue et les personnages qui la composent. C’est également une première rencontre avec les éditions Oneiroi et je pense réitérer l’expérience.
15/20
Les autres titres de la saga :
1. Écologie et folie technologique
2. Mécanique et lutte des classes
3. Exploration & frontières culturelles
- saga en cours -
1. Écologie et folie technologique
2. Mécanique et lutte des classes
3. Exploration & frontières culturelles
- saga en cours -
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