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13 déc. 2021

Servitude, tome 6 - Shalin, deuxième partie




Certains le nomment Kiromédon. Il a créé les Hommes. Non pas par amour ou pour peupler son Eden mais pour diviser les Puissances qui semblaient vouloir s'accaparer l'astre qu'il avait eu en cadeau. Et c'est ici, à Shalin après des siècles de luttes obscures que doit se jouer le dernier acte. La Servitude des Hommes est sur le point de prendre fin.

29 juil. 2021

Servitude, tome 5 - Shalin, première partie




L’armée des Fils de la Terre, épuisée et amoindrie, parvient à s’enfuir dans le désert, devant un Duc d’Omel qui n’a d’autre souhait que de reprendre sa Couronne de Fer sur la tête du Roi Riben d’Arkanor. Mais c’est pourtant au coeur de cette contrée hostile que la chance semble pouvoir tourner. Les soldats arrivent à Shalin, qui est l’espoir déçu des renégats Drekkars et des esclaves Riddraks échappés de Farkas.

Servitude, tome 4 - Iccrins




Les Fils de la Terre ont perdu leur roi et peut-être même la guerre lors de la terrible bataille d’Al Astan qui a vu le duc d’Omel et ses alliés s’imposer.
Pris au piège dans la cité marchande et grièvement blessé, Kiriel finit par trouver une bien étrange échappatoire grâce à l’arrivée d’un providentiel navire iccrin et à l’intervention de Fl’ar.
Mais qu’en est-il réellement du passé de la mystérieuse générale de Péloris ? Et quel rôle viennent donc jouer les serviteurs des Anges dans cette sombre machination qui répand le chaos sur l’ensemble du continent ?

20 mars 2016

Servitude, tome 3 - L'Adieu aux Rois

Synopsis :


            Les Puissances sont les premières à avoir peuplé la Terre. Lorsque l’Homme apparut, il suscita parmi elles passion et division. Toutes choisirent alors de prendre forme physique : Dragons, Géants, Anges, Sirènes et Fées. Vint alors le temps des combats, des guerres intestines…
Aujourd’hui, mille ans ont passé, les Géants ont disparu, les Dragons ont survécu, les Sirènes se sont retirées au fond des océans, les Anges et les Fées ne sont plus que des mythes. Mille ans ont passé, et les Fils de la terre ont fini par fonder le plus grand des royaumes. Pour eux, les Puissances ne sont plus que des légendes… Mais les Dragons sont sortis de leur repère…
Un nouvel âge s’annonce : est-ce la fin ou le début de la servitude ?

Mon avis :

            Après le succès des deux premiers livres, je me suis empressée d’emprunter la suite à ma bibliothèque.

            Pour étonnant que ce soit, la magie a moins fonctionné pour ce troisième opus. Je me suis un peu plus ennuyée, bien qu’il se passe énormément de choses. Peut-être est-ce du à la fatigue, mais j’avais hâte de le terminer et j’ai moins pris mon temps pour observer la justesse des détails.

            Bien sûr, l’intrigue n’offre pas vraiment de surprises, au vu du titre et de la première de couverture… Le lecteur est convié à assister la chute des repères de nos personnages, avec en premier un roi qui disparaît mais aussi d’autres choses.
            En revanche, j’ai pris plaisir à découvrir le résultat des deux premiers tomes, qui nous offraient un contraste entre le peuple de Kiriel et celui des Drekkars. Dans ce troisième volume, ces deux civilisations s’étudieront sur un pied d’égalité, étant toutes deux au cœur d’une guerre les opposant.
            C’est seulement à la fin que j’ai commencé à être intriguée par les événements, alors que les rebondissements se succèdent et que Kiriel, le héros du livre par définition, se trouve en mauvaise posture après un affrontement avec celui qui est présenté comme le chef des Drekkars. Cela se termine en une chute, alors que nous ne savons pas si le personnage s’en sortira ou non.

            Très peu d’évolution au niveau des personnages. Nous sommes bien sûr affectés par la mort du Roi d’Aroroer, et je suis vraiment admirative de la force qui détermine chacun, alors que c’est toujours difficile de travailler la personnalité d’un personnage sur une œuvre aussi courte.
            Ce tome est également l’occasion de mettre en avant Fl’ar, un général d’armée du sexe faible, qui aura bien du mal d’être écoutée en raison de son sexe, justement. C’est donc encore une fois l’occasion de pointer du doigt des thèmes forts comme la cause des femmes.

            Les graphismes sont toujours aussi sombres, en parfaite harmonie avec l’intrigue et l’illustrateur nous offre une finesse du détail, en accord avec la justesse des propos.

            En conclusion, je suis étonnée d’avoir été moins emportée par ce troisième tome alors que tout est en progrès. Dans la lignée des deux précédents tomes, nous avons enfin le rapprochement entre le peuple de Kiriel et les Drekkars, avec toujours l’évocation de thèmes poignants et de personnages forts travaillés avec soin. Peut-être suis-je déçue par rapport à l’intrigue qui ne laisse, hormis la fin, aucune surprise en raison du titre bien trop révélateur. Cela reste un bon tome.




Les autres titres de la saga :
3. L'Adieu aux Rois
4. Iccrins

- saga terminée -

26 févr. 2016

Servitude, tome 1 - Le chant d'Anoroer

Synopsis :

            Les Puissances sont les premières à avoir peuplé la Terre. Lorsque l'Homme apparut, il suscita parmi elles passion et division. Toutes choisirent alors de prendre forme physique : Dragons, Géants, Anges, Sirènes et Fées. Vint alors le temps des combats, des guerres intestines...Aujourd'hui, mille ans ont passé, les Géants ont disparu, les Dragons ont survécu, les Sirènes se sont retirées dans les profondeurs des océans, les Anges et les Fées ne sont plus que des mythes. Mille ans ont passé, et les Fils de la terre ont fini par fonder le plus grand des royaumes. Pour eux, les Puissances ne sont plus que des légendes? Mais les Dragons sont sortis de leur repère... Un nouvel âge s'annonce : est-ce la fin ou le début de la servitude ?


Mon avis :

            Toujours dans ma volonté de découvrir l’univers incroyable des bandes dessinées, cette saga-là m’a tout de suite tapée dans l’œil.

            La chose primordiale à savoir sur cette saga, ce sont les couleurs ternes, cohérentes avec l’univers sombre et dangereux. Cet effet fait sortir la saga du lot, étant donné que beaucoup de bandes dessinées présentent des couleurs éclatantes et chatoyantes pour attirer l’œil. En prenant en compte la cohérence avec la teneur de l’intrigue, j’ai trouvé que cela donnait d’emblée un bon point positif.

            L’intrigue nous plonge dés la première planche dans un univers riche où un royaume se divise en plusieurs provinces. La politique est mise en avant par ces jeux de manipulation et de fomentation. Cependant l’action n’est en rien délaissée, par ces petites escarmouches et ces combats sanglants.
            Tout se déroule très vite et le lecteur est tenu en haleine par cette multiplication de secrets et de questions qui se joue devant nos yeux.
            La fin est certes brutale mais s’offre une dernière échappée avec une chute savoureuse, mêlant l’art de se poser des questions et envie furieuse d’obtenir sur le champ des réponses.

            Les dialogues sont précis, directs, ne laissant place à aucun détour ou divertissement auprès des personnages. Du côté des lecteurs, cela accroît notre captivité.
            Ce livre est également l’occasion d’aborder des thèmes forts, comme la corruption ou la consanguinité, deux faits récurrents ici.

            Malgré une œuvre qui induit un nombre restreint de pages, je trouve que les personnages sont fort bien développés. Ils font preuve d’une personnalité propre à chacun, et on attache facilement notre confiance et notre attirance envers eux.

            Du côté des graphismes, j’ai apprécié la finesse des traits et la justesse de leur réalisme. Des dessins aussi nets sont (selon la culture que j’en ai) rares dans les bandes dessinées de genre Fantasy, et c’est très appréciable de voir tant de maturité.


            En conclusion, un premier tome introducteur intéressant tant par les personnages que l’univers. Abordant des thèmes forts, les planches font preuve d’un grand réalisme et les traits sont fins, nettes, appréciables. La fin, à la fois brutale et en forme de chute, invitent à se jeter sur la suite, ce que je vais sûrement faire. A lire !



Les autres titres de la saga :
1. Le Chant d'Anoroer
4. Iccrins
- saga terminée -

15 mars 2015

Le Chant d'Excalibur, tome 6 - Les Gardiennes de Brocéliande

Synopsis :

                On se souvient qu'au Ve siècle, le druide Merlin avait aidé le jeune Arthur à devenir roi d'Angleterre. Mais Merlin, victime de la fée Morgane, avait fini prisonnier au cœur d'un rocher...
Plusieurs siècles plus tard, en plein Moyen-Age, Merlin est libéré. Il découvre qu'autour de lui la situation a beaucoup changé. Les hommes de l'An Mil ne s'intéressent plus à la magie et partout les chapelles des chrétiens remplacent les antiques dolmens. Le petit peuple des fées se meurt, les dragons ont presque disparu, l'Irlande est envahie par les prêtres.
Avec l'aide de quelques pintes de bière et de la jeune Gwyned, descendante de Galahad, à qui il confie la fabuleuse épée Excalibur, Merlin va chercher à bouter la chrétienté hors d'Irlande et à sauver un monde de magie et d'enchantements peu à peu détruit par les nouvelles croyances.

Mon avis :

            Et voilà, c’est le dernier. Il fallait bien en venir, mais je suis tout de même triste, pour ma plus grande surprise, de quitter cet univers féérique et mythologique. Mais bon, si je voulais connaître le fin mot de toutes ces aventures, je me devais d’aller jusqu’à la fin…

            De retour dans le royaume français, nous retrouvons nos valeureux compagnons en train de se chamailler, l’une sur un beau destrier, l’autre avachi sur un pauvre âne. C’est comique de se dire que ces animaux qui leur servent de montures sont très représentatifs de la personnalité des personnages eux-mêmes.
            Leur chamaillerie perdure, pour mon plus grand plaisir, au travers de sous-entendus et taquineries directes.

            L’intrigue est toujours portée vers la volonté de retrouver la magie d’antan, lui redonner sa pleine puissance. Les créatures féériques et démoniaques jalonnent ce tome, comme pour donner plus de poids à cette quête, et c’est un régal de se perdre auprès d’eux.
            La fin est très rapide, trop rapide peut-être. J’aurai souhaité que l’auteur prenne plus de temps pour amener les êtres magiques à entreprendre leur ultime acte dans cette aventure. De plus, on ne sait ce que devient Gwynned et Merlin et c’est franchement dommage, vu qu’on les suit depuis six tomes… Un petit point négatif, donc, mais l’ensemble de l’œuvre reste appréciable !

            Les dessins sont quelque peu différents, sans que je parvienne à savoir en quoi. Peut-être dans la netteté des traits, comme si l’illustrateur souhaitait traduire que l’aventure touche à sa fin, comme si cette netteté était liée à la puissance de la magie druidique.


            En conclusion, un dernier tome toujours aussi entraînant, avec des personnages au mieux de leur forme que ce soit sur les taquineries ou leur courage. Cette saga s’achève sur une petite note négative, mais l’ensemble reste très attachant.




Les autres titres de la saga :
6. Les Gardiennes de Brocéliande
- saga terminée -

14 mars 2015

Le Chant d'Excalibur, tome 5 - Ys la Magnifique

Synopsis :

            On se souvient qu'au Ve siècle, le druide Merlin avait aidé le jeune Arthur à devenir roi d'Angleterre. Mais Merlin, victime de la fée Morgane, avait fini prisonnier au cœur d'un rocher...
Plusieurs siècles plus tard, en plein Moyen-Age, Merlin est libéré. Il découvre qu'autour de lui la situation a beaucoup changé. Les hommes de l'An Mil ne s'intéressent plus à la magie et partout les chapelles des chrétiens remplacent les antiques dolmens. Le petit peuple des fées se meurt, les dragons ont presque disparu, l'Irlande est envahie par les prêtres.
Avec l'aide de quelques pintes de bière et de la jeune Gwyned, descendante de Galahad, à qui il confie la fabuleuse épée Excalibur, Merlin va chercher à bouter la chrétienté hors d'Irlande et à sauver un monde de magie et d'enchantements peu à peu détruit par les nouvelles croyances.

Mon avis :

            Et voilà, j’enchaîne avec le tome 5 ! C’est ironique parce que j’ai vraiment un grand plaisir à chaque tome, même si d’autres se démarquent, naturellement, mais je n’ai pas tellement envie de terminer la série, alors que je m’en rapproche progressivement. Quel dilemme !
            Ce tome-ci fut meilleur que les deux derniers ! C’est peut-être même le meilleur de la série jusqu’ici.

            Les personnages progressent toujours vers une complicité à la fois exemplaire et piquante. Les héros n’hésitent pas à mettre leur vie en péril pour sauver un membre de son groupe, mais à côté de cela ils continuent à se chamailler et se taquiner, rajoutant toujours cette note d’humour qui me plaît tant.

            L’intrigue est un peu plus différente que dans les tomes suivants, où nos valeureux héros souhaitaient rendre sa force à la magie. Ici, les personnages attachent plus d’importance à regagner les rivages de la Bretagne plutôt que de sauver les forces druidiques.
            L’amour apparaît dans ce premier tome, même s’il ne concerne pas notre « pucelle ». Cela permet de rendre compte des coutumes chevaleresques et de l’amour courtois, et c’est plutôt instructif pour un public jeune.

            Comme toujours, cette bande dessinée fait côtoyer les légendes arthuriennes à la religion chrétienne et c’est très drôle de voir les péripéties de l’une expliquées par une cause de l’autre ([/!\ Spoiler] : Apparemment, ce ne sera pas Moïse qui aurait écarté la mer Rouge, mais Merlin :D Vous voyez le genre ?).

            Et toujours cette touche comique et humoristique qui permet un meilleur attachement à cette bande dessinée, pour une meilleure découverte d’un univers celtique !


            En conclusion, une bande dessinée toujours aussi intéressante ! Les personnages, attachants et comiques, apportent un rythme entraînant et on passe un bon moment à suivre leurs aventures. Hâte de lire le tome suivant ! 




Les autres titres de la saga :
5. Ys la Magnifique
- saga terminée -

12 mars 2015

Le Chant d'Exclibur, tome 4 - La Colère de Merlin

Synopsis :

            On se souvient qu'au Ve siècle, le druide Merlin avait aidé le jeune Arthur à devenir roi d'Angleterre. Mais Merlin, victime de la fée Morgane, avait fini prisonnier au cœur d'un rocher...
Plusieurs siècles plus tard, en plein Moyen-Age, Merlin est libéré. Il découvre qu'autour de lui la situation a beaucoup changé. Les hommes de l'An Mil ne s'intéressent plus à la magie et partout les chapelles des chrétiens remplacent les antiques dolmens. Le petit peuple des fées se meurt, les dragons ont presque disparu, l'Irlande est envahie par les prêtres.
Avec l'aide de quelques pintes de bière et de la jeune Gwyned, descendante de Galahad, à qui il confie la fabuleuse épée Excalibur, Merlin va chercher à bouter la chrétienté hors d'Irlande et à sauver un monde de magie et d'enchantements peu à peu détruit par les nouvelles croyances.

Mon avis :

            Le tome précédent fut moins bon que les deux premiers mais cela ne m’a pas découragée et j’ai continué sur ma lancée avec ce volume-ci, pour mon plus grand plaisir.

            La complicité entre les personnages se raffermit malgré des caractères totalement différents. Gwynned développe un côté plus masculin dans ce tome, dans son langage mais également dans son comportement et ses réactions, notamment face au vol de ses biens. Quant à Merlin, il ne change pas vraiment, restant le pochtron attiré par les femmes. Toujours aussi loin de l’image mythique que l’on se fait de ce druide, mais ca contribue à rendre l’œuvre aussi bonne !

            L’intrigue est toujours aussi entraînante. Gwynned, ayant sauvé Merlin, cherche à regagner les rivages de l’Angleterre mais doit pour cela traverser la Manche. Cependant, notre petit groupe devra traverser tout un amas d’aventures afin de retrouver sa terre natale. L’alliage de la magie, l’humour, les combats et l’amitié font passer un excellent moment.
            Je dois tout de même avouer que les délires de l’auteur vont loin, même si ce n’est pas pour me déplaire. En effet, la quête de Gwynned la conduira dans un monastère. Où sont congelés des hommes préhistoriques. Autant dire que cela surprend et entraîne des scènes très drôles !

            Je raffole toujours autour des dessins, qui traduisent à merveille la pensée de l’auteur. Entre humour et le caractère sérieux, c’est tout simplement un bon alliage !


            En conclusion, une bande dessinée toujours aussi intéressante. Je n’arrête pas de me bidonner pendant ma lecture alors c’est mission réussie pour l’auteur !




Les autres titres de la saga :
4. La Colère de Merlin
- saga terminée -

11 mars 2015

Le Chant d'Excalibur, tome 3 - La Griffe de Rome

Synopsis :

On se souvient qu'au Ve siècle, le druide Merlin avait aidé le jeune Arthur à devenir roi d'Angleterre. Mais Merlin, victime de la fée Morgane, avait fini prisonnier au cœur d'un rocher...
Plusieurs siècles plus tard, en plein Moyen-Age, Merlin est libéré. Il découvre qu'autour de lui la situation a beaucoup changé. Les hommes de l'An Mil ne s'intéressent plus à la magie et partout les chapelles des chrétiens remplacent les antiques dolmens. Le petit peuple des fées se meurt, les dragons ont presque disparu, l'Irlande est envahie par les prêtres.
Avec l'aide de quelques pintes de bière et de la jeune Gwyned, descendante de Galahad, à qui il confie la fabuleuse épée Excalibur, Merlin va chercher à bouter la chrétienté hors d'Irlande et à sauver un monde de magie et d'enchantements peu à peu détruit par les nouvelles croyances.

Mon avis :

            Après le franc succès des deux tomes précédents, alors que je ne suis pourtant pas très bande dessinée, je me devais de lire la suite afin d’avoir le fin mot sur l’histoire grandiloquente d’Excalibur !

            Ce fut un réel plaisir de retrouver nos chers personnages, Gwynned, la pucelle rebelle et combattante et Merlin, totalement différent de celui que l’on connait en rapport aux légendes arthuriennes. La séparation de ces personnages au cours de cette intrigue atténue l’humour qui était très présent jusque là, mais cela ne modifie en rien le plaisir de cette lecture.

            L’intrigue port en avant le conflit qu’il y a eu entre les « croyances païennes » liées à la magie des druides et la religion catholique, qui connait justement son apogée en Angleterre à cette période-là. Une part de culture et d’histoire est donc révélée, le tout porté avec légèreté, des aventures amusantes et des situations cocasses. Les divers rebondissements complexifient l’intrigue qui peut paraître simple à la base, et c’est vraiment une aventure entraînante !

            Les dessins sont comme toujours intéressants, à la fois simples et avec une science du détail sur certaines planches. Ils retranscrivent également l’humour et la cocasserie présents dans les bulles, et c’est tout simplement un pur bonheur que de suivre l’ensemble de ce tome !


            En conclusion, une troisième tome aussi prenant que les deux précédents, avec des personnages plus sérieux à cause de leur séparation et des aventures plus intrépides puisqu’elles quittent l’Angleterre pour nous entraîner au cœur de la religion chrétienne. Comme quoi, Histoire et humour peuvent s’entremêler sans difficulté !





Les autres titres de la saga :
3. La Griffe de Rome
- saga terminée -

8 févr. 2015

Le Chant d'Excalibur, tome 2 - Le Sidhe aux Mille Charmes

Synopsis :
 
            On se souvient qu'au Ve siècle, le druide Merlin avait aidé le jeune Arthur à devenir roi d'Angleterre. Mais Merlin, victime de la fée Morgane, avait fini prisonnier au cœur d'un rocher...
Plusieurs siècles plus tard, en plein Moyen-Age, Merlin est libéré. Il découvre qu'autour de lui la situation a beaucoup changé. Les hommes de l'An Mil ne s'intéressent plus à la magie et partout les chapelles des chrétiens remplacent les antiques dolmens. Le petit peuple des fées se meurt, les dragons ont presque disparu, l'Irlande est envahie par les prêtres.
Avec l'aide de quelques pintes de bière et de la jeune Gwyned, descendante de Galahad, à qui il confie la fabuleuse épée Excalibur, Merlin va chercher à bouter la chrétienté hors d'Irlande et à sauver un monde de magie et d'enchantements peu à peu détruit par les nouvelles croyances.

Mon avis :

            Si vous avez lu la chronique précédente sur le premier tome de cette saga, vous sauriez que je ne suis pas une référence en bande dessinée. Pourtant, j’ai pris énormément de plaisir à la lecture du premier tome et il était impératif pour moi que je lise la suite !
            Je ne fus pas déçue !

            Tout ce qui a fait le succès du premier tome est exploité à nouveau dans ce tome-ci.
            On retrouve avec plaisir la quête d’Excalibur, jalonnée d’aventures palpitantes où se côtoient humains et créatures féériques. De ce dernier point, je suis même comblée puisque des licornes apparaissent dans l’histoire, comme le prouve la premier de couverture et mais aussi un sidhe, comme l’indique le titre du tome. Un bel enchantement donc, pour plonger le lecteur les mythes locales de l’époque.

            Les personnages n’ont pas changé. Gwynned reste naïve à tout point de vue mais dégage une force guerrière et un courage exemplaire étonnants pour une femme de son acabit, même pour une princesse. Merlin, lui, reste fidèle à lui-même : vieux bougre à la soif non pas de savoir mais d’alcool.

            Les scènes cocasses et l’humour des personnages se multiplient pour le plus grand plaisir du lecteur qui ne peut que prendre du bon temps dans cette lecture.

            Les dessins sont semblables à ceux du premier tome pour une meilleure cohérence mais j’ai trouvé que les coups de traits étaient plus nets et je préférais cela ainsi. Cela ne change rien bien sûr à la lecture, mais cela fait toujours un petit plus dans la notation de l’ensemble.


            En conclusion, un second tome fidèle au premier en tout point de vue et auquel j’ai pris grand plaisir à suivre ces nouvelles aventures. Je suis curieuse de connaître la suite !




Les autres titres de la saga :
2. Le Sidhe aux Mille Charmes
- saga terminée -

Le Chant d'Excalibur, tome 1 - Le réveil de Merlin

Synopsis :

            On se souvient qu'au Ve siècle, le druide Merlin avait aidé le jeune Arthur à devenir roi d'Angleterre. Mais Merlin, victime de la fée Morgane, avait fini prisonnier au cœur d'un rocher...
Plusieurs siècles plus tard, en plein Moyen-Age, Merlin est libéré. Il découvre qu'autour de lui la situation a beaucoup changé. Les hommes de l'An Mil ne s'intéressent plus à la magie et partout les chapelles des chrétiens remplacent les antiques dolmens. Le petit peuple des fées se meurt, les dragons ont presque disparu, l'Irlande est envahie par les prêtres.
            Avec l'aide de quelques pintes de bière et de la jeune Gwyned, descendante de Galahad, à qui il confie la fabuleuse épée Excalibur, Merlin va chercher à bouter la chrétienté hors d'Irlande et à sauver un monde de magie et d'enchantements peu à peu détruit par les nouvelles croyances.

Mon avis :

            Pour commencer, je tiens à dire que je suis très loin d’être une spécialiste de la bande dessinée, étant donné que la dernière que j’ai lu doit remonter il y a de cela cinq ans. Et je ne me souviens même plus du titre. Autant dire que je ne suis pas une référence en la matière et que mon avis n’est pas forcément à prendre en compte. Mais je vais quand même vous le donner, parce que je suis une enquiquineuse de première et parce que, de toute façon, je chronique tout ce que je lis !

            Si j’ai choisi de me relancer dans la bande-dessiné par Le Chant d’Excalibur, c’est d’abord parce qu’elle évoque les légendes arthuriennes, même si ce n’est qu’à petites doses. Je peux dire qu’elle s’en inspire et que le lecteur sera témoin de la suite des aventures de l’épée Excalibur, cinq cents ans après la disparition du roi Arthur et de ses fidèles chevaliers.
J’ai quand même eu le plaisir de retrouver un certain Merlin, pas du tout connu de nos services ! On a bien sûr l’apparition de la célèbre épée Excalibur, qui appartenait au roi Arthur en personne, et des références à ce dernier et au chevalier Galahad, dont est issu Gwynned.

Le début m’a laissée perplexe. Pas parce que c’est mauvais mais parce que les personnages et l’histoire m’ont rappelée le début du dessin animé Rebelle des studios Disney. Du coup, je me suis demandée s’il fallait y voir un rapport entre les deux ou si ce n’était qu’une coïncidence. Mais ce trouble disparaît rapidement, notamment dés l’apparition de l’épée Excalibur.

L’intrigue est banale, mais l’aventure qu’il suive est bien ficelée et je prends plaisir à suivre Gwynned et Merlin.
De plus, l’humour jalonne cette histoire et je vous avoue avoir pouffé de rire plusieurs fois au cours de ce tome. C’est de l’humour frais, pas trop moqueur, fonctionnant par sous-entendus, mais tellement plaisant. J’avais grandement hâte de découvrir la suite !

            Les personnages sont très différents les uns des autres. Globalement, on a une opposition entre Gwynned et Merlin. La première est juste, cherche à remplir son devoir. Mais elle garde également un côté naïve à l’inverse de Merlin qui comprend les rouages du monde. Du moins, quand il n’est pas occupé à manger et boire !

            Les dessins sont très étranges mais j’aime bien le style. Certains sont très brouillons et je ne m’y attarde pas vraiment. A l’inverse, d’autres sont très précis dans les détails et il faut du temps pour tout intégrer. Mais l’ensemble est cohérent et j’adore le style !

            La fin de ce premier tome laisse présager de bonnes aventures et je vais me presser de lire le second.


            En conclusion, un tome introductif très intéressant de par l’histoire, les personnages, l’humour et les dessins. J’ai adoré me plonger dans l’Irlande de cette époque, les légendes qui sont liées à elle. Une bonne bande dessinée, à mes yeux !




Les autres titres de la saga :
1. Le réveil de Merlin
- saga terminée -