14 mars 2015

Le Chant d'Excalibur, tome 5 - Ys la Magnifique

Synopsis :

            On se souvient qu'au Ve siècle, le druide Merlin avait aidé le jeune Arthur à devenir roi d'Angleterre. Mais Merlin, victime de la fée Morgane, avait fini prisonnier au cœur d'un rocher...
Plusieurs siècles plus tard, en plein Moyen-Age, Merlin est libéré. Il découvre qu'autour de lui la situation a beaucoup changé. Les hommes de l'An Mil ne s'intéressent plus à la magie et partout les chapelles des chrétiens remplacent les antiques dolmens. Le petit peuple des fées se meurt, les dragons ont presque disparu, l'Irlande est envahie par les prêtres.
Avec l'aide de quelques pintes de bière et de la jeune Gwyned, descendante de Galahad, à qui il confie la fabuleuse épée Excalibur, Merlin va chercher à bouter la chrétienté hors d'Irlande et à sauver un monde de magie et d'enchantements peu à peu détruit par les nouvelles croyances.

Mon avis :

            Et voilà, j’enchaîne avec le tome 5 ! C’est ironique parce que j’ai vraiment un grand plaisir à chaque tome, même si d’autres se démarquent, naturellement, mais je n’ai pas tellement envie de terminer la série, alors que je m’en rapproche progressivement. Quel dilemme !
            Ce tome-ci fut meilleur que les deux derniers ! C’est peut-être même le meilleur de la série jusqu’ici.

            Les personnages progressent toujours vers une complicité à la fois exemplaire et piquante. Les héros n’hésitent pas à mettre leur vie en péril pour sauver un membre de son groupe, mais à côté de cela ils continuent à se chamailler et se taquiner, rajoutant toujours cette note d’humour qui me plaît tant.

            L’intrigue est un peu plus différente que dans les tomes suivants, où nos valeureux héros souhaitaient rendre sa force à la magie. Ici, les personnages attachent plus d’importance à regagner les rivages de la Bretagne plutôt que de sauver les forces druidiques.
            L’amour apparaît dans ce premier tome, même s’il ne concerne pas notre « pucelle ». Cela permet de rendre compte des coutumes chevaleresques et de l’amour courtois, et c’est plutôt instructif pour un public jeune.

            Comme toujours, cette bande dessinée fait côtoyer les légendes arthuriennes à la religion chrétienne et c’est très drôle de voir les péripéties de l’une expliquées par une cause de l’autre ([/!\ Spoiler] : Apparemment, ce ne sera pas Moïse qui aurait écarté la mer Rouge, mais Merlin :D Vous voyez le genre ?).

            Et toujours cette touche comique et humoristique qui permet un meilleur attachement à cette bande dessinée, pour une meilleure découverte d’un univers celtique !


            En conclusion, une bande dessinée toujours aussi intéressante ! Les personnages, attachants et comiques, apportent un rythme entraînant et on passe un bon moment à suivre leurs aventures. Hâte de lire le tome suivant ! 




Les autres titres de la saga :
5. Ys la Magnifique
- saga terminée -

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