Tags sur les murs, avertissement du
curé du coin : visiblement les esprits s'échauffent autour de Zombillénium.
Quand on n'embauche que des morts (ou des sorcières !) dans une région où le
taux de chômage est à 25%, il faut bien s'attendre à quelques frictions.
Si l'on ajoute à ça des visiteurs une miette pénibles
et des employés qui, pour être morts, n'en aimeraient pas moins prendre des
vacances, on comprend que ce n'est pas trop le moment de venir parler
revendications salariales à Francis Von Bloodt.
Mon
avis :
Intriguée par la fin du premier
opus, c’est avec empressement que je me suis jetée sur la suite de Zombillénium, avide d’en apprendre
davantage sur Gretchen et sur ses employés pas comme les autres.
Par rapport au précédent tome, l’intrigue est ici
beaucoup plus travaillée. Nous avons en effet un jeu sur les temps et une multiplication, des
parallèles dans l’intrigue qui permettent de complexifier cette dernière et d’attiser
son intérêt.
L’histoire me laisse pourtant l’impression d’un
manque, l’absence d’un fil conducteur qui relierait les deux premiers tomes
entre eux. En effet, si les personnages, leur humour tout comme leurs actions,
permettent de ne pas se sentir dépayser dans cette bande-dessinée, on ne sait
pas encore vraiment qu’elle sera la finalité de l’histoire, même si le
comportement de Gretchen nous oriente vers elle. J’espère que tout cela va se
préciser dans le prochain tome, car je vois mal la curiosité perdurer ainsi
encore longtemps, si le lecteur n’a pas de quoi la tenir en haleine.
Heureusement l’arrivée de nouveaux personnages et les
situations décapantes qu’ils peuvent engendrer offrent une fois de plus un bon
moment à passer. Et la fin, quoique j’ai eu du mal à comprendre certaines « prédilections »
(mais les explications n’ont pas tardé à venir) a vraiment permis de se
dérider. On se dit que finalement il y a une justice, même dans le monde des
morts !
Parmi les personnages, j’ai peu de choses à ajouter,
si ce n’est que Gretchen m’a semblé moins insupportable.
De plus, l’entrée en matière du curé en début de tome
a vraiment été l’occasion d’éclater de rire, cela a fait du bien. Si je m’attendais
à ce que la religion entre rapidement en scène dans une histoire de créatures
mortes vivantes, jamais je n’aurai pensé que ce serait pour soutenir cette
cause et que cela amènerait des éclats de rire pareils. Bref, c’est encore un
point positif de gagner pour l’histoire.
Quant aux graphismes toujours si différents, on s’y
fait de plus en plus voire on apprécie davantage au fil du récit.
Les dessins contiennent autant d’humour que les
dialogues, c’est vraiment une histoire ressourçant de ce côté-là.
En
conclusion, malgré
l’absence d’un fil conducteur, l’intrigue de ce second tome se complexifie et
accroît l’intérêt que l’on a à la lecture. L’arrivée de nouveaux personnages
est l’occasion d’augmenter la dose de rire. J’ai passé un très bon moment, et
je vais m’empresser de lire le troisième tome.
Les autres titres de la saga :
1. Gretchen
2. Ressources humaines
- saga en cours -
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