C'est l'effervescence au parc
Zombillénium. Envoyé par Behemoth lui-même, le vampire Bohémond Jaggar de
Rochambeau est officiellement censé seconder Francis dans sa gestion du parc.
Inquiets, les employés s'attendent au pire : ne le décrit-on pas comme un
authentique tueur ? D'autant qu'à y regarder de plus près, les motivations de
sa venue semblent bien moins anodines qu'annoncées. Sa mission, c'est de faire
du chiffre, pour les actionnaires, certes, mais surtout pour Behemoth qui, lui,
attend son comptant d'âmes. Francis, ulcéré, est obligé de courber l'échine
devant ce consultant tout-puissant, bien décidé à prendre le pouvoir et à
pervertir les règles de Zombillénium. Tandis que se préparent pour le parc de
sombres moments, Aurélien traverse une mauvaise passe. Déprimé par sa condition
d'immortel et par l'absurdité de sa vie... pardon sa mort, il fait un burn out.
Et un burn out, chez un démon aussi puissant, cela peut être dévastateur.
Retenu in extremis par Gretchen, il évite le pire. Et cela tombe bien, car
Gretchen a un projet pour lui…
Mon
avis :
Et voilà l’enchaînement le troisième
tome, preuve que cette bande dessinée m’a vraiment conquise, moi qui n’aime
habituellement pas en lire (ou alors à petites doses)…
L’intrigue gagne en intensité et en
sérieux, et la bande dessinée se lit vraiment rapidement, avide qu’on est à
vouloir connaître la fin de cette histoire. Comme dans le second tome, l’histoire
se divise en plusieurs intrigues, entre autre la déprime du démon Aurélien ou
encore l’arrivée d’un vampire capitaliste, qui finissent toujours par se
recouper pour former un ensemble cohérent.
L’humour est encore très développé
dans ce tome, d’ailleurs je ne cache pas le fait d’avoir éclaté de rire pendant
cinq minutes à cause d’une planche particulièrement hilarante, quoique gore si
on y regarde bien (mais comme vous pouvez la voir, vous ne pourrez pas vous en
rendre compte, héhé !).
La fin laisse présager du piquant
pour la suite, et je suis vraiment impatiente de savoir ce que trament Gretchen
et Aurélien pour régler les histoires de famille.
On s’attache également de plus en
plus aux personnages et à leur environnement et cela saute davantage aux yeux
avec l’arrivée de ce détestable capitaliste Bohémond Jaggar de Rochambeau. Le
décès de l’un d’entre eux m’a également touchée, plus que ce que je l’aurai cru
pour être sincère, ce qui montre bien à quel point on peut s’attacher aux
personnages dans une BD (ça me paraissait impossible vu que c’est si court..).
En revanche, et je ne sais si c’est
un problème récurrent dans les bandes dessinées (c’est là qu’on se rend compte
que j’ai vraiment un manque de culture dans ce domaine), j’ai trouvé la
relation naissante entre deux personnages bien trop rapides. Certes, étant
projetés tous deux au premier plan depuis le premier tome, on devinait que cela
se déroulerait ainsi. Or les deux précédents tomes ne laissaient rien présager
de la sorte et finalement, tout bascule sur une seule planche ou presque, et c’est
surtout l’incompréhension qu’on retient de ce geste, et non pas le plaisir qu’on
aurait du éprouver… Un peu dommage, cela ternit légèrement le plaisir.
Les autres titres de la saga :
1. Gretchen
3. Control freaks
- saga en cours -
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