Le grand combat va
commencer... La vie de Percy est menacée. L'armée de Cronos s'apprête à
attaquer la Colonie des Sang-Mêlé, en empruntant le Labyrinthe de Dédale. Percy
et ses amis doivent trouver Dédale avant Cronos et tout faire pour lui barrer
la route. Mais circuler dans l'enfer souterrain n'est pas aisé... surtout quand
le chemin est parsemé d'effroyables pièges.
Toujours embarquée dans la lecture communesur la première saga de Rick Riordan, c’était le sourire aux lèvres que j’ai
ouvert ce quatrième tome.
En conclusion, on retrouve avec plaisir la plus simple et
entraînante de Rick Riordan, avec une mythologie toujours plus travaillée dans
le détail. Certains personnages comme Grover ou Nico prennent de l’important,
offrant un équilibre précaire avec les grands oubliés, malgré leur importance
dans le fil conducter de la saga. A propos de l’intrigue, je trouve ce
quatrième tome moins bon que les précédents en raison d’un effet de redondance
qui a fini par me lasser. Cependant, la fin dissipe tout effet négatif et ne
donne qu’une envie, celle de s’immerger dans le cinquième et dernier opus !
J’ai
pourtant très vite déchantée ! Un peu à la manière des Harry Potter et les
Dursley, on retrouve toujours Percy dans une nouvelle école où un événement lié
à la mythologie vient bouleverser son équilibre précaire. Si la situation
cocasse prête souvent à rire, elle n’en dégage pas moins une redondance
légèrement agaçante, et j’étais désolée de ne pas voir le répertoire se
renouveler au fil des tomes.
De
plus, cet effet répétitif se prolonge dans toute la trame du récit. Les héros
apprennent les mauvaises nouvelles qui proviennent de l’armée de Cronos, alors
ils préparent une quête officielle et se portent au devant du danger, se
préparant à vivre un tas de péripéties flirtant avec la mort – mais ils s’en
sortent toujours, sinon l’histoire s’achèverait brutalement bien sûr. Bref, au
fil des tomes toute notion de surprise ou de rebondissements imprévus se perd
dans un méli mélo d’actions époustouflantes qu’introduit un titre de chapitre
cocasse (par exemple, « Le conseil se sabote » en parlant du conseil
des satyres m’a bien fait sourire).
Un
peu lassée donc, mais je dois dire que la fin annihile tout effet négatif !
Eh oui, ce que le lecteur attend depuis maintenant deux-trois tomes arrivent
enfin, avec une confrontation directe entre les divers protagonistes, et encore
des questions qui attendent des réponses. Comme la toute fin, alors que Percy
fête son quinzième anniversaire, nous apprenons des choses qui ne peuvent que
donner l’envie d’achever cette saga le plus rapidement possible.
Alors, ne vous
découragez pas, si vous êtes arrivés jusqu’à ce tome, c’est que vous tenez le
bon bout !
Il est inutile
de s’appesantir nouveaux sur les personnages comme Percy ou Annabeth, les héros
phares de la saga.
En revanche,
un arrêt sur Grover ou Nico me semble nécessaire. En effet, le premier gagne de
la maturité et par conséquent un rôle plus prononcé dans ce quatrième opus, ce
qui n’est pas pour me déplaire. Toujours axé sur sa recherche de Pan, il va s’approcher
du but et apprendre des informations qui le laisseront pantois. L’attachement
du lecteur n’en est que plus grand pour ce satyre drôle et maladroit. Quant au
second personnage, Nico, je fus déçue de voir ce que l’auteur en avait fait, sous
l’influence de la rancœur et de la colère.
Et pour ce qui
est des personnages, je suis triste que Thalia n’apparaisse pas un peu plus,
alors qu’elle fait partie de ces héros concernés par la grande prophétie de la
saga.
Sinon, c’est
toujours un plaisir de suivre la plume légère et drôle de l’auteur, portée par
un vent de mythologie toujours plus approfondie, qui ravira les plus jeunes
comme les plus matures. C’est simple, fluide, on passe un excellent moment.
Les autres titres de la saga :
4. La Bataille du labyrinthe
- Saga terminée -
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