Ils sont nés sur les champs de bataille de 14-18, dans le souffle des gaz et des armes à rayons X.
Ils ont pris le contrôle des grandes capitales européennes. Par-delà le bien et le mal.
Les feuilletonistes ont fait d'eux des icônes. Les scientifiques sont fascinés par leurs pouvoirs. Pourtant, au centre du vieux continent, une menace se profile, qui risque d'effacer jusqu'au souvenir de leur existence.
Pourquoi ce livre ? Mon homme m’a mis ce premier tome dans les mains en me sortant “tu m’en diras des nouvelles” et, si j’ai été surprise, j’ai tout de même fini par m’y attaquer - avec un temps de retard, il faut le reconnaître !
Ce premier tome fut excellent sur bien des points ! Déjà, il mêle avec brio l’Histoire et le fantastique, de sorte qu’on obtienne un concentré explosif. De là, vous imaginez que beaucoup de choses se passent et que nous n’avons pas le temps de souffler !
En parallèle, qui dit fantastique dit créatures étranges. Oubliez les grands monstres des blockbusters, les figurants présentent une petite note d’originalité : on connaît les créatures mais elles apparaissent rarement dans mes lectures habituelles, de sorte à me faire passer un excellent moment.
Et qui dit Histoire dit personnages historiques. Moi qui suis une littéraire dans l’âme, j’ai été charmée par les personnages apparents, comme André Breton et Salvador Dali. Étant dans l’entre deux guerres, le surréalisme était en effet le mouvement en vogue en France - et pas que - je n’étais donc pas étonnée de les retrouver. J’ai ressenti un plaisir intense à reconnaître ses figures réelles, bien que je n’apprécie pas énormément le surréalisme. Petite anecdote, une garçonne prénommée George apparaît plusieurs fois, je n’étais pas compris qui c’était… Si vous avez une petite idée, vous pouvez me la souffler en commentaire ;-)
Dans les autres personnages, on retrouve des physiciens comme la fille Curie et son mari, inévitables dans un tel contexte, et quelques figures politiques.
L’ambiance est extrêmement sombre. Que ce soit par le sujet, une prochaine guerre, les dialogues, lourds, et le dessin, tremblant et donc épais, tout contribue à retranscrire une ambiance pesante.
Le seul bémol est l’épaisseur du roman : on n’atteint pas les cinquante pages et le livre est malheureusement divisé en deux intrigues complémentaires, cela induit un manque de développement. Néanmoins l’univers est super, on a envie d’en savoir plus et je poursuivrai ma découverte avec les deux prochains tomes, que mon copain m’a tendus avec le même sourire...
Les autres titres de la saga :
1. Tome 1
2. Tome 2
3. Tome 3
4. Tome 4
5. Tome 5
6. Tome 6
- saga terminée -
1. Tome 1
2. Tome 2
3. Tome 3
4. Tome 4
5. Tome 5
6. Tome 6
- saga terminée -
Ah oui, 50 pages ça ne fait pas bien épais. Cela doit être un peu frustrant !
RépondreSupprimerTu as bien fait d'écouter ton copain ^^
Format standard des BD, en général. Mais ici, avec une intrigue coupée en deux, c'est particulier !
SupprimerDommage pour le nombre de pages, en effet ! Mais tous les éléments que tu évoques me donnent envie, avec Dali en plus !! Merci pour la découverte^^
RépondreSupprimerFonce ! ;)
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