24 févr. 2022

La Mort du Temps




Un séisme temporel a dévasté la Terre, massacrant une large partie de la population et mélangeant les époques entre elles. Callista se retrouve seule survivante dans un Paris ravagé où s'amalgament deux-mille ans d'architecture. Tous ses repères chamboulés, la jeune fille n'a plus qu'un espoir : retrouver en vie sa meilleure amie, restée dans l'Est de la France. Callista part à pied pour un long périple, talonnée par la monstrueuse réplique du séisme qui semble la suivre pour l'anéantir. Si elle s'arrête, si elle ralentit, le cataclysme la dévorera. Au côté d'étranges compagnons, issus de siècles différents, elle va tout faire pour échapper au chaos.



Pourquoi ce livre ? Depuis ses premières parutions chez Scrinéo, Le Roi des Fauves ou encore Les Loups chantants, j’ai beaucoup aimé l’imaginaire de l’autrice. J’avais envie d’en découvrir plus et c’est maintenant chose faite.

La Mort du Temps offre un titre très accrocheur par son mystère. On va vite comprendre la raison en début d’intrigue, quand l’héroïne se réveille du coma et que c’est le chaos dehors. Tirée par son père, elle va assister à la chute de l’humanité, entraînée dans les séismes, le réchauffement climatique, les tremblements de terre et autres explosions. Finalement livrée à elle-même, commence une longue marche pour retrouver une amie et s’éloigner du Flash, cette boule de feu qui ne fait que grossir.

C’est à ce moment-là que j’ai commencé à m’ennuyer. Après un début détonant, tout retombe comme un soufflet et je me suis ennuyée tout au long de ma lecture, même à l’arrivée de plusieurs autres personnages pour tenir compagnie à Callista, la protagoniste. Ce fut à un point où j’ai terminé ma lecture en diagonale pour le dernier tiers, tellement je restais indifférente au sort des personnages et à l’origine du Flash.
Si je n’ai pas tout bonnement abandonné, c’est parce que j’avais déjà lu 65 % et j’avais envie de connaître la fin. Contre toute attente, l’explication, la cause de cette mort du temps, fut inattendue. Je m’attendais à autre chose et si j’aurais voulu quelque chose de plus scientifique, plus intelligent, ça reste une bonne fin. Dommage que ce qui précède ait été si long…

Les personnages ne m’ont fait ni chaud ni froid. Les dialogues manquent de sens. On sent qu’ils veulent se raccrocher à quelque chose, que parfois ils essayent de faire “comme si tout allait bien”, mais je n’ai pas pu m’empêcher de ressentir un décalage. De plus, Callista montre souvent ses pieds ensanglantés par la marche mais continue à avancer “comme si tout allait bien”, ce que je n’ai pas trouvé cohérent.

Heureusement, la plume d’Aurélie Wellenstein est toujours aussi plaisante, ce qui m’a permis d’avancer sans sentir le temps passé - ce qui est plutôt paradoxal par rapport à l’ennui.



Je tombe des nues avec cette déception. Moi qui avais adoré les deux premières parutions de l’autrice, voilà que je me suis entièrement ennuyée dans ce “road trip” en mode survie mais finalement vide de rebondissements. La fin rattrape un peu la donne, cela vient toutefois trop tardivement pour me satisfaire. De plus les personnages sont assez creux, difficile de s’y attacher. Non, vraiment, je suis totalement passée à côté…



07/20




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