Certains amis ne vous laissent jamais en paix…
La première règle du Fight Club, vous vous souvenez ? Mais ça, c’était avant. La cendre des glorieuses explosions d’antan est depuis longtemps retombée.
Nous sommes dix ans après la fin de la première histoire. Marla et « celui qui se fait appeler Sebastian » sont désormais mariés, englués dans une haïssable petite existence bourgeoise. Ils ont une maison, un petit garçon, sans doute une carte d’électeur – plus rien ne les distingue de leurs voisins.
Sebastian, cependant, n’est pas tout à fait guéri : il gobe des petites pilules pour juguler les symptômes de son ancienne schizophrénie. Marla, qui trompe son ennui en participant à des groupes de parole bizarroïdes, les remplace par du sucre et de l’aspirine : une façon comme une autre de faire revivre Tyler Durden, afin qu’il revienne foutre le bordel dans leur univers trop bien rangé.
Pourquoi ce livre ? Je me souviens avoir lu le premier tome, roman original, par curiosité après avoir énormément aimé le film, pour l'avoir vu plusieurs fois. Car oui, je fais partie de ceux qui connaissaient l'existence du livre (y'a que les lecteurs de ce second tome qui comprendront) ! Un peu déçue par le tome 1, vu que je connaissais par coeur le film sans avoir le sentiment de retrouver son esprit dans le bouquin, j'étais curieuse de (ré)découvrir l'univers sous un œil neuf avec un nouveau récit, la suite des aventures de Sebastian et de Tyler Durden.
Et je ressors une fois de plus déçue, malgré quelques points positifs.
En fait, je n'ai pas aimé la trame du récit, avec les différentes couches, la mise en abîme, etc. J'ai trouvé que ça cassait le rythme et ça embrouillait le lecteur inutilement, surtout au début où on a du mal à se couler dedans.
Et puis je n'ai pas adhéré à l'intrigue elle-même, à l'implication du gosse et à ce que l'auteur a fait de Tyler Durden, lui qui se présente maintenant sous plusieurs formes, plusieurs générations. Ça ne colle plus vraiment avec la simple idée de la schizophrénie, ce qui m'a mis très mal à l'aise.
En dehors de ça, j'ai aimé la fin. Ou les fins, devrais-je dire. Les idées étaient très sympa et j'ai (enfin) renoué avec l'esprit de l'univers.
Les graphismes sont également très beaux, notamment les planches où des gouttes de sang ou des pilules se superposent aux cases et aux bulles, rendant parfois la lecture complexe voire impossible. Cela rend parfaitement bien en terme de visuels et cela rend compte également de la difficulté à communiquer, dans cet univers.
Autrement, les illustrations ne me plaisent pas forcément mais retranscrivent parfaitement la violence donc j'ai fait fi de l'esthétique pour pleinement me concentrer sur l'intrigue.
Ce ne fut pas encore le moment plaisant espéré. Sans m'ennuyer tout à fait, je ne fus pas convaincue par la tournure des événements, j'ai donc eu du mal à rentrer dedans. Entre des personnages qui prennent des directions déplaisantes et des explications trop saugrenues pour moi, ce sera finalement la beauté de certaines planches et les fins qui m'auront le plus plu. Dans tous les cas je recommande de connaître l'histoire du livre/film pour vous lancer dans cet illustré.
11/20
J'avoue que je ne me souviens plus très bien de cette suite à part un sentiment d'une histoire un peu brouillonne qui part dans tous les sens.
RépondreSupprimerTu es la deuxième qui me dit ça après ma lecture, ça me rassure un peu ! Je suppose que l'auteur aurait dû en rester avec son roman...
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