À la suite d’un soulèvement, les habitants du silo 18 sont face à une nouvelle donne. Certains embrassent le changement, d’autres appréhendent l’inconnu. Personne n’est maître de son destin. Le silo est toujours sous la menace de ceux qui veulent le détruire. Et Juliette sait qu’elle doit les arrêter. La bataille pour le silo a été gagnée. La guerre pour l’humanité ne fait que commencer.
Pourquoi ce livre ? Honnêtement, je ne sais pas. J’ai lu le premier en 2017, en lecture commune avec Mister. Ce dernier s’est arrêté, pas emballé. J’aurais dû faire pareil car le premier opus était divertissant mais sans plus. Après ça a été de pire en pire.
Une chose est sûre, je conseille de lire les tomes dans l’ordre. Je précise car j’ai vu sur Goodreads que certains recommandaient de ne pas lire le second opus, ou le lire après le troisième, car c’est différent et “ennuyeux”. Ca l’est sûrement, seulement le second volume, Origines, nous offre toutes les clefs pour comprendre et mieux apprécier la portée du troisième et certains de ses personnages.
Maintenant je me suis sincèrement ennuyée dans ma découverte de Générations. En fait, j’ai eu le sentiment de lire un mélange du premier et du second opus, à voguer entre les différents étages d’un silo sans prendre le temps de s’attacher aux visages croisés et à suivre le discours de ceux qui se prennent pour Dieu.
L’intrigue est ennuyeuse. Au début on tourne en rond, avec les altercations dans le silo ou le personnage qui tente de s’échapper de sa “prison”. On ne s’attache à personne car on ne rentre pas assez dans leur psychologie, on ne les voit que par leur attache, leurs objectifs. C’est assez réducteur. Et toujours ce besoin d’entretenir le secret alors qu’ils gagneraient tellement, dès qu’ils l’apprennent, à partager avec leur “peuple” leurs connaissances de l’extérieur pour prendre des décisions, plutôt qu’essayer de faire sa popote de son côté et en payer le prix ensuite.
A côté de ça, certaines choses ne semblent pas crédibles, me faisant lever les yeux au plafond. Donc je l’avoue clairement, j’ai fini par lire le livre en diagonale pour échapper à cette pesanteur et ce sentiment que l’intrigue est vide.
Seule la fin rehausse un peu la donne, avec un espace plus vert, plus naturel, signe d’espoir. C’est limite à ce moment-là que j’en aurais voulu plus, avec la manière dont ils vont communiquer avec les autres, les faire sortir de leur prison, etc.
Heureusement, ça se lit toujours aussi facilement, en dépit d’une intrigue creuse. La traduction est très fluide, accessible, et les chapitres sont toujours aussi courts. Quelqu’un qui apprécie l’intrigue définirait cette saga comme un bon page turner.
Le petit détail too much dont je me serai bien passée, c’est la congrégation religieuse qui, au lieu de se réfugier et/ou de se préserver du danger de mort (entre la fumée qui tue en quelques secondes ou l’éboulement du silo, y’a des priorités), continue tranquillement à mener sa petite barque en mariant de force ou torturant les filles et femmes selon les préceptes du livre sacré. C’était totalement déplacé et hors contexte…
Une déception, qui m’interroge sur la raison pour laquelle je suis allée au bout. Oui, ça se lit toujours aussi facilement, c’est de la science-fiction divertissante, sans apporter de réelles réflexions. Je me suis ennuyée, entre une intrigue creuse qui ne permet pas d’approfondir ses personnages, qui m’ont de fait semblé bien fades. Bref, le premier tome se suffit à lui-même et je conseille de s’arrêter à lui pour ne pas aller de déconvenues en déconvenues.
08/20
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