

L’apocalypse a eu lieu. La politique, la finance et l’avidité des hommes ont transformé la planète bleue en un dépotoir puant et délétère. Quelques foyers humains tentent d’y arracher une existence précaire, menacés par des hordes de chiens sauvages et de vagabonds, rendus fous par la famine. Chaque jour, la dégradation de l’air, de l’eau et l’augmentation des radiations changent la vie en un baroud perdu d’avance. Mais nul n’a l’intention de périr sans combattre. À Pontault et Port Leucate, en dépit de tensions et de conflits internes, deux communautés de survivants entament un ultime périple vers des terres nouvelles et plus accueillantes, de l’autre côté de l’Atlantique ; parmi elles, la famille Costa. Ainsi commence le long exode, véhiculant les espoirs d’une poignée d’humains résolus. Cap à l’ouest ! Par la mer et les nuages.

Pourquoi ce livre ? C'est dans le cadre d'un partenariat, vieux de plus de dix ans, que j'avais découvert le premier tome sur la famille Costa. Depuis, j'ai fait traîner les choses pour clôturer ce chapitre... Je m'en suis enfin occupée en avril.
Ce qui est certain, c'est que je me suis pas mal ennuyée dans ce dernier volume. Par la mer et les nuages porte pourtant bien son titre, puisqu'on oscille en permanence entre ces deux éléments. Dans cet univers post-apocalyptique hostile, l'auteur maîtrise une famille d'aventuriers sur plusieurs générations. Ces derniers décident de partir dans un dernier voyage pour trouver une terre plus hospitalière, une sorte d'eden qui n'aurait pas subi les conséquences des changements géopolitiques et climatiques.
Je me suis ennuyée, donc. Laurent Whale retranscrit avec justesse la monotonie d'un long périple, avec quelques péripéties venant perturber le quotidien tranquille. Entre l'ennui général et ces quelques péripéties assez semblables, je n'ai pas retrouvé l'étincelle qui m'avait animée dans les précédents tomes. D'ailleurs, j'ai le sentiment qu'il en va de même pour les personnages, qui ont eu du mal à ranimer ma flamme pour leurs aventures.
Je dois donc avouer que j'ai fini par lire en diagonale, jusqu'à la fin. Cinq cents pages où il se passe peu de chose, c'était trop pour moi qui peine à trouver le temps de lire... Le pire dans tout ceci, c'est que même la fin ne répond pas à mes attentes. On reste en effet sur quelque chose d'ouvert, sans véritables réponses ou conclusions, augmentant encore un peu plus ma frustration.
Je l'ai insinué auparavant, je le redis plus clairement : les personnages ne m'ont pas touchée comme dans les tomes précédents. Même Cheyenne, le gentil hors mur, n'est pas parvenu à me convaincre, malgré sa hardiesse. Chaque personnalité était interchangeable et j'avais du mal à retenir qui était où - probablement aussi du fait que j'ai lu une partie en diagonale.
Dans tout ceci, j'ai bien aimé les introductions de chapitre qui, par un discours politique, un média journalistique, ou que sais-je encore, l'auteur creuse la crise politique avant l'acpocalypse, ce qui permet de satisfaire une partie de ma curiosité. J'ai eu le sentiment que c'était bien plus travaillé que l'intrigue au présent.

Je suis tellement déçue par ce dernier opus que je suis incapable d'en parler davantage. Les personnages ne m'ont pas convaincue et l'intrigue est soit creuse, soit redondante. La fin n'offre qu'une maigre conclusion à ce récit de voyage s'étendant sur plusieurs générations. Je tâcherai de ne garder que les deux premiers tomes en mémoire, la déception est toutefois telle que je ne pense pas relire cette saga un jour...
10/20
Par la mer et les nuages de Laurent Whale, Critic, 531 p.
Couverture par Florent Llamas
Les autres titres de la saga :
1. Les Étoiles s'en balancent
2. Les Damnés de l'asphalte
3. Par la mer et les nuages
- saga terminée -
1. Les Étoiles s'en balancent
2. Les Damnés de l'asphalte
3. Par la mer et les nuages
- saga terminée -
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire