Un jeune berger andalou, Santiago,
part à la recherche d'un trésor enfoui au pied des pyramides. Il découvrira
pendant son périple la clef d'une quête spirituelle. 'L' Alchimiste' est le
récit d'une quête, celle de Santiago, un jeune berger andalou parti à la
recherche d'un trésor enfoui au pied des Pyramides. Dans le désert, initié par
l'alchimiste, il apprendra à écouter son coeur, à lire les signes du destin et,
par-dessus tout, à aller au bout de son rêve. Destiné à l'enfant que chaque
être cache en soi, 'L' Alchimiste' est un merveilleux conte philosophique, que
l'on compare souvent au 'Petit Prince', de Saint Exupéry, et à 'Jonathan
Livingston le Goéland', de Richard Bach.
Mon
avis :
J’avais beaucoup entendu parler des
œuvres de Paulo Coelho sans toutefois avoir osé me lancer dans une l’une
d’elles. J’ai tout de même fini par croiser sa route lors d’un challenge
proposant une liste d’œuvres, ce qui m’a permis de découvrir L’Alchimiste.
C’est assez cocasse car mon avis se
partage en deux temps.
La première moitié du livre m’a
grandement ennuyée. L’auteur prend le temps de poser le cadre bucolique, la
personnalité de son personnage, les esquisses d’une quête philosophique. C’est
très long à démarrer et trop décalé de mes univers habituels pour que j’apprécie
la beauté de celui-ci. Fort heureusement, ayant déjà abandonné un livre avant L’Alchimiste, je ne voulais pas
recommencer avec ce dernier et je me suis efforcée d’arriver à sa fin. Bien
m’en prit.
La seconde moitié, sans détoner avec
la précédente partie, est bien plus attractive. D’une part, elle dégage une
force morale incroyable en réexpliquant de manière évoluée et concise les modes
de vie nécessaires au bien être individuel ou communautaire. De plus, les
aventures quelque peu fantastiques et chimériques que vivra notre protagoniste
relève pleinement la platitude de la première partie.
Les dernières pages sont emplies de
beauté et de poésie, j’ai tout bonnement était charmée par l’aura et les
émotions qu’elles dégageaient.
Du protagoniste, le lecteur en
apprend bien peu, seulement ce qui est nécessaire à la compréhension de
l’œuvre. Si cette absence d’informations détaillées ne gêne en rien la lecture,
elle rend difficile un attachement au jeune berger. D’un autre côté, on devine que ce dernier n’est pas employé
dans ce but là, plutôt dans l’esprit de porter la morale souhaitée.
Le style est assez compliqué à
appréhender. Direct et détourné, piquant et poétique, il sert autant que le
personnage à l’objectif de l’auteur, qui tend à faire réfléchir le lecteur sur
lui-même. Si j’ai ressenti beaucoup de difficultés au début pour accrocher à la
narration, j’ai fini par m’habituer voire apprécier ce style différent.
Toutefois, je ne sais pas si j’arriverai à ne lire que des livres ayant ce style
d’écriture là…
En
conclusion, un livre à double visage, avec une première moitié où il faut
s’accrocher en raison d’un récit long à se mettre en route et un style
d’écriture différent de mes univers habituels. La seconde moitié relève en
revanche les réticences premières et on se surprend finalement à apprécier ce
que l’on découvre. Le personnage est employé pour conduire le lecteur sur une
profonde réflexion de soi. Une belle surprise, mais je ne sais si je retenterai
un livre de Paulo Coelho.
J'ai aussi eu un avis mitigé. Je ne pensais pas lire autre chose de Coelho mais finalement j'ai beaucoup plus accroché avec Veronika décide de mourir. :)
RépondreSupprimerPeut-être essaierai-je alors, comme on a pensé la même chose de L'Alchimiste :)
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