1 sept. 2015

L'Alchimiste


Synopsis :

            Un jeune berger andalou, Santiago, part à la recherche d'un trésor enfoui au pied des pyramides. Il découvrira pendant son périple la clef d'une quête spirituelle. 'L' Alchimiste' est le récit d'une quête, celle de Santiago, un jeune berger andalou parti à la recherche d'un trésor enfoui au pied des Pyramides. Dans le désert, initié par l'alchimiste, il apprendra à écouter son coeur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve. Destiné à l'enfant que chaque être cache en soi, 'L' Alchimiste' est un merveilleux conte philosophique, que l'on compare souvent au 'Petit Prince', de Saint Exupéry, et à 'Jonathan Livingston le Goéland', de Richard Bach.

Mon avis :

            J’avais beaucoup entendu parler des œuvres de Paulo Coelho sans toutefois avoir osé me lancer dans une l’une d’elles. J’ai tout de même fini par croiser sa route lors d’un challenge proposant une liste d’œuvres, ce qui m’a permis de découvrir L’Alchimiste.

            C’est assez cocasse car mon avis se partage en deux temps.
            La première moitié du livre m’a grandement ennuyée. L’auteur prend le temps de poser le cadre bucolique, la personnalité de son personnage, les esquisses d’une quête philosophique. C’est très long à démarrer et trop décalé de mes univers habituels pour que j’apprécie la beauté de celui-ci. Fort heureusement, ayant déjà abandonné un livre avant L’Alchimiste, je ne voulais pas recommencer avec ce dernier et je me suis efforcée d’arriver à sa fin. Bien m’en prit.
            La seconde moitié, sans détoner avec la précédente partie, est bien plus attractive. D’une part, elle dégage une force morale incroyable en réexpliquant de manière évoluée et concise les modes de vie nécessaires au bien être individuel ou communautaire. De plus, les aventures quelque peu fantastiques et chimériques que vivra notre protagoniste relève pleinement la platitude de la première partie.
            Les dernières pages sont emplies de beauté et de poésie, j’ai tout bonnement était charmée par l’aura et les émotions qu’elles dégageaient.

            Du protagoniste, le lecteur en apprend bien peu, seulement ce qui est nécessaire à la compréhension de l’œuvre. Si cette absence d’informations détaillées ne gêne en rien la lecture, elle rend difficile un attachement au jeune berger. D’un autre côté,  on devine que ce dernier n’est pas employé dans ce but là, plutôt dans l’esprit de porter la morale souhaitée.

            Le style est assez compliqué à appréhender. Direct et détourné, piquant et poétique, il sert autant que le personnage à l’objectif de l’auteur, qui tend à faire réfléchir le lecteur sur lui-même. Si j’ai ressenti beaucoup de difficultés au début pour accrocher à la narration, j’ai fini par m’habituer voire apprécier ce style différent. Toutefois, je ne sais pas si j’arriverai à ne lire que des livres ayant ce style d’écriture là…


            En conclusion, un livre à double visage, avec une première moitié où il faut s’accrocher en raison d’un récit long à se mettre en route et un style d’écriture différent de mes univers habituels. La seconde moitié relève en revanche les réticences premières et on se surprend finalement à apprécier ce que l’on découvre. Le personnage est employé pour conduire le lecteur sur une profonde réflexion de soi. Une belle surprise, mais je ne sais si je retenterai un livre de Paulo Coelho. 





2 commentaires:

  1. J'ai aussi eu un avis mitigé. Je ne pensais pas lire autre chose de Coelho mais finalement j'ai beaucoup plus accroché avec Veronika décide de mourir. :)

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    1. Peut-être essaierai-je alors, comme on a pensé la même chose de L'Alchimiste :)

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