Anna, 5
ans, et son petit frère Stick campent avec leurs parents dans un parc naturel
sauvage lorsqu’ils sont surpris en pleine nuit par ce que la petite fille
confond avec un gros chien. Le lendemain, Anna découvre qu’elle et Stick sont
désormais seuls, et que c’est à elle, la « grande », qu’il incombe de protéger
son frère. Débute alors pour les deux enfants isolés une dangereuse errance…
Les mots d’une petite fille essayant de donner un sens à un monde soudainement devenu hostile confèrent à ce roman une puissance toute particulière. Entre Into the Wild et Room, un vrai tour de force.
Les mots d’une petite fille essayant de donner un sens à un monde soudainement devenu hostile confèrent à ce roman une puissance toute particulière. Entre Into the Wild et Room, un vrai tour de force.
Je tiens à remercier la plateforme
NetGalley et les éditions Kero pour ce partenariat numérique.
J’avais
vu de très bons avis sur ce roman, raison pour laquelle je me suis empressée
sur le site de partenariat. Pas de bol, ça s’est soldé par une déception et je
vais vous dire pourquoi.
L’ambiance
générale partait plutôt bien. Récit à la première personne, le lecteur évolue
au travers du regard d’une petite fille de cinq ans. Nous sommes donc amenés,
voués, à lire une narration liée à un lexique d’une gamine. Pour être sincère,
au début, j’ai adhéré à ce choix narratif. C’est original, ça crée un lien
direct entre le récit et son lecteur, ça ne pouvait être que super. Seulement,
cela devient très vite lassant. Le lexique du protagoniste, Anna, m’a donné l’impression
de m’enliser et m’encroûter, si bien que cette lecture a atteint finalement le
statut de calvaire…
Pourtant,
l’histoire, sans être intense, nous plonge dans une nature sauvage et
envoûtante, où le danger guette à chaque pas. Tirée d’une histoire vraie, cette
dernière affirmation accentue davantage la profondeur de ce récit et nous
plonge dans les émotions fortes, revivant le drame qui s’est joué sur cette
île.
Comme
je l’ai déjà fait remarquer, le souci repose entièrement sur le style narratif,
qui a fini par me détacher totalement de cette intrigue pourtant grandement
intéressante.
De
plus, il ne faut pas s’attendre à une histoire riche de péripéties où les
rebondissements foisonneraient ; L’Ours
est un roman de l’émotion, pas du tout un roman d’action.
La
fin a su tout de même motiver un regain d’intérêt. Douce et larmoyante, c’est
cette partie qui m’a le plus touchée et je fus même déçue qu’elle ne prenne pas
plus d’ampleur dans cette intrigue.
Parmi
les personnages, Anna et Alex, de leur surnom Nana et Stick, sont quasiment les
seuls que l’on côtoie au cours de l’histoire. Si on met son lexique à part, la
fillette m’a parfois parue trop mature pour son âge, elle qui n’a que cinq ans.
Quant à Stick, j’ai apprécié son personnage, que l’âge le tient éloigné de
toute réalité.
Le
grand-père m’a également émue, avec ses réactions et ses dernières paroles. Lui
qui prend très peu de place dans l’ensemble, il a su gagner une certaine
ampleur que j’ai bien apprécié.
En conclusion, une
histoire touchante qui aurait du me toucher si le choix narratif lié à un
vocabulaire enfantin ne m’avait pas lassée avant même le milieu du livre. Anna,
personnage principal, ne m’a pas semblé adaptée à son âge, accentuant mon
détachement vis-à-vis de l’ensemble. Ce sera donc une déception pour moi,
malgré la part émouvante indéniable.
Lorsque j'ai vu le résumé ça m'a beaucoup tenté ! et puis j'ai vu que ton avis était bof bof ^^" du coup je vais aller voir les autres avis et peut être que je le rajouterais à ma wish list
RépondreSupprimerL'histoire en elle-même est pas mal, c'est vraiment le choix narratif qui m'a dérangé. Après, beaucoup d'avis son Livraddict sont très positifs donc peut-être que ce livre ne m'était tout simplement pas destiné ;)
Supprimer