Les Chevaliers d'Émeraude, tome 11 - La Justice céleste

Emprisonnée dans le passé, Kira cherche désespérément une façon de rentrer chez elle. Les anciens Enkievs lui seront d'un précieux secours, malgré leurs facultés magiques limitées. En dépit de ses blessures et de l'inefficacité de son nouveau serviteur ailé, Akuretari demeure un ennemi redoutable. Profitant du chaos sur le continent, il y déclenche un terrible cataclysme. Seul un terrible sacrifice de la part d'un Chevalier pourra enfin mettre un terme à son esprit de vengeance. Pour ajouter aux malheurs des habitants d'Enkidiev, l'Empereur Noir choisit ce moment précis pour porter le coup de grâce aux Chevaliers d'Émeraude et à leurs alliés. Il est loin de se douter que l'amour innocent d'un enfant et le courage d'un Elfe retarderont ses projets d'invasion.

Pourquoi ce livre ? J'espérais finir cette saga en 2024, ça n’aura pas été facile en raison d’une fin d’année compliquée sur plusieurs points. Néanmoins je ne compte pas m'arrêter si proche de la fin et que la saga traîne encore des années dans ma PAL. Cet avant-dernier tome signe ainsi la première lecture de l’année.

J’ai vraiment du mal avec la fin de cette série, je ne partais donc pas très optimiste. Sans se révéler bonne surprise, j'ai tout de même réussi à passer un bon moment en compagnie des Chevaliers.

Je reproche encore et encore la même chose à La Justice céleste. C’est agréable d'en apprendre plus sur le panthéon d’Enkidiev, sur ces entités qui le composent, sur les liens qui les unissent, etc. Cependant j’ai le sentiment que certaines choses tombent du ciel (sans mauvais jeu de mots) pour préparer, déjà, les futures sagas de l'autrice. La révélation comme quoi il existe d’autres panthéons pour d’autres continents sort de nulle part. Et même le Chevalier qui l’apprend ressort aigri de cette annonce tout de blanc cousu.

Autre chose qui m’agace au plus haut point depuis les premiers opus, la place de l’Ecuyer qui ne s'améliore pas. Alors qu’il est dit dans la narration que les Écuyers sont prêts pour l’adoubement, et que leur âge et leur maturité le confirment, ils sont sans cesse rabroués et rabaissés par leur maître, en vertu du code qui les oblige à une totale soumission. En parallèle de ça, dans ce tome un Ecuyer va totalement à l’encontre des ordres d’un Chevalier sans subir de punition pour son entêtement. C’est totalement illogique.

Un grand événement, qui en entraîne un autre, plus tragique, vient bousculer les certitudes. Si le premier m’a ennuyé du fait de l’inefficacité de l’attaque, je reconnais avoir ressenti une pointe d'émotions sur le second. Je sais pourtant ce qu’il advient de ce personnage touché au combat mais la peine de ses proches me touche particulièrement (notamment parce que j’ai perdu un être cher il y a moins d’un mois).

Par ennui, j’admets avoir sauté quelques passages que je devine sans intérêt, surtout ceux de Kira qui me laisse totalement indifférente.

Malgré ses défauts, ce onzième opus fut rapidement lu. Car en dépit de valeurs que je ne partage pas et des personnages surhumains de moins en moins attachants, l'intrigue est toujours aussi efficace et les chapitres courts nous donnent envie de poursuivre la lecture. Je redoute le douzième tome, que je n’avais pas aimé du tout lors de ma première lecture, mais je suis soulagée d’en avoir bientôt terminé.

14/20

Les autres titres de la saga :
1. Le Feu dans le ciel
2. Les Dragons dans l'empereur noir
3. Piège au royaume des ombres
4. La Princesse rebelle
5. L'Île des Lézards
6. Le Journal d'Onyx
7. L'Enlèvement
8. Les Dieux déchus
9. L'Héritage de Danalieth
10. Représailles
11. La Justice céleste
12. Irianeth
- saga terminée -