1 mai 2016

Percy Jackson, tome 4 - La Bataille du labyrinthe





        Le grand combat va commencer... La vie de Percy est menacée. L'armée de Cronos s'apprête à attaquer la Colonie des Sang-Mêlé, en empruntant le Labyrinthe de Dédale. Percy et ses amis doivent trouver Dédale avant Cronos et tout faire pour lui barrer la route. Mais circuler dans l'enfer souterrain n'est pas aisé... surtout quand le chemin est parsemé d'effroyables pièges.







           Toujours embarquée dans la lecture communesur la première saga de Rick Riordan, c’était le sourire aux lèvres que j’ai ouvert ce quatrième tome.

       J’ai pourtant très vite déchantée ! Un peu à la manière des Harry Potter et les Dursley, on retrouve toujours Percy dans une nouvelle école où un événement lié à la mythologie vient bouleverser son équilibre précaire. Si la situation cocasse prête souvent à rire, elle n’en dégage pas moins une redondance légèrement agaçante, et j’étais désolée de ne pas voir le répertoire se renouveler au fil des tomes.
       De plus, cet effet répétitif se prolonge dans toute la trame du récit. Les héros apprennent les mauvaises nouvelles qui proviennent de l’armée de Cronos, alors ils préparent une quête officielle et se portent au devant du danger, se préparant à vivre un tas de péripéties flirtant avec la mort – mais ils s’en sortent toujours, sinon l’histoire s’achèverait brutalement bien sûr. Bref, au fil des tomes toute notion de surprise ou de rebondissements imprévus se perd dans un méli mélo d’actions époustouflantes qu’introduit un titre de chapitre cocasse (par exemple, « Le conseil se sabote » en parlant du conseil des satyres m’a bien fait sourire).
       Un peu lassée donc, mais je dois dire que la fin annihile tout effet négatif ! Eh oui, ce que le lecteur attend depuis maintenant deux-trois tomes arrivent enfin, avec une confrontation directe entre les divers protagonistes, et encore des questions qui attendent des réponses. Comme la toute fin, alors que Percy fête son quinzième anniversaire, nous apprenons des choses qui ne peuvent que donner l’envie d’achever cette saga le plus rapidement possible.
Alors, ne vous découragez pas, si vous êtes arrivés jusqu’à ce tome, c’est que vous tenez le bon bout !

Il est inutile de s’appesantir nouveaux sur les personnages comme Percy ou Annabeth, les héros phares de la saga.
En revanche, un arrêt sur Grover ou Nico me semble nécessaire. En effet, le premier gagne de la maturité et par conséquent un rôle plus prononcé dans ce quatrième opus, ce qui n’est pas pour me déplaire. Toujours axé sur sa recherche de Pan, il va s’approcher du but et apprendre des informations qui le laisseront pantois. L’attachement du lecteur n’en est que plus grand pour ce satyre drôle et maladroit. Quant au second personnage, Nico, je fus déçue de voir ce que l’auteur en avait fait, sous l’influence de la rancœur et de la colère.
Et pour ce qui est des personnages, je suis triste que Thalia n’apparaisse pas un peu plus, alors qu’elle fait partie de ces héros concernés par la grande prophétie de la saga.

Sinon, c’est toujours un plaisir de suivre la plume légère et drôle de l’auteur, portée par un vent de mythologie toujours plus approfondie, qui ravira les plus jeunes comme les plus matures. C’est simple, fluide, on passe un excellent moment.

   En conclusion, on retrouve avec plaisir la plus simple et entraînante de Rick Riordan, avec une mythologie toujours plus travaillée dans le détail. Certains personnages comme Grover ou Nico prennent de l’important, offrant un équilibre précaire avec les grands oubliés, malgré leur importance dans le fil conducter de la saga. A propos de l’intrigue, je trouve ce quatrième tome moins bon que les précédents en raison d’un effet de redondance qui a fini par me lasser. Cependant, la fin dissipe tout effet négatif et ne donne qu’une envie, celle de s’immerger dans le cinquième et dernier opus !






Les autres titres de la saga :
4. La Bataille du labyrinthe
- Saga terminée -


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