On se souvient qu'au Ve siècle, le
druide Merlin avait aidé le jeune Arthur à devenir roi d'Angleterre. Mais
Merlin, victime de la fée Morgane, avait fini prisonnier au cœur d'un rocher...
Plusieurs siècles plus tard, en plein Moyen-Age,
Merlin est libéré. Il découvre qu'autour de lui la situation a beaucoup changé.
Les hommes de l'An Mil ne s'intéressent plus à la magie et partout les
chapelles des chrétiens remplacent les antiques dolmens. Le petit peuple des
fées se meurt, les dragons ont presque disparu, l'Irlande est envahie par les
prêtres.
Avec l'aide de quelques pintes de bière et de la jeune
Gwyned, descendante de Galahad, à qui il confie la fabuleuse épée Excalibur,
Merlin va chercher à bouter la chrétienté hors d'Irlande et à sauver un monde
de magie et d'enchantements peu à peu détruit par les nouvelles croyances.
Mon
avis :
Et voilà, j’enchaîne avec le tome 5 !
C’est ironique parce que j’ai vraiment un grand plaisir à chaque tome, même si
d’autres se démarquent, naturellement, mais je n’ai pas tellement envie de
terminer la série, alors que je m’en rapproche progressivement. Quel dilemme !
Ce tome-ci fut meilleur que les deux
derniers ! C’est peut-être même le meilleur de la série jusqu’ici.
Les personnages progressent toujours
vers une complicité à la fois exemplaire et piquante. Les héros n’hésitent pas
à mettre leur vie en péril pour sauver un membre de son groupe, mais à côté de
cela ils continuent à se chamailler et se taquiner, rajoutant toujours cette
note d’humour qui me plaît tant.
L’intrigue est un peu plus
différente que dans les tomes suivants, où nos valeureux héros souhaitaient
rendre sa force à la magie. Ici, les personnages attachent plus d’importance à
regagner les rivages de la Bretagne plutôt que de sauver les forces druidiques.
L’amour apparaît dans ce premier
tome, même s’il ne concerne pas notre « pucelle ». Cela permet de
rendre compte des coutumes chevaleresques et de l’amour courtois, et c’est
plutôt instructif pour un public jeune.
Comme toujours, cette bande dessinée
fait côtoyer les légendes arthuriennes à la religion chrétienne et c’est très
drôle de voir les péripéties de l’une expliquées par une cause de l’autre ([/!\
Spoiler] : Apparemment, ce ne sera pas Moïse qui aurait écarté la mer
Rouge, mais Merlin :D Vous voyez le genre ?).
Et toujours cette touche comique et
humoristique qui permet un meilleur attachement à cette bande dessinée, pour
une meilleure découverte d’un univers celtique !
En
conclusion, une bande dessinée toujours aussi intéressante ! Les
personnages, attachants et comiques, apportent un rythme entraînant et on passe
un bon moment à suivre leurs aventures. Hâte de lire le tome suivant !
Les autres titres de la saga :
5. Ys la Magnifique
- saga terminée -
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