Ce texte de Platon est constitué principalement d’une longue série de discours portant sur la nature et les qualités de l’amour.
A lire dans le cadre d’un cours magistral sur la littérature ancienne, je dois dire que tester du Platon n’était pas du tout prévu ! Le sachant redoutable et redouté, et qu’il ne vaut mieux pas le prendre en guise de livre de chevet, je me suis finalement attaquée à ce livre, en essayant d’écarter mes préjugés. Et que j’ai bien fait !
Le Banquet rapporte divers débats de Grecs allongés autour d’un festin. Sans aller jusqu’à vous spoiler le moindre détail, le débat philosophique tourne autour de l’amour, et plus particulièrement d’Eros (ou Cupidon dans la mythologie latine) fils d’Aphrodite la déesse de l’amour et de la beauté. Né de la pensée qu’Eros n’avait jamais reçu aucun éloge, la pensée des convives se tourne ainsi vers des termes élogieux puis chacun doit dresser un portrait sublimé du compère à sa droite (ou gauche, je ne sais plus). Un peu redondant et niais, je vous l’accorde, néanmoins ça permet d’aboutir à une conclusion socratique intéressante.
Mise en scène comme au théâtre, chaque réplique se voit débuter par un homonyme afin de savoir qui parle, et quelques didascalies viennent renforcer le tableau, si bien que nous avons vraiment l’impression de plonger dans du théâtre philosophique.
Sans être une lecture légère, la traduction lue est suffisamment abordable pour que l’on puisse lire cette œuvre d’une traite, entrecoupée seulement par quelques prises de notes. Loin de la prise de tête prévue, Le Banquet est une lecture abordable, pour peu que le lecteur ait véritablement besoin de, justement, l’aborder !
Parce que si j’ai apprécié cette agréable surprise, je n’aurai eu aucune crise d’insomnie si je ne l’avais jamais ouvert. Mais bon, c’est chose faite, et je me couche moins bête le soir depuis bientôt une semaine !
Je retiendrai de ce livre cette impression d’agréable surprise, avec quelques idées intéressantes, toutefois ce texte ne m’aura pas dévoilé tous les secrets de son succès.
13/20
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