"Je suis l’Invocatrice de lumière. Et je suis votre dernière chance."
DÉVOTION. REMORDS. MARTYR.
Un pays déchiré par la guerre civile.
Une jeune femme idolâtrée, rongée par ses propres pouvoirs.
Un corsaire flamboyant et mystérieux.
Un soldat renégat, en proie aux doutes.
Une menace grandissante. Un danger imminent.
RÉSISTANCE. POUVOIR. SACRIFICE.
Pour s’opposer au Darkling, Alina devra explorer ses propres ténèbres. Au risque d’y perdre sa lumière.
Je tiens tout d’abord à remercier Babelio et les éditions Milan pour ce partenariat.
Si vous voulez un pourquoi ce livre, je vous renvoie à la critique du premier tome, qui vous expliquera tout clairement, au lieu de vous pondre une redite.
Ce qu’il y a de bien quand on enchaîne les tomes d’une saga, c’est que les détails, qu’ils soient bons ou mauvais, restent fraîchement ancrés dans la mémoire. De fait, je me souvenais des faiblesses du premier tome et des – trop rares à mon goût – forces.
Le dragon de glace s’inscrit dans la parfaite continuité du premier volume, peut-être avec un détail détestable en plus.
Deux semaines après leur évasion, Alina et Mal tentent de se fondre dans la masse d’une civilisation qui ne leur ressemble pas. Les deux compères semblent heureux, même s’ils ont tous deux laissés une part de leur personnalité derrière eux : Alina son pouvoir, Mal son métier.
Tout bascule une fois de plus lorsqu’ils sont retrouvés, assez rapidement il faut le dire, par le Darkling. Après cela, de nouveaux personnages interviennent, les péripéties s’enchaînent plaisamment jusqu’à… le néant.
Il ne se passe quasiment plus rien dans la seconde moitié du roman. Nous ne faisons que suivre les aléas psychologiques d’une héroïne qui se sent manipulée de part en part et qui ne parvient pas à tracer sa propre voie. C’est assez horripilant, d’autant plus que ses hésitations mènent à une sorte de triangle amoureux, voire plus encore. Enfin, ces histoires d’amour ne sont pas clairement évoquées, c’est de l’ordre de l’implicite mais on sent qu’Aline va devoir faire un choix dans le troisième tome et rien que cet aspect me rebute à lire la suite.
La fin apporte enfin son lot d’actions. Toutes les préparations volent en éclat face à l’inattendue, une erreur de jugement débile qui permet d’apporter son lot de tensions. J’ai beaucoup aimé, mais c’est bien pauvre pour rattraper les travers d’une grosse partie de l’intrigue.
Les personnages sont toujours aussi plats. Entre une Alina torturée et un Mal qui n’en mène pas large face à tant de doutes et de jalousie, on en oublierait que les deux orphelins ont grandi ensemble, se sont battus côte à côte.
La nouveauté, intéressante qui plus est, survient dans le personnage du Corsaire. Piquant et imprévisible, c’est tout à fait la bouée d’oxygènes qui manquait pour décoincer les autres caractères trop ancrés dans le noir ou blanc. Très vite il est devenu mon personnage favori, et je suis curieuse de voir ce que l’autrice lui réserve.
La plume est toujours aussi limpide, on parcourt l’ouvrage sans lutte, c’est vraiment un gros plus pour cette saga où l’intérêt peine à être émoustillée.
Un second tome qui s’inscrit dans la lignée du premier. Les personnages paraissent toujours aussi faibles, hormis un corsaire au sommet de sa forme. L’intrigue manque de subtilité, si ce n’est la fin qui apporte un lot de surprises. Si je ne ressors pas déçue, je ne suis pour autant pas totalement convaincue. J’espère que le tome trois saura faire peau neuve pour cette saga jugée très moyenne.
12/20
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