Barbarie
Abomination
Des jolies petites filles, vêtues de tenues d'apparat,
apprêtées pour des noces de sang.
Abomination
Deux femmes, deux mères. À Kaboul, Nahid se bat pour
empêcher le mariage de sa fille, dix ans, avec un riche Occidental. À Paris,
les enfants de Nicole, ex-agent des services secrets, ont été enlevés. Pour les
récupérer, elle doit retrouver un chimiste en fuite, inventeur d'une nouvelle
drogue de synthèse.
Affrontement
Il se croit protégé par ses réseaux et sa fortune, par
l'impunité qui règne en Afghanistan. Mais il reste encore dans ce pays des
policiers déterminés à rendre la justice, comme l'incorruptible chef de la
brigade criminelle, le qomaandaan Kandar.
Déflagration
Nicole et Nahid aiguisent leurs armes. Pour triompher,
elles mentiront, tortureront et tueront. Car une mère aimante est une lionne
qui peut se faire bourreau.
Je me faisais une joie de découvrir un
nouveau roman de la collection La Bête noire, qui m’avait fait passer un
excellent moment avec Serre-moi fort
de Claire Favan.
Je
dois pourtant avouer, non sans honte, que j’ai été contrainte d’abandonner
cette lecture car cela devenait un véritable calvaire, et je commençais même à
ne plus avoir envie de lire ce qui, on peut le dire sans hésiter, n’est pas du
tout le but d’une publication.
Vous
l’aurez compris, j’aurai très peu de points positifs à énumérer mais je vais
essayer de rester la plus objective possible – même si, dans un abandon, rien n’est
objectif…
Tout
commençait pourtant très bien. Les premiers ingrédients sont excellents, entre
tensions de l’enquête, l’annonce d’avoir affaire à un serial killer, les
intrigues annexes qui se développent (comme par exemple l’enlèvement de Nicole,
« flic », ou l’identité inconnue de ce riche américain qui recherche
une personne bien précise), et la plongée dans le monde oriental avec des
décors précis et des traditions respectées, au point que l’auteur insère même
quelques termes tirés de la langue arabe de telle sorte que cela ne gêne en
rien la compréhension des phrases.
Cependant
je trouvais que ce thriller avait goût de trop vu. Oui, la tension est là mais
le début ne laisse présager aucune surprise et je n’avais pas envie de relire
une œuvre trop banale.
De
plus, j’ai trouvé dommage que les titres de chapitre décomptent les jours avant
le meurtre possible d’une nouvelle jeune fille, puisque là encore on devine que
les enquêteurs vont n’avoir le tueur que sur le gong – ou pas, selon l’envie de
l’auteur mais je ne saurais jamais puisque je n’ai pas atteint la fin…
En
ce concerne les personnages, je n’ai réussi à m’attacher à aucun d’entre eux et
je suis restée complètement indifférente à ce qui pouvait bien leur arriver,
malgré que je sois tout de même parvenue à 32% de ma lecture. Et comme il n’y a
rien de pire que l’indifférence pour rester complètement détacher d’une œuvre,
je ne voulais pas pousser les dégâts plus loin.
Quant
à la plume, là encore elle ne m’a pas bouleversée comme je l’attendais. Elle
dégageait quelque chose de fade, de plat, aucune chaleur qui aurait convenu à
une intrigue se déroulant en un pays oriental. Cette plume aurait du m’immerger
dans cette atmosphère lugubre et enfiévrée, elle n’a fait que me repousser
froidement et me tenir à l’écart.
En conclusion, je crois que ce thriller
n’était tout simplement pas fait pour moi, et je regrette d’avoir demandé ce
partenariat car je pense que beaucoup de lecteurs vont apprécier voire adorer
cette nouvelle parution là où moi je suis restée complètement à côté de la
plaque. Du coup, je préfère assumer mon abandon tout en conseillant de ne pas
forcément s’attarder sur mon avis car les adeptes des enquêtes sous suspens
devraient s’y retrouver.
Je
remercie tout de même la plateforme NetGalley et les éditions Robert Laffont pour ce partenariat, en espérant que leur prochaine parution me correspondra
mieux.
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