5 juin 2016

Percy Jackson, tome 5 - Le Dernier Olympien




La plupart des gens reçoivent des cadeaux pour leur seizième anniversaire. Moi j'ai eu une prophétie qui pourrait soit sauver notre monde ou soit le détruire.
C'est comme ça quand vous êtes le fils de Poséidon, Dieu de la Mer. Selon une ancienne prophétie, d'horribles choses se produiront quand j'aurai seize ans, car je suis le seul à pouvoir décider du destin du monde entier...mais ça va je n'ai pas la pression !
Dans cette aventure, Chronos, Seigneur des Titans, attaque New York, où le Mont Olympe se dresse sans défense. Oh et l'horrible (sans oublier l'énorme) monstre Typhon vient aussi à notre rencontre. Alors la bataille se jouera avec moi et à mes quarante amis sang-mêlé contre le Mal.



Après la petite déception du quatrième tome avec cet effet de redondance qui m’avait achevé (j’exagère légèrement, je vous l’accorde), j’entamais cet ultime opus avec appréhension, par peur d’avoir fait tout ce chemin pour finalement être déçue.
Attention toutefois, cette chronique peut contenir de petits spoils sur les tomes précédents.

Le début nous fait tout de suite entendre que l’auteur a choisi une ellipse entre le dernier anniversaire de Percy, à la fin du tome précédent, et le début de cette nouvelle et dernière intrigue. Nous arrivons donc à sept jours de la Grande Prophétie, et on avance à petit pas pour bien laisser prendre le suspens et la tension.
Sans ressembler totalement aux schémas narratifs des précédents tomes, celui-ci débute encore avec une scène d’action, avec la destruction d’un certain bâtiment qui engrange son lot de pertes déprimantes. De retour à la Colonie des Sang-Mêlé, on apprend enfin les vers de cette fameuse Prophétie, déclamant ses atrocités et ses promesses de morts sans aucune surprise. Mais les termes soigneusement choisis par l’auteur suscitent bon nombre de questionnements sur l’identité des personnages évoqués, prodiguant un accroissement d’intérêt.
Et après… Roule ma poule ! De l’action en veux-tu en-voilà avec des rebondissements à gogo et une scène qui se déroule principalement dans une même ville (où siège l’Olympe, pour ceux qui ont suivi la série). Pas le temps de s’ennuyer, si bien que je peux dire en étant sûre de moi que c’est bien mon tome préféré entre les cinq ! On n’a pas le temps de s’ennuyer, on retrouve tous nos personnages favoris, leur destinée se dévoile pour chacun, on craint pour ceux qui sont touchés lors des combats et on serre les fesses pour les autres ! Bon, j’exagère encore, mais promis, c’est à petite dose.
La fin des combats m’a légèrement déçue, je ne pensais pas que le Mal serait battu de cette façon… Cependant, je reconnais que cela procure une note héroïque à celui qui annihilera Cronos, donc je comprends ce choix, même si je reste sur ma note déçue.
La fin de la fin (après les combats) est tout simplement parfaite. A la fois précise et floue, elle en dit assez sur l’avenir de nos jeunes héros tout en restant dans le vague pour laisser la part d’imagination du lecteur faire son travail. Le meilleur moyen selon moins pour clore une saga jeunesse en beauté.

Dernier bémol, je n’ai juste pas apprécié l’introduction de la saga prochaine dans ce tome-ci. Certes, pour les grands fans de cette première série, ils ont du bondir de joie mais j’ai trouvé que cela a gâché le « paysage ». Dommage, ça fait tout de même baisser la note d’un point.

Les personnages apparaissent enfin plus matures. Certes, Percy pose toujours des questions un peu bidon mais il semble moins à côté de la plaque, et il était temps au vu de son âge (16 ans dans ce livre-ci). Annabeth et Grover sont un peu plus discrets dans ce tome, mais c’est parce qu’ils mènent chacun leur propre bataille donc on ne peut pas vraiment en vouloir à l’auteur.
Je voudrais laisser une petite note privée à Achille parce que sincèrement, j’ai adoré son apparition surprise. Et pis, l’auteur le modélise à sa manière pour qu’il n’apparaisse pas en mode « Baston ! » comme le Barbare de Naheulbeuk, plutôt dans le même état de sagesse que Rafiki, le singe dans Le Roi Lion (vous avez vu ma culture générale, elle envoie du lourd non ? XD).

Rien à ajouter d’autre, ce que ce soit sur la plume ou bien sur la mythologie, hormis que, pour cette dernière, l’auteur fouille vraiment les tréfonds des mythes gréco-romains pour en extirper toute la pleine saveur des montres et Titans existants pour un final explosif. Je n’ai pu qu’adorer.



Nous avons le droit à de l’action explosive, aux rebondissements de rigueur, à cette éternelle note d’humour qui allège la dureté des scènes et la tension qu’elles entraînent. Les personnages se déchaînent et se soutiennent en calquant les valeurs des héros d’antan. Pour moi, c’est le meilleur tome de la saga selon moi car il clôt bien l’ensemble.



17/20




Les autres titres de la saga :
1. Le Voleur de foudre
2. La Mer de monstres
3. Le Sort du titan
4. La Bataille du labyrinthe
5. Le Dernier Olympien
- saga terminée -


4 commentaires:

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    1. Hihi, et je comprends pourquoi ;) Ce n'est pas ma préférée, mais c'est vrai que ça se lit bien =)

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  2. J'ai ajouté le lien vers ta chronique dans le challenge Objectif du mois du coup :)
    Je n'ai pas tout lu de peur d'être spoilée ne fût-ce qu'un tout petit peu (je suis à la page 50 seulement pour le moment ^^) mais si c'est ton tome préféré et que pour ma part j'avais adoré le tome 4, je me dis qu'il devrait d'autant plus me plaire :D
    À mon avis je le finirai en courant de semaine :)

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    1. Je te remercie et j'irai voir ton avis quand tu l'auras fini avec plaisir ! =)
      Le tome 4 fut pour moi le pire de la saga alors on ne va pas s'entendre XD Mais ça a contribué à relever le niveau de ce tome final donc c'est tout aussi bien :) J'espère que tu seras aussi enchantée que moi, en tout cas ;)

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