Kaamelott (BD), tome 04 - Perceval et le dragon d'Airain

Le terrible Dragon d'Airain s'est réveillé ! N'écoutant que son courage, le Chevalier Lancelot se lance aussitôt vers le village menacé pour terrasser le monstre. Mais c'est compter sans l'intervention du Chevalier Perceval, qui ne supporte plus l’inaction forcée subie depuis trop longtemps à Kaamelott. Bien décidé à s'acquitter lui-même d’une Quête qui nourrira sa gloire, Perceval se lance lui aussi à la rencontre de la bête, flanqué de son inséparable furet de guerre…

Pourquoi ce livre ? Malgré mes déceptions quant aux deux tomes précédents, je reste une fan de l’univers et surtout de la série, si bien que je veux garder ce contact avec les personnages qui m’ont tant fait rire tout en ayant une histoire originale à me mettre sous la dent.

Perceval et le dragon d’airain m’a plus plu que ce qui précède. Sur fond de magie et de créature surnaturelle, sans surprise pour cette dernière, on retrouve les personnages phares de sa série mythique, avec un Arthur bien plus en retrait, une fois de plus.

Le dialogue entre les personnages est plus savoureux. Même si je suis choquée par les noms d’oiseaux entre Perceval et Karadoc (je n’avais pas souvenir que ça allait aussi loin dans la série), il faut admettre que ça ne manque pas de piquant.

L’intrigue est directe, ne louvoie pas. La fin m’a totalement surprise, je m’attendais à quelque chose de différent étant donné les questions des deux enfants, finalement c’est quelque chose de très mignon qui en ressort. La violence est tout de fois très présente dans ce récit, avec un chevalier qui tente de se faire enfin un nom pour attirer la gloire. De là à houspiller les pauvres villageois, voilà qui n’a pas arrangé mon ressenti vis-à-vis de ce chevalier qui me déplaisait déjà dans la série - il joue son rôle !

En revanche, j’ai toujours du mal avec les illustrations. Les traits me paraissent brouillon et l’ensemble manque de détails. Les couleurs sont pâles également. En fait, j’ai eu le sentiment de voyager dans une bande dessinée parue au début des années 2000, or ce quatrième volume date de 2013… Je retiendrai simplement la beauté d’une case concernant Arthur, sur la fin, qui nous apparaît dans toute son autorité et sa magnificence. Enfin un petit frisson grâce au dessin !

Petite mention également pour le fameux dragon d’airain, si bien fait que j’avais le sentiment de faire face à une machine tirée tout droit d’un univers steampunk. Très sympa !

Un tome bien meilleur que les précédents. Plus rythmé, avec une belle morale, j’ai retrouvé tout ce qui faisait le sel des premières saisons de la série, entre insultes et situations improbables. Je n’adhère toujours pas aux illustrations mais je continuerai l’aventure avec plus de plaisir si l’intrigue reste dans cette qualité.

15/20

Les autres titres de la saga :
1. L'Armée du nécromant
2. Les Sièges de transport
3. L'Enigme du coffre
4. Perceval et le dragon d'airain
5. Le Serpent géant du lac de l'ombre
6. Le Duel des mages
7. Contre-attaque en Carmélide
8. L'Antre du basilic
9. Les Renforts maléfiques
10. Karadoc et l'Icosaèdre
- saga en cours -