29 sept. 2023

Kaamelott (BD), tome 10 - Karadoc et l'Icoasèdre




Mis à la porte par Arthur, c'est à la tête de sa propre équipe d'aventuriers que Karadok découvre un mystérieux objets aux propriétés magiques. Mais comment diable se sert-on de ce solide à 20 faces qui semble doté d'une volonté propre? Il faudra tenter de percer cette énigme en collaboration avec Perceval qui, lui aussi, s'est résolu à former un groupe autonome à la suite de son renvoi de Kaamelott.



Pourquoi ce livre ? Commencé il y a de cela des années, il me tardait d'être enfin à jour sur cette série de bande dessinée.

Étant donné la couverture et le titre, je me doutais qu'on allait retrouver le célèbre duo qui m'a tant fait rire dans la série télévisée. Si vous me suivez depuis un petit moment, vous savez que ça n'est pas la même chose avec le support BD et une fois de plus la déception fut grande.
Karadoc et l'Icosaèdre raconte ce fameux événement ou, excédé par leur comportement, le roi les expulse de Kaamelott tant qu'ils ne réussissent pas un fait d'armes. De là, les deux énergumènes se fâchent entre eux, partent chacun dans leur coin et vont mener leur propre quête de manière tout à fait parallèle. C'est ce qui ne marche pas avec moi.

Comme je l'avais déjà insinué, je ne m'étais pas rendu compte à quel point les deux épuisaient ma patience car ce qui sort de leur bouche est tellement gros qu'on ne peut que rire. Mais sans leur mimique, on n'assiste qu'à des élans de colère, du rabaissement de l'autre, et j'en ressors excédée… Entre le comique de répétition, si on peut le décrire ainsi, et la façon dont Lancelot (que je déteste cordialement) les manipule, c'est une intrigue que j'ai moyennement appréciée.

Les personnages sont toujours aussi lourds. C'est surtout le problème Karadoc. Lui qui ne comprend rien à rien, il se voit plus fort, plus intelligent que la plupart des gens. C'est ce qui le rend si drôle et attachant dans la série, mais sur ce support il m'horripile. Ça passe un peu mieux avec Perceval qui, à l'inverse, profère des choses sensées sans forcément y croire. Plus humble, il est également moins méchant dans ses injures. Bref, ce sont deux opposés qui s'entendent bien en de rares occasions.

Étonnamment j'ai trouvé le dessin moins brouillon, avec un peu moins de détails et plus de netteté. J'ai tout simplement eu le sentiment que le style avait rajeuni de dix ans, ce qui rend les planches plus agréables à parcourir.



Je ne peux pas dire que je sois déçue par cet opus car je m’étais préparée, étant donné les personnages mis en premier plan. Effectivement, Karadoc m’insupporte et j’ai failli terminer ce dixième volume en diagonale tant ses affaires ne m’intéressaient guère. Aucune surprise dans la fin, c’est un tome vite lu vite oublié.



12/20




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire