3 nov. 2014

Cinquante nuances de Grey, tome 1

Synopsis
            Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.
Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.
Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.
Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…

Mon avis :

                Je suppose que j’aurai bien fini par tomber sur ce livre, vu sa « célébrité », mais c’est tout de même par hasard, à la base, que j’ai lu ce livre. C’est d’abord ma mère qui m’en a parlée, alors qu’elle en avait entendu parler au journal télévisé. « Ce livre a suscité l’engouement des bonnes femmes américaines », qu’il disait. Mouais, comme dit mon frère, il leur en faut peu, aux américains !
            Vous l’aurez donc compris, je ne porte pas forcément ce premier tome dans mon cœur ! Mais je tiens à préciser que la littérature de romance ou la littérature érotique n’est pas forcément mon genre de lecture favori, je suis assez novice en la matière donc il se peut que mon avis soit faussé.

            Certes, il y a de bonnes choses dans cette œuvre.
            Déjà, l’auteur cite à plusieurs reprises des romans très célèbres et si le lecteur possède une once de réflexion lorsqu’il bouquine, il sera content de reconnaître qu’il y a un attrait littéraire. E. L. James n’écrit pas Cinquante nuances juste pour l’écrire, elle a également une volonté de partage.
            De plus, la protagoniste Anastasia Steele souhaite entre dans une maison d’édition. Cela offre un point supplémentaire à cette lecture, moi qui souhaiterais la même chance !
            Le tome se dévore assez facilement, pour peu que l’on apprécie l’intrigue en elle-même. Le style est fluide, la psychologie bien travaillée et le personnage énigmatique de Grey est vraiment… intéressant. J’ai eu envie de savoir les raisons qui le poussent dans son vice, et c’est principalement pour cela que j’ai continué ma lecture jusqu’à la fin.

            D’un autre côté, Anastasia Steele m’a énervée. Elle qui ne connait rien aux plaisirs charnels et qui nous apparaît comme une femme timide au premier abord, elle se laisse tomber dans les bras du riche Grey, sans montrer trace de lutte ni aucune autre résistance, ne serait-ce même futile. Certes, il est craquant, intelligent, irrésistible… mais quand on ne connait rien dans le domaine de l’amour, on tâtonne, est méfiant vis-à-vis de l’autre et on ne se laisse pas mener aussi facilement par le bout du nez (c’est du moins mon avis !).
            La transformation des sentiments de Grey au cours du récit m’a également quelque peu déçue. Il part sur une base de « domination-soumission », comme il est répété plusieurs fois dans le livre, mais il change de sentiments très rapidement pour finalement s’attacher à elle au point qu’il ne souhaite plus faire mal à Anastasia, pour qu’elle reste près de lui. Trop de bouleversements psychologiques d’un coup, j’en suis restée perplexe…
            La fin amène également longueurs et répétitions. En effet, les réflexions et jalousies d’Anastasia reviennent toujours au même point, et cela peut contribuer à lasser le lecteur. De plus, il y a un très grand rebondissement dans les dernières pages et, bien que cela soit à mon sens apprécié, je suis déçue que cela survienne trop rapidement. Il aurait en effet fallu étaler sur un plus grand nombre de pages pour ne pas donner l’impression d’une fin bâclée…


            En conclusion, une lecture étalée sur plusieurs mois par manque de temps et d’envie. Le personnage de Grey est voilé d’énigmes et, si le lecteur est curieux, il cherchera à savoir où cela mène. Anastasia est quant à elle lassante et, bien que ce soient ses pensées auxquelles le lecteur a accès tout au long du récit, ce n’est pas la pièce maîtresse du roman. A lire une fois par simple curiosité, mais sans plus.


13/20

Les autres titres de la saga :
1. Cinquante nuances de Grey
3. Cinquante nuances plus claires
4. Grey
- Saga en cours - 

4 commentaires:

  1. Malgré sa notoriété, ce roman ne m'a jamais intéressé... si un jour je tombe dessus mais je ne l’achèterai pas neuf.
    Peut-être que j'irai voir le film en échange si je ne suis pas prise de flemme :)

    RépondreSupprimer
  2. Oui, je comprends que tu veuilles l'acheter en occasion ! Il ne vaut pas la peine de l'acheter neuf, et je regrette quelque peu de me l'être payée (en grand format, en plus...).

    Par contre, je ne sais pas si le film vaut le coup d'aller le voir. Ce sera à déterminer, selon les critiques qu'il en ressortira (m'enfin, si c'est comme pour le livre, je me sens pas l'avis d'écouter l'avis des internautes)

    RépondreSupprimer
  3. Ce livre n'a vraiment pas plus à tout le monde. Je n'ai pas eu un coup de coeur, mais je l'ai tout de même bien aimé, personnellement, et il ne m'a fait que 3 jours max ! ^^

    RépondreSupprimer
  4. Trois jours, ce fut du rapide !

    C'est vrai que c'est typiquement le livre qui mitige les avis, car chacun verra des avantages là où d'autres critiquent pejorativement ;)

    RépondreSupprimer