Alors que la France se remet difficilement d'une catastrophe nucléaire, la mystérieuse créature appelée Umo fait son retour, cette fois en France. Après l'avoir combattue en Algérie, l'équipage du George Sand, le dernier Atlas, se prépare donc à une nouvelle confrontation, cette fois sans Tayeb... Le vrai combat ne se situe-t-il toutefois pas ailleurs ? Par exemple dans notre capacité à écouter le message des "Enfants-Umo", nés un peu partout dans le monde ? Car de quoi l'étrange Umo est-il l'incarnation ?
Pourquoi ce livre ? Depuis notre rencontre avec les auteurs aux Utopiales, Mister a couru en librairie à chaque sortie de tome et je l’ai suivi dans son délire en m’attelant à la lecture des tomes dès que possible !
La lecture de ce dernier opus a plus ou moins mal commencé. Quelques années semblent s’être écoulées depuis la fin du précédent opus, si bien que la position de certains a grandement évolué. J’ai été quelque peu perturbée. Cela dit, une fois le retour sur les planches du personnage principal, je me suis très vite sentie plus à l’aise, comme un retour en terre connue.
Ce troisième tome est à mes yeux le meilleur de la trilogie. La politique est plus poussée, avec des décisions cohérentes - et horripilantes. Outre cet aspect, les révélations m’ont grandement convaincues. Au-delà de la menace de l’UMO, c’est tout un plan cosmique qui se dévoile à nos yeux, dans un nuage de douceur qui dépasse la crainte des hommes.
Ce tome est aussi l’occasion de demander pardon. Que ce soit les femmes, les pères, les hommes de main, beaucoup d’émotions nous assaillent au cours de cette lecture. Cela équilibre parfaitement avec l’intrigue principale liée à l’UMO, pleine d’inquiétude et de violence.
Les personnages sont nombreux et il fut difficile de remettre des noms et des métiers dès leur apparition mais on nous rafraîchit très rapidement la mémoire. Difficile de s’attacher à eux, même si une certaine sympathie a fini par me gagner, notamment quand le groupe constitué dans le second tome est réuni.
J’ai toujours un problème avec les graphismes. Je reconnais qu’il se dégage un dynamisme des couleurs, rendant les planches bien plus vivantes. Toutefois les illustrations aux traits gras et au style très simple ne me transcendent pas. L’ensemble paraît figé…
Une excellente conclusion pour une trilogie de qualité. En dehors des graphismes qui ne collent pas du tout à mes préférences, je me suis régalée de ce tome, entre émotions, révélations et morale. Entre l’Algérie, Paris et Nantes, on voyage au même titre que l’UMO. Bref, une expérience de qualité, je recommande chaudement !
17/20
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