26 août 2020

Le Dernier Atlas, tome 2




Dans l'intrigue de cette uchronie, l'Algérie n'a eu son indépendance qu'à la suite de la catastrophe de Batna, en 1976, qui aurait fait 6.000 morts et conduit au démantèlement du nucléaire mobile, les Atlas, des robots géants. Au cœur du parc de Tassili en Algérie où l'Umo a surgi, la menace se précise dans le deuxième tome de cette trilogique.
Tandis que Françoise Halfort, l'ancienne reporter de guerre vient d'accoucher à 53 ans d'une fille qui porte une marque sur le front, le George Sand, le dernier Atlas, a finalement décollé de l'Inde où il gisait depuis des décennies. Autour d'Ismaël Tayeb, le bandit investi d'une nouvelle mission, l'équipage se met en route pour affronter le titan surnaturel à bord du robot volant. Entre l'indienne charismatique et sa discrète assistante, diplômée en génie civil et en géopolitique, l'ancien mécano et l'ingénieur nucléaire, le truand russe et le cul-de-jatte aventurier, la fresque anime sa galerie de héros atypiques.



Pourquoi ce livre ? Le premier tome m’avait fait passer un bon moment et Mister ayant acheté la suite, je n’ai pas tardé à découvrir cette suite (me permettant de me mettre à jour dans une saga au passage).

Ce deuxième tome confirme une chose : si l’intrigue est toujours aussi sympathique et originale sans savoir vers quoi on se tourne, j’ai toujours autant de mal à intégrer à ce graphisme. C’est un style qui joue dans la simplicité, avec quelques traits qui soulignent les expressions et détails importants. C’est un style qui sied très bien à l’intrigue aride, hostile, dure, mais j’ai vraiment du mal à y adhérer.

Heureusement que ça bouge beaucoup pour les personnages et leurs objectifs. A la fin de ce second tome on ne sait toujours pas comment cela peut finir. Le mystère est total autour de l’Umo et sa fin est tellement “omg” que je râle de ne pas avoir la suite sous la main ! Et les formes étranges qui prennent corps dans la nature, en conséquence de cette apparition énigmatique, est un mystère de plus qui pose énormément d’interrogations sur les conséquences et les enjeux.

Du reste la relation entre les personnages, parfois douce, souvent violente, est parfaitement cohérence avec les statuts et les caractère de chacun. La traîtrise est au rendez-vous, les rebondissements quant à la sûreté des femmes également.

Les couleurs sont le plus souvent très sombres, accentuées par le trait épais du crayon. Cela colle parfaitement bien avec l’ambiance de l’étrange et de l’énigme.



Une bonne suite, qui nous ancre plus profondément dans la science fiction que le thriller. Dans l’ensemble, on oublie les inégalités et les observations de la société pour se concentrer sur l’intrigue elle-même : l’apparition et la volonté de cet Umo mystère, même si on en apprend bien sur ce dernier. J’ai toujours du mal avec le dessin mais l’ensemble se lit suffisamment bien et le mystère est si grand que j’ai envie de poursuivre.




14/20





Les autres titres de la saga :
1. Tome 1
2. Tome 2
- saga en cours -


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