19 juil. 2024

Le Démon de Maître Prosper




Hourra ! La grande-duchesse d’Essen attend un fils. Quel dommage que le petit soit déjà possédé par un démon.



Pourquoi ce livre ? Comme je l’ai affirmé récemment dans une autre chronique, nombreux sont les titres qui m’interpellent cette année, bien plus que celles qui précèdent. Les éditions L’Atalante sont toujours bien fournies, mais cette année me semble plus riche pour eux aussi. En tout cas, j’ai envie de tout lire et cela se ressent : mes trois derniers emprunts en médiathèque étaient uniquement issus de leur catalogue.

Ce fut néanmoins une mauvaise pioche pour ce titre, à tel point que j’en suis ressortie satisfaite de ne pas l’avoir acheté. Le Démon de Maître Prosper a été présenté comme un texte drôle, une sorte de comédie satirique. J’ai ressenti l’influence d’œuvres britanniques majeures comme Good omens de Neil Gaiman, pour ne citer que celui-ci. L’humour ou l’ironie ne m’ont pas atteinte et j’en déduis que c’est surtout pour cette raison que je n’ai pas adhéré au texte…
L’intrigue en elle-même ne m’a pas intéressée. Je ne m’attendais pas à une quelconque intensité voire explosivité, étant donné le format novella, cependant j’espérais quelques sursauts pour donner du corps à l’œuvre. Or même les dialogues m’ont paru plats, avec un dessein de l’autrice très abscons. Pour la défense du bouquin, je l’ai lu dans des conditions inadéquates, étant dans une grande fatigue mentale en ce moment. Mais cela ne pardonne pas tout.

Étant donné mon si peu d’intérêt pour l’intrigue et l’ambiance du bouquin, je ressors forcément sans aucun attachement envers les personnages. D’ailleurs, quelques jours après la lecture les prénoms de chacun m’échappent – en dehors de Prosper, évidemment.

Pourtant, le style d’écriture (ou plutôt sa traduction) ne fut pas déplaisant. Je suis arrivée au bout de ma lecture sans aucune barrière. Je suis peut-être un peu déçue que le vocabulaire ne soit plus en harmonie avec l’époque dans laquelle se déroule l’intrigue – mais peut-être que cela aurait rendu ma découverte plus ennuyeuse encore dans le cas contraire, la rendant plus indigeste par ce biais.



Je sais très bien que j’ai du mal avec l’humour anglais sur un support écrit mais je voulais tenter ma chance avec ce format court. Pas de bol, ce n’est pas encore passé. Rien ne m’a semblé drôle, l’intrigue manque de retentissement et les dialogues paraissent plats. En dehors du style je ne retiens rien de bon dans cette novella, ce qui ne me donne pas envie de découvrir d’autres textes de l’autrice.



10/20



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