Sur une route désolée du Nevada, un gang de motards
est pris en chasse par un camion fou, apparemment bien décidé à les éliminer un
à un. Il n’existe qu’une seule issue pour sauver sa peau : ne jamais ralentir…
Inspiré par le désormais classique Duel, de Richard Matheson, adapté au cinéma
par Steven Spielberg dans son premier film, Plein Gaz marque la première
collaboration entre Stephen King et Joe Hill.
Mon avis :
Ce n’est pas un hasard si j’ai
choisi ce titre pour une première lecture d’un King. Tout d’abord parce qu’il
est assez court et appartient au genre du thriller, plus soft donc que l’horreur
que je redoute ! De plus, de nombreux avis sur ce livre m’ont laissée
croire que Plein gaz était loin d’être
le meilleur de Stephen King (pour ne pas dire que c’est un des moins bons) et
je voulais donc ne pas commencer en plaçant la barre trop haute pour ne pas
être déçue par la suite.
Il est vrai que les pages défilent
vite, sans que le lecteur puisse avoir une réelle emprise sur le texte. J’ai eu
l’impression de ne pas être rentrée dans le vif du sujet, cette course
poursuite contre la mort. Certes, les raisons en sont données dés le départ
mais elles me paraissent trop insignifiantes pour réellement amener cette
intrigue de cette façon. Après, je suis loin d’être une experte donc peut-être
que mon avis est faussé…
Les personnages sont tout sauf
attachants, du fait qu’ils sont survolés par les auteurs travaillant en
collaboration. En réalité, seul le narrateur, le chef de « la Tribu »,
est décrit et encore, c’est pour avoir accès à ses pensées qui seront le fil
conducteur de cette chasse à l’homme sur les routes.
Des autres personnages, seuls les
noms sont énoncés, les liens entre eux et parfois la ou les raisons qui les ont
poussé à rejoindre « la Tribu ». Mais comme on peut considérer Plein
gaz comme une nouvelle plus qu’un roman, je pense qu’il est normal que cela
soit rédigé ainsi.
En parlant de rédaction, le style
des auteurs est assez fluide. On ne bute pas sur des mots compliqués ni une
construction de phrases hachée. C’est très facile à lire, donc, et en plus cela
donne du sens : plus de fluidité donc plus de rapidité, autant qu’une moto
qui roule plein gaz sur une vieille route déserte…
La fin survient très rapidement, au
moment où on ne s’y attend pas. Je ne suis pas certaine de l’avoir compris, d’ailleurs
(cela me vaudra sûrement une relecture ultérieurement), mais si ce que je pense
avoir compris est vrai, c’est une histoire assez horrible que Joe Hill et
Stephen King dépeignent là.
En conclusion, je ne pense pas que
cela soit en effet un chef d’œuvre digne de Stephen King. L’œuvre fut trop
courte pour être pleinement appréciée et le rythme du style n’aura pas réussi à
relever la qualité médiocre de l’intrigue. Dommage, j’aurai voulu être agréablement surprise
par ce premier essai…
Dommage que tu sois tombé sur un mauvais Stephen King, c'est plutôt rare :) J'espère que ta prochaine lecture de lui sera bien meilleure !!
RépondreSupprimerMerci !
RépondreSupprimerDans un sens, je préfère commencer par un moins bien, pour être agréablement surprise par la suite ;)