Synopsis :
Depuis qu'elle avait vu un homme écrasé, vers les cinq
heures de l'après-midi, devant la gare du Nord, Mme Cloche était enchantée.
Naturellement elle disait qu'elle n'avait jamais vu une chose plus horrible que
ça; et il devait en être ainsi, car le pauvre Potice avait été soigneusement
laminé par un autobus. Par une série de hasards soigneusement préparés, elle se
trouva assise, vers la même heure, en face du même endroit, à la terrasse d'un
café qu'une bienheureuse coïncidence avait justement placé là. Elle
commanda-t-une camomille, et patiemment, attendit que la chose se renouvelât.
Mon
avis :
Pas de chance ! Je termine un
coup de cœur tout simplement magique et j’enchaîne avec une déception
indescriptible ! Quelle poisse !
Dans ma course aux classiques (oui,
j’ai délaissé ma Fantasy chérie depuis quelques temps), j’ai eu de bonnes
découvertes et je pensais sincèrement continuer sur cette voie-là avec Queneau.
Mauvaise pioche, j’en ressors dégoûtée
et ahurie !
Il faut savoir que Raymond Queneau,
avant de pondre ses œuvres sur les exercices de style, faisait parti du
mouvement surréaliste, ceux pour qui l’art n’est pas un art, en gros. En
sachant cela, je savais à quoi m’attendre mais pas à… ça.
Queneau écrit pendant quatre cents
pages les rencontres entre individus et les petites chicanes que cela peut
amener. Il faut avouer que c’est par moment cocasse mais cela m’a à peine tirée
un sourire.
L’auteur a ce genre de style d’écriture qui n’emballe
et ne procure aucune émotion, le genre de style plat que je n’aime pas du tout
retrouver dans mes lectures. Je me suis ennuyée dés le premier chapitre, alors
que j’ai l’habitude de laisser une chance aux lectures les plus retors, jusqu’à
la dernière ligne. J’ai rarement vu une lecture si inutile, j’en suis encore
toute étonnée.
La fin est aussi horriblement longue que le reste de l’œuvre,
au point que j’en viens à me demander si je n’ai pas loupé quelque chose d’important
dans ce livre.
Je ne tiens pas à m’appesantir sur cet avis, car je
suis certaine que vous l’aurez compris : j’ai détesté cette œuvre !
En
conclusion, une lecture longue et
fastidieuse qui est loin de m’avoir enchantée au vu de sa platitude. Une chose
est sûre, je ne suis pas prête de relire un Queneau de sitôt !
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