On se souvient qu'au Ve siècle, le
druide Merlin avait aidé le jeune Arthur à devenir roi d'Angleterre. Mais
Merlin, victime de la fée Morgane, avait fini prisonnier au cœur d'un rocher...
Plusieurs siècles plus tard, en plein Moyen-Age, Merlin
est libéré. Il découvre qu'autour de lui la situation a beaucoup changé. Les
hommes de l'An Mil ne s'intéressent plus à la magie et partout les chapelles
des chrétiens remplacent les antiques dolmens. Le petit peuple des fées se
meurt, les dragons ont presque disparu, l'Irlande est envahie par les prêtres.
Avec
l'aide de quelques pintes de bière et de la jeune Gwyned, descendante de
Galahad, à qui il confie la fabuleuse épée Excalibur, Merlin va chercher à
bouter la chrétienté hors d'Irlande et à sauver un monde de magie et
d'enchantements peu à peu détruit par les nouvelles croyances.
Mon
avis :
Pour commencer, je tiens à dire que
je suis très loin d’être une spécialiste de la bande dessinée, étant donné que
la dernière que j’ai lu doit remonter il y a de cela cinq ans. Et je ne me
souviens même plus du titre. Autant dire que je ne suis pas une référence en la
matière et que mon avis n’est pas forcément à prendre en compte. Mais je vais
quand même vous le donner, parce que je suis une enquiquineuse de première et
parce que, de toute façon, je chronique tout ce que je lis !
Si j’ai choisi de me relancer dans
la bande-dessiné par Le Chant d’Excalibur, c’est d’abord parce qu’elle évoque
les légendes arthuriennes, même si ce n’est qu’à petites doses. Je peux dire qu’elle
s’en inspire et que le lecteur sera témoin de la suite des aventures de l’épée
Excalibur, cinq cents ans après la disparition du roi Arthur et de ses fidèles
chevaliers.
J’ai quand même eu le plaisir de retrouver un certain
Merlin, pas du tout connu de nos services ! On a bien sûr l’apparition de
la célèbre épée Excalibur, qui appartenait au roi Arthur en personne, et des
références à ce dernier et au chevalier Galahad, dont est issu Gwynned.
Le début m’a laissée perplexe. Pas parce que c’est
mauvais mais parce que les personnages et l’histoire m’ont rappelée le début du
dessin animé Rebelle des studios
Disney. Du coup, je me suis demandée s’il fallait y voir un rapport entre les
deux ou si ce n’était qu’une coïncidence. Mais ce trouble disparaît rapidement,
notamment dés l’apparition de l’épée Excalibur.
L’intrigue est banale, mais l’aventure qu’il suive est
bien ficelée et je prends plaisir à suivre Gwynned et Merlin.
De plus, l’humour jalonne cette histoire et je vous
avoue avoir pouffé de rire plusieurs fois au cours de ce tome. C’est de l’humour
frais, pas trop moqueur, fonctionnant par sous-entendus, mais tellement
plaisant. J’avais grandement hâte de découvrir la suite !
Les personnages sont très différents
les uns des autres. Globalement, on a une opposition entre Gwynned et Merlin.
La première est juste, cherche à remplir son devoir. Mais elle garde également
un côté naïve à l’inverse de Merlin qui comprend les rouages du monde. Du
moins, quand il n’est pas occupé à manger et boire !
Les dessins sont très étranges mais j’aime
bien le style. Certains sont très brouillons et je ne m’y attarde pas vraiment.
A l’inverse, d’autres sont très précis dans les détails et il faut du temps
pour tout intégrer. Mais l’ensemble est cohérent et j’adore le style !
La fin de ce premier tome laisse
présager de bonnes aventures et je vais me presser de lire le second.
En
conclusion, un tome introductif très intéressant de par l’histoire, les
personnages, l’humour et les dessins. J’ai adoré me plonger dans l’Irlande de
cette époque, les légendes qui sont liées à elle. Une bonne bande dessinée, à
mes yeux !
Les autres titres de la saga :
1. Le réveil de Merlin
- saga terminée -
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