21 janv. 2015

Les Mondes d'Ewilan, tome 1 - La forêt des captifs


Synopsis :

Dans le premier tome de cette nouvelle trilogie, Ewilan a gagné en maturité. Après avoir été retenue prisonnière de l'Institution, un bâtiment dans lequel des chercheurs dévoyés testent les facultés extrasensorielles de cobayes humains dans un but de domination totale, et torturée par la Sentinelle félonne Eléa Ril' Morienval, qui en a pris la tête, Ewilan parvient à s'échapper grâce à l'aide de ses amis. Ayant récupéré avec difficulté ses forces physiques et mentales, elle part secourir les enfants demeurés prisonniers et aide à faire la lumière sur les affreux crimes commis par un étrange tueur en série, mi-homme, mi-insecte.



Mon avis :

            Comme vous devez le savoir, maintenant, dans le cadre d’une lecture commune mon homme et moi se relisons (enfin, surtout moi car je lui fais la lecture à voix haute) les œuvres majeures de Pierre Bottero.
            Nous en sommes donc au second tome de sa seconde saga, et voici la chronique du précédent tome.
            J’appréhendais cette lecture, une fois de plus, car, connaissant l’histoire, je me rappelais m’être ennuyée lors de ma toute première découverte. Je fus agréablement surprise, même si cela reste moins bien que les tomes suivants !

             Déjà, il ne faut pas s’attendre à retrouver tous nos héros de la précédente saga, La Quête d‘Ewilan. En effet, on retrouve principalement dans ce tome-ci Ewilan, Salim et Maniel même si ce dernier, malgré son importante intervention dans l’intrigue, n’apparaîtra pas bien longtemps. Les autres compagnons (Edwin, Ellana, Siam, Maître Duom Nil’Erg et Bjorn, pour ne pas les citer) seront invisibles dans ce premier volet, si ce n’est à la toute fin, mais je ne vous dirai pas pour quelles raisons ils interviennent.  
            De plus, Ewilan a changé. Pas de son gré, mais de force, à cause des interventions scientifiques et des puissantes drogues administrées. Elle est plus posée, plus invisible aussi car son don puissant devient ici chaotique et éphémère… Dans les deux tiers du livre, la jeune fille est épuisée, voire absente. On ne sait d’ailleurs pas ce qu’elle est devenue, au début de l’histoire. Cela nous tient en haleine, car on veut à tout prix connaître l’état dans lequel est plongée notre héroïne.
            Mais si Ewilan est absente, qui est le protagoniste, vous allez me demander ? Eh bien, le principal rôle est en réalité décerné à Salim. Eh oui, ce jeune garçon abandonné de tous sauf des Alaviriens va mettre sa vie en jeu pour tirer son amie des griffes de l’Institution, lieu où des scientifiques expérimentent en secret sur des thèmes comme la télékinésie et le paranormal en général. Salim possède donc ici un grand rôle, et le lecteur n’a plus qu’à oublier le garçon qui suivait sans rien dire (presque comme un gentil chien, si je puis dire) Ewilan, même jusqu’au bout du monde s’il le fallait ! En effet, il aura besoin de toute sa concentration, sa dextérité et son agilité d’apprenti marchombre et toute sa maturité dans cette aventure.

            D’un autre côté, j’ai apprécié la mise en forme de l’intrigue. Afin de ne pas ennuyer le lecteur dés le début, Pierre Bottero va alterner flashbacks et présent, permettant ainsi de savoir comment on en est arrivé là et suivre dans le même temps l’avancée de Salim dans son entreprise.
            Pour être franche, je ne me souvenais plus que cela se déroulait ainsi, mais j’ai grandement apprécié car cela donne un rythme rapide et on lit les pages avec entrain, sans se rendre du temps qui passe à côté.

            De plus, après de l’action rondement menée, rythmée et haletante, le lecteur entre dans une ambiance différente, celles des Causses, paisibles, silencieuses, sauvages, parfaites pour les grands solitaires comme Maximilien, qui va aider les deux jeunes gens à guérir. On est vite pris d’attachement pour ce vieux bonhomme simple mais si doux, qui ne cherche pas à savoir les secrets que renferment ses deux invités.

            La fin est tout simplement belle, comme toujours, mais aussi pleine de promesses pour les deux tomes suivants.

            Le style d’écriture est toujours aussi fluide et rythmé.

            Finalement, le seul bémol, c’est de ne pas avoir la bande de compagnons au complet. Cela casse les petites habitudes que l’on avait prises…

            En conclusion, un tome plus calme que ceux de la trilogie précédente pour commencer cette nouvelle saga, comme si Pierre Bottero avait voulu démarquer clairement les deux sagas l’une de l’autre. Heureusement, son style ne change pas, il est toujours porteur de fluidité et de rêves, magnifique. Mon seul regret sera de ne pas avoir eu l’apparition des autres compagnons plus tôt dans l’histoire.






Les autres titres de la saga :
1. La forêt des captifs
- Saga terminée -

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